Vous en avez assez d’aller encore au parc du bout de la rue regarder vos enfants faire du toboggan ? Je serais ravie avec mes deux filles, Margaux et Chloé, de vous faire découvrir nos lieux de prédilection en ville ou à la campagne, à Paris ou de l’autre côté du périph’!
Poussez la porte de ce château du XVe siècle où l’esprit et l’ambiance de la Renaissance sont restitués !
Le zoom historique :
A la fin du XVe siècle, le château devient une résidence de plaisance sous le roi Charles VIII. C’est au XVIIe siècle, que le château du Cloux prend le nom de « Clos Lucé ». Il passe ensuite entre les mains de la famille d’Amboise puis dans celles de la famille Saint Bris.
Entre 1516 et 1519, le roi François Ier, passionné par le talent de Léonard, l’invite à Amboise et lui offre la jouissance du château du Clos Lucé. Il le fera ingénieur, peintre et architecte du roi. Ainsi, Léonard de Vinci, à 64 ans, traverse les Alpes à dos de mulet avec notamment dans ses bagages la fameuse Joconde ! Un sous-terrain reliant le manoir du Clos Lucé au château d’Amboise permettait aux deux hommes de se rencontrer en toute discrétion. On en voit encore aujourd’hui l’accès ! Pendant son séjour, Léonard ne chôme pas ! Il y aurait dessiné les plans du château de Chambord et inventé de grandes fêtes pour François Ier.
La visite :
A l’intérieur : Nos coups de cœur : la chambre où Léonard vécut ses derniers instants, son atelier de maître avec son cabinet de curiosités, des pinceaux et des palettes pour explorer sa facette artistique… Les scientifiques adoreront le sous-sol du manoir où sont installées plus de 40 maquettes de ses inventions.
A l’extérieur : on trouve aussi d’autres maquettes en taille réelle dans le parc dont un pont tournant que l’on peut parcourir, une machine volante ou une mitrailleuse que l’on peut actionner !
Le coin des enfants :
Pendant les vacances scolaires, vous pouvez découvrir le château en compagnie de Mathurine, la cuisinière de Léonard de Vinci, qui vous partagera toutes ses anecdotes. Durée : 1 heure. Tarif : 4 €. Réservation vivement conseillée auprès de l’office du tourisme d’Amboise (https://www.amboise-valdeloire.com/visite-guidee-mathurine-clos-luce/)
Dans le parc une aire de jeux Proludic de 7 mètres de haut permettra de se défouler
Le carnet de l’inventeur permet de découvrir le Clos Lucé en s’amusant (à retirer à l’entrée du site).
Infos pratiques :
Accès :
Le Château du Clos Lucé – Parc Leonardo da Vinci 2, rue du Clos Lucé, 37400 Amboise. Tél. : +33 (0) 2 47 57 00 73
En train: à 1h de TGV depuis Paris (depuis la Gare de Montparnasse. Arrêt « St Pierre-des- Corps ». La gare est à 20 minutes d’Amboise (transfert possible par le train ou par la route). Ou accès direct par la gare d’Austerlitz (2 h de trajet, arrivée à 2 km du Clos Lucé).
En voiture depuis Paris : par l’A10. Parking pour les voitures payant (à 300m de l’entrée principale).
Tarifs : adultes : 18 €, enfants (7 à 18 ans) et étudiants : 12,50 €, forfait (2 adultes et 2 enfants) : 49 €, forfait (2 adultes, 3 enfants) : 52 €, personne en situation de handicap (et les accompagnateurs) : 8 €. Exposition temporaire en supplément.
Que faire autour ?
Visiter le château d’Amboise : Palais grandiose des rois Charles VIII et François Ier et lieu de sépulture de Léonard de Vinci. Adresse : montée de l’émir Abd El Kader, 37400 Amboise.
Parc des mini châteaux : parc arboré de 2 hectares où 41 des plus beaux châteaux de la Loire sont reproduits à l’identique en modèle réduit. Boulevard St Denis Hors, 37400 Amboise
Grand aquarium de Touraine : le plus grand aquarium d’eau douce de France ! 1h30 de visite, 5000 animaux, 80 aquariums, 3 écosystèmes (mer, Loire et tropical). Lieu dit Les Hauts Bœufs, 37400 Lussault sur Loire.
Le château de Chantilly fut mentionné dès le XIII e siècle. C’était alors une forteresse qui contrôlait la route de Paris à Amiens. Elle fut pillée et détruite lors de la guerre de Cent ans puis reconstruite par le chancelier du roi Charles V au XIVe siècle. Du XVe au XVIIe siècle, le château passa à la famille des Montmorency dont le représentant le plus connu est Anne de Montmorency, le connétable de François Ier. Il transforma le château médiéval en une demeure de style Renaissance.
Sous Louis XIII les choses se gâtèrent : le dernier Montmorency se révolta contre le roi ce qui lui valut d’être exécuté en 1632. Le roi récupéra le château et le transmit ensuite à la famille des Bourbon-Condé. Le château fut à nouveau confisqué lors de la Fronde car le duc d’Enghien, devenu le Grand Condé, s’était révolté contre Louis XIV et Mazarin. Après un retour en grâce quelques années plus tard, il se consacra alors à la mise en valeur de son château et de son parc avec l’aide du jardinier Le Nôtre.
Au XVIII e siècle, Louis-Henri de Bourbon Condé amassa une immense fortune qui lui permit notamment de faire construire les plus grandes écuries d’Europe.
A la Révolution le château fut converti en prison durant la Terreur puis vendu comme bien national.
Enfin, Henri d’Orléans (le 5e fils de Louis-Philippe),appelé aussi duc d’Aumale, fut le dernier propriétaire qui fit le plus de travaux. Après une longue période d’exil en Angleterre, et privé d’héritier, il consacra son immense fortune à réunir une incroyable collection d’art et de livres qu’il léguera ensuite à la France.
La visite :
Les Appartements
Le cabinet des Livres (= Bibliothèque): le duc d’Aumale quand il fut exilé en Angleterre en 1848 entreprit de constituer une collection de livres rares et devint l’un des plus grands bibliophiles de son temps. Elle contient 19 000 volumes, dont 1500 manuscrits et 11500 imprimés.
La Grande Singerie
La Grande Singerie : le décor de ce salon est composé d’allégories des Sciences et des Arts où les Chinois sont accompagnés de singes. L’artiste s’y moque des humains un peu comme dans les Fables de la Fontaine.
La Galerie de peintures : c’est l’une de plus grandes collections de France. De superbes tableaux d’époques très différentes sont affichés très serrés, comme c’était la mode au XIXe siècle. Ils ont été accrochés comme à l’époque du duc d’Aumale et il est impossible d’en changer la disposition conformément à son testament ! Vous y observerez des tableaux de maîtres flamands, italiens ou français tels que Nicolas Poussin, Delacroix ou Raphaël.
Les Grandes écuries du Domaine de Chantilly figurent parmi les plus célèbres du monde. Elles furent construites au XVIIe siècle par Louis-Henri de Bourbon pour y loger ses nombreux chevaux et chiens de chasse. A l’époque, les deux ailes principales abritaient 120 chevaux ! Il y avait même une boulangerie sur place où l’on cuisait la pâtée ! Aujourd’hui, elles hébergent 32 chevaux et 3 poneys qui participent à des animations et à des spectacles.
Un musée du Cheval présente les relations entre l’homme et le cheval à travers des objets, des tableaux, des sculptures….
Charrette sicilienne, 1857Etats-Unis, vers 1890
Le parc se caractérise notamment par les jardins à la française de Le Nôtre et un hameau qui a inspiré celui de Marie-Antoinette à Versailles.
Pour les kids :
Location de costumes d’époque pour les enfants de 3 à 11 ans (5 € en plus du billet d’entrée).
Faire la visite grâce à l’application. Tapez « Château de Chantilly » pour la télécharger sur votre smartphone, c’est gratuit ! Le dispositif est enrichi de nombreux contenus,de pistes audios, des descriptions détaillées de certaines œuvres, de vidéos d’explications données par les conservateurs du musée, de photos HD et 360° et d’images d’archives. Pour les enfants, des versions ludiques permettent de côtoyer les princes de Chantilly dans différentes quêtes et d’aider un voyageur perdu dans le temps : un bon moyen de découvrir l’extraordinaire patrimoine du Château de Chantilly tout en s’amusant !
Atelier fabrication de la fameuse crème Chantilly : La confrérie des chevaliers fouetteurs est là pour promouvoir ce patrimoine historique et culinaire. Leur objectif : vous apprendre à réussir à monter la véritable crème Chantilly à la main ! 2 cours par jour : 14h et 16h. Durée : 1 heure environ. Adulte : 16 € Adolescents (12-17 ans) : 10 € Enfants (– de 12 ans) : 6 € Atelier en supplément du billet 1 Jour.
Dans le parc :
Pédalos
Tours en voiturette (du mercredi au dimanche) : 30 € de l’heure pour une voiturette 4 places
Le petit train (aux beaux jours) : plein tarif = 8 €, tarif réduit (de 4 ans à 18 ans) : 4€, moins de 4 ans = gratuit.
Pédalo (aux beaux jours et uniquement le week-end) : 10 € les 30 minutes, 19 € l’heure
Bateau électrique (que le week-end): 25 € les 30 minutes et 45 € l’heure
Infos pratiques :
Accès : Par le train TER ou RER D, gare « Chantilly-Gouvieux ». Il existe des packs RER + billets 1 jour (celui-ci est à 1 € pour les moins de 12 ans accompagnés d’un adulte !). Parking payant à proximité du château.
Horaires : ouvert tous les jours sauf le mardi de 10h00 à 18h00 (20h00 pour le parc).
Tarifs :
« Billet 1 jour » (château + parc + grandes écuries + animation équestre + exposition temporaire): plein tarif = 17 €, tarif réduit (enfants de 7 à 17 ans) = 13,5€
« Billet famille » (2 adultes + 2 ou 3 enfants) : 48 € (mêmes prestations que le billet « 1 jour »).
Billet parc haute saison : plein tarif (+ de 17 ans) = 8 €, tarif réduit (7 à 17 ans) = 6 €
Visite d’Halloween à la lampe torche : plein tarif = 14 €, tarif réduit = 10 €
En complément : il y a deux restaurants sur place, la Capitainerie installé dans les anciennes cuisines de Vatel et le Hameau dans le jardin anglo-chinois.
Voici nos coups de cœur pour une escapade 3 jours/ 2 nuits à Angers, cette jolie cité de caractère située à 2h30 de Paris en voiture !
Son château et sa fameuse tenture de l’Apocalypse !
Histoire du château :
Au IXe siècle, face à la menace des Vikings, le comte d’Anjou décide de s’installer sur un promontoire rocheux dominant le Maine. Peu à peu, le comte s’affranchit du pouvoir royal devenu très faible et crée sa propre dynastie, celle des Plantagenêts qui règne sur la province d’Anjou au début du Xe siècle. Au XIIIe siècle, Blanche de Castille (1188-1252) qui assure la régence pendant la minorité de son fils Louis IX, fait édifier la forteresse pour y concentrer les troupes royales. Aux XIVe et XVe siècles, les ducs d’Anjou mènent une vie fastueuse. Plus tard, le château sera occupé par l’armée et servira de prison (de nombreux protestants durant les guerres de religion y furent enfermés, le surintendant des finances Fouquet mais aussi des marins anglais lors de la guerre d’Indépendance des Etats-Unis).
L’architecture est impressionnante ! Certaines pierres font plus de 2 m de long et certains blocs de schiste pèsent de 600 à 700kg ! Allez jusqu’à la herse, c’est la plus vieille de France encore en place (elle date de 1380).
Les jardins :
Le roi René (1409-1480) est considéré comme le précurseur de l’horticulture en Anjou. Il aurait importé en Anjou des essences méditerranéennes, semble y avoir introduit des essences comme la rose de Provins ou l’abricotier. Aujourd’hui, le domaine applique une démarche de développement durable, en abritant notamment un rucher. Ne ratez pas le jardin suspendu, ses plantes médicinales et aromatiques qui témoignent de la façon dont se soignaient les gens au moyen-âge.
La tapisserie de l’Apocalypse :
Cette œuvre monumentale (100 mètres sont conservés aujourd’hui sur 140 mètres à l’origine) est le plus ancien ensemble de tapisseries de cette dimension qui subsiste aujourd’hui.
Elle fut commandée en 1375 par le frère du roi Charles V, Louis Ier d’Anjou, et a demandé 7 ans de travail.
Cette tapisserie illustre l’Apocalypse de saint Jean, dernier livre du Nouveau Testament. C’est un bon moyen de replonger dans le contexte historique de son époque de fabrication, au milieu de la guerre de Cent ans, de la famine et des épidémies.
Infos pratiques :
Horaires :
5 septembre au 30 avril : de 10h00 à 17h30
2 mai au 4 septembre : 10h00 à 18h30.
Tarif Individuel : 9,5 € (adultes), gratuit pour les moins de 18 ans et le premier dimanche des mois de janvier, février, mars, novembre et décembre. Compléments possibles : audioguide (3 €), livret-jeux (2 €)
Accès : 2 Promenade du Bout du monde, 49100 Angers
Son parc d’attractions dédié à la nature : Terra Botanica
Le concept :
Voici un parc d’attractions original, entièrement dédié au végétal. Le site est donc plongé dans la nature, qu’elle soit typiquement angevine avec ses roses, tropicale avec des fougères arborescentes ou encore aride avec des cactus.
De nombreuses animations, attractions et spectacles permettent de passer une agréable journée, à prix tout doux par rapport à d’autres parcs plus connus. Néanmoins, pour les amateurs de manèges à sensations, passez votre chemin ! Les attractions sont familiales, réparties entre plusieurs univers (« Escapade en Anjou », « Les grandes explorations », « Aux origines de la vie » et « le végétal insolite »).
Nos attractions préférées :
« A l’épreuve des extrêmes » : après une petite vidéo, on traverse différentes serres aux climats radicalement différents.
Les « Paléobotanistes » : pour fouiller, trouver et observer des fossiles !
« L’Aventure 4D » : le fabuleux voyage d’une goutte d’eau au cœur d’un magnolia.
« Voyage en coquille de noix » : à bord d’un drôle d’engin en forme de noix actionné en pédalant, on voyage en haut de la cime des arbres
« L’Odyssée botanique » : une jolie promenade en barque.
L’avis des filles:
Margaux: « « Terra Botanica est un parc d’attractions très sympathique, le mélange parfait entre amusement et nature ! J’ai beaucoup apprécié la présence de verdure, peu courante dans ces endroits-là. Par contre, je ne le conseillerais pas aux fans de sensations fortes ! »
Chloé : « J’ai beaucoup aimé le concept car contrairement aux grands parcs d’attractions, on était plongés dans la nature ! L’attraction « L’épreuve des extrêmes » permettait de traverser des serres avec des températures et des plantes très différentes. J’ai bien aimé les hologrammes et la 3D utilisés dans la vidéo du début. De façon générale, les activités étaient très différentes. J’ai beaucoup aimé l’attraction « Le colporteur de rêves » car c’était un conte raconté dans un mini-film avec un très beau décor. J’ai adoré le cabinet de curiosités qu’on pouvait visiter à la fin de cette animation. Au cours de notre visite, on avait vraiment l’impression de voyager dans différents pays et paysages ! ».
L’Odyssée botanique
Infos pratiques:
Voyage en Coquille de noix
Tarifs : entre 18 € et 21,5 € pour les adultes ; entre 14,5 € et 15,5 € pour les enfants
Une petite escapade le long de la Loire, à Belhuard:
Ce petit village situé à une vingtaine de kilomètres au sud d’Angers multiplie les labels, appartenant au club des «Petites cités de Caractère », des « Villes et villages fleuris » et surtout de l’UNESCO ! En effet, c’est l’unique île située sur la Loire qui forme une commune avec seulement 120 habitants. Les maisons y sont surélevées car les crues ne sont pas rares. D’ailleurs, l’église Notre-Dame du Rocher y est érigée depuis le XVe siècle ! C’est encore aujourd’hui un lieu de pèlerinage à la Vierge.
Une belle plage permettra de vous détendre et de vous amuser avec une jolie vue sur le fleuve. Il y a du sable et de l’ombre mais il est interdit de se baigner !
Un logement newyorkais dans l’hypercentre !
Cet appartement comportant deux chambres est parfaitement situé, sur la place du Ralliement à proximité immédiate du théâtre, des restaurants et commerces dans un quartier piéton.
Nous avons adoré la déco industrielle, très soignée et harmonieuse, ses équipements (climatisation, belle douche…), sa jolie vue sur la place.
Le tout est très bien entretenu et propre, la propriétaire facile à joindre et accueillante.
Référence sur Booking.com : « OLuxuxy49 » à Angers.
Depuis le temps qu’on en parlait, ça y est, on s’est jetés à l’eau et pour ce week-end de l’Ascension nous avons réservé un camping-car ! Direction la Normandie pour ses plages du Débarquement et son beau-et bon- patrimoine. Ce séjour a été fait en période de crise sanitaire. Alors comme les restaurants étaient fermés, le camping-car s’est avéré très utile !
Avant le voyage : la réservation du camping-car : yescapa
C’est sur l’application Yescapa que nous avons trouvé notre bonheur. C’est une plate-forme qui met en relation avec des particuliers. Nous avons réservé le véhicule pour une durée de 3 nuits/ 4 jours pour un montant total de 856 €. C’est pas donné mais les prix sur des sites plus conventionnels (ex Avis) étaient encore plus élevés.
Pour la résa, rien de plus facile :
On choisit son modèle sur le site yescapa, ses dates, ses options. Par exemples : assurance supplémentaire, plus de 800 km ….
On paye (dans les 48h) sur le site yescapa
On rentre en contact avec le propriétaire pour un premier briefing au téléphone.
Le jour J : on fait l’état des lieux du véhicule avec le propriétaire, un dernier check-up (dans notre cas, le propriétaire nous avait envoyé plein de vidéos explicatives bien pratiques), on signe le contrat de location, on lui remet un chèque de caution et … c’est parti pour l’aventure !
Le modèle : Pour cette première, on a vu grand : un camping-car Fiat, modèle Rimor Seal 50, un beau bébé de plus de 7 m de long, 3 m de haut, et plus de 3000 kg !
Nous avons apprécié son système de couchage : 4 lits superposés et un lit double en hauteur, dans la capucine. Les lits superposés étaient très pratiques : pas besoin de faire et défaire les lits tous les jours et ils pouvaient servir de « cabane » quand les enfants voulaient lire tranquillement. Bref, 6 couchages pour 4 personnes, c’était le luxe !
Le choix des aires de stationnement et de parking : l’appli park4night :
Cette appli nous a sauvé la vie. Gratuite ou payante selon les options choisies. Pour notre part, nous avions opté pour un abonnement d’un mois au prix de 2 euros. Elle nous a permis de bénéficier des numéros de téléphone des hébergeurs, bien pratique quand on est à ½ heure du couvre-feu !
Cette appli recense : les parkings, les campings, les aires de stationnements où l’on peut faire le plein d’eau et vidanger, les fermes…
Pour se garer dans les villes, nous n’avons pas eu de difficulté et même trouvé des parkings gratuits (ce qui est peut-être moins évident en plein été).
Pour la nuit, nous avons opté pour des aires de stationnement payantes avec trois variantes :
Pour notre première nuit, nous avons dormi au camping Oasis de Lion sur Mer :
30 euros pour le camping-car et nous 4 (2 adultes et 2 enfants de 8 et 11 ans). Un peu cher au vu de nos besoins. Pour nous, pas besoin d’utiliser les douches, sanitaires, cuisine. Il nous était seulement nécessaire d’accéder à une zone pour vider les eaux usées, WC ainsi que refaire le plein d’eau. Mais l’aire de stationnement repérée avant étant pleine et le couvre-feu à 19h00 se rapprochant, cela nous a rassuré de choisir cette option. Le camping était calme, et offrait surtout une vue imprenable sur la mer au pied d’une promenade piétonne longeant le littoral. Commerces à proximité
Vue depuis la promenade piétonne le long du camping Oasis
Coordonnées : rue Anatole France, 14780 Lion-sur-Mer Tel : 02-31-97-21-36
Pour notre deuxième nuit, nous avons dormi chez un agriculteur à Colleville à la Ferme du clos Tassin :
Prix imbattable : 7 € par jour avec possibilité de faire le plein d’eau mais pas d’électricité ni de possibilité de vider ses eaux usées. Il y a néanmoins une station à essence non loin pour faire cela. Une nuit bucolique en plein champ et des propriétaires adorables qui proposent plein de bonnes choses à manger ! Nous étions ravis de déguster notre jambon à la sauce au cidre et nos frites en cette période de restaurants fermés !
Possibilité de commander pour le petit déjeuner du pain et des viennoiseries… très agréable au réveil !
Magasin proposant des spécialités régionales (ex : cidre, bière, gâteaux etc..).
Coordonnées : Ferme du Clos Tassin, 498 route d’Omaha Beach, 14710 Colleville-sur-mer. Tel : 06-88-48-82-27
3e nuit : Cinéma 360 degrés à Arromanches :
Moins intimiste car l’aire peut contenir jusqu’à 50 camping-cars mais la vue est incroyable !! il faut venir pas trop tard en période de vacances pour être sûr d’être au 1er plan ! 10 euros la nuit avec le plein d’eau possible en sus mais pas d’électricité sur place. A 10 minutes à pied du centre-ville d’Arromanches et de la plage !
Vue depuis l’aire du cinéma 360°
Prix du stationnement : 10 € par nuit. Vidange WC gratuite, eau à 2 €.
Attention, le prix est forfaitaire : si vous ne vous garez que 2 heures pour assister seulement à la séance du cinéma, il vous en coutera quand même 10 €. Vue superbe mais peut-être à éviter par nuit de fort vent.
Adresse : 13 D514, 14117 Arromanches-les-Bains
Le circuit :
Plus d’infos dans notre article « une virée dans le Calvados »
JOUR 1 : La route fut parsemée d’embouteillages mais notre récompense nous attendait en fin de journée à la plage de Ouistreham. Nuit à Lion/mer (camping Oasis).
JOUR 2 : Visite de la ferme de la Sapinière avec dégustation de cidre et de jus de pomme pour les enfants. Le parking est assez grand, nous avons pu nous y garer facilement en arrivant en avance.
Musée Overlord : des tanks, des pont etc..
Cimetière américain de Colleville. Nuit à Colleville (chez l’agriculteur).
JOUR 3 :
Pointe du Hoc
Port-en-Bessin
Arromanches
Port-en-BessinPointe du HocArromanches
L’avis des filles :
Chloé : « C’était un voyage très réussi car on pouvait vraiment s’installer tout en changeant de paysage tous les jours. En plus, on pouvait improviser nos sorties. »
Margaux : « C’était très original. On était tout le temps en famille. J’ai trouvé que dès le premier jour, on s’est approprié les lieux, on se sentait comme chez soi mais en même temps, on pouvait aller où on voulait ».
POUR
CONTRE
– « maison qui roule » – Pratique en cas de pluie (« refuge ») – Ambiance cosy
– La faible réserve d’eau – vidanger les eaux usées – Pas toujours facile de trouver des haltes le soir – la conduite: attention aux rues étroites et aux ponts!
Pour replonger dans l’histoire du Débarquement de la 2e Guerre mondiale et pour savourer la gastronomie normande…
Ce court séjour a été effectué en mai 2021, au cœur de la crise sanitaire liée au covid. Les musées et restaurants étant fermés à cette période, notre circuit est donc très centré sur les extérieurs mais vous verrez qu’il y a déjà beaucoup à faire !
Zoom histoire : En quoi consiste l’opération Overlord ?
Depuis plusieurs mois déjà, on entendait sur les ondes des messages mystérieux adressés aux résistants. Le soir du 5 juin 1944, « Les sanglot longs des violons de l’automne blessent mon cœur d’une langueur monotone » indique aux résistants français que les opérations du débarquement sont déclenchées et que le Jour J a commencé ! Dès 22h, des parachutistes anglais sautent au nord-est de Caen. Peu après minuit, des Américains prennent pied dans le Cotentin autour de Ste Mère-Eglise. Puis la côte est bombardée toute la fin de la nuit. Enfin, à 5h30, les navires de guerre alliés entrent en action, pilonnent les défenses côtières. A 6h30, des Américains s’élancent à Ste-Marie-du-Mont (secteur d’Utah Beach) ou escaladent les falaises de la pointe du Hoc (Omaha), entre Lion-sur-Mer et l’embouchure de l’Orne (Sword) et des Canadiens débarquent à St-Aubin (Juno).
Le circuit :
JOUR 1 : OUISTREHAM
Le 6 juin 1944, c’est sur la plage de Ouistreham qui débarqua la seule troupe française ayant participé au débarquement.
La Promenade de la paix a été aménagée pour accueillir la cérémonie du 70e anniversaire du Débarquement en 2014 qui avait réuni 25 chefs d’Etat et 900 vétérans.
Loisirs sur la plage/ à proximité :
Faire du cheval sur la plage avec le centre équestre de Ouistreham :
Sur réservation au 02-31-96-69-51 37 euros/heure, 25 euros/demi-heure
A la découverte de la fabrication du cidre avec dégustation de cidre, de calva et de jus de pomme pour les enfants!
Cette ferme existe depuis 7 générations et fait 25 hectares. La fabrication du cidre n’existe que depuis la dernière génération, et le bio depuis cette année (c’est tout nouveau !). En France, il existe 1000 sortes de pommes dont 32 à la ferme de la Sapinière. Celles qui y sont cultivées sont différentes des pommes de table. La récolte se fait de mi-octobre à fin décembre. On peut secouer l’arbre pour que les pommes tombent puis une machine les ramasse au sol. Cela peut représenter 20 tonnes par jour !
La fabrication : on mélange différentes sortes de pommes pour rééquilibrer le goût puis on les lave. Le tri se fait à la main : on garde les pommes entières et non pourries. Les pommes sont ensuite râpées et passent au pressoir. 15 tonnes par jour produisent 10 000 litres !
La mise en bouteille : pour le jus de pomme, on filtre et on pasteurise. Pour le cidre, il faut attendre: après 6 mois en cuve et 4 en bouteille, les bulles apparaissent ! Ainsi, le cidre qu’on achète a environ 1 an. On peut le déguster pendant 2 à 3 ans. On vous conseille de le stocker debout pour éviter l’explosion à l’ouverture ! La ferme vend l’essentiel de sa production en France mais exporte aussi à l’étranger (Belgique, Allemagne et Mexique). Ce sont 6000 bouteilles par an qui sont produites !
L’avis de Chloé :
« J’ai particulièrement aimé la visite de la ferme parce que c’était original. A chaque fois qu’on boit du jus de pommes, on ne sait pas forcément d’où il vient. La dégustation m’a permis de découvrir d’autres sortes de jus (ex pomme/poire) ».
Infos pratiques :
Du 1er avril au 15 novembre : Du Lundi au Samedi 10:45 & 15:30 visite en français Du 16 Novembre au 31 Mars : Visite Guidée sur RDV Durée de la visite et de la dégustation: environ 1heure Tarifs : Adultes : 3,50 € – Enfants 12 à 17 ans : 2 € – Gratuit pour les moins de 12 ans – 3 €/personne pour les groupes (à partir de 15 personnes) – 2,50 €/personne (scolaires)
Accès :
La Ferme de la Sapinière, Route de Port en Bessin 14710 Saint Laurent sur Mer Tél : 02 31 22 40 contact@fermedelasapiniere.com Coordonnées GPS : N 49°21’23 » W 0°52’33 »
OVERLORD MUSEUM:
Nous n’avons pas pu rentrer dedans car le musée était fermé à cause du covid. Mais rien que le parking mérite le détour. En plus, c’est un endroit très pratique où se garer les jours d’affluence pour accéder ensuite au cimetière américain (sinon la queue risque d’être longue…).
A l’intérieur : La collection regroupe des avions, des bombes volantes, des blindés, véhicules et canons, des centaines d’objets, des affiches et documents témoins des combats.
Infos pratiques :
Ouverture: Février – Mars – Octobre – Novembre – Décembre : 10h à 17h30
Avril – Mai – Septembre : 10h à 18h30
Juin – Juillet – Août : 09h30 à 19h
Tarif Plein : 8,60€ (Adulte à partir de 18 ans) Tarif Réduit : 6,50€ (Enfants de 10 à 17 ans – Etudiants – Personnes Handicapées – Militaires – Chômeur) Gratuité : Enfants de moins de 10 ans
Accès/contact:
OVERLORD MUSEUM-OMAHA BEACH Rond-point d’accès du Cimetière Américain Lotissement Omaha Center F-14710 Colleville sur Mer Téléphone : 0033(0)2.31.22.00.55
Tank Sherman TRV. Date 1943, poids : 23 tonnes, 4 hommes à bord, vitesse max sur route : 42 km/h. Conçu pour récupérer les chars endommagés ou en panne sur le champ de bataille. Pont allié du Génie : le pont Bailey a été amené dans les bagages des alliés comme pont provisoire pour franchir les cours d’eau et remplacer les ponts détruits. Il se monte avec 40 hommes en 6h. Les alliés en utiliseront plus de 1000 en Normandie qui verront passer les 10 millions de tonnes de matériel logistique.
CIMETIERE AMERICAIN (COLLEVILLE)
Près de 10 000 croix de marbre de Carrare s’alignent sur une immense pelouse dans un silence impressionnant , sûrement l’un des lieux les plus émouvants des plages du Débarquement. Le lieu est superbe, très bien entretenu avec une vue magnifique sur la mer.
Infos pratiques :
Normandy American Cemetery, Omaha Beach, 14710 COLLEVILLE-SUR-MER Tél. : 02 31 51 62 00
Entrée gratuite, de 9h00 à 18h00. Fermé le 25 décembre et le 1er janvier
JOUR 3 :
POINTE DU HOC
Durant l’année 1944, les forces allemandes possèdent une garnison de défense impressionnante sur la côte française. Leurs canons installés à la pointe du Hoc inquiètent les Alliés car ils pourraient mettre en péril les débarquements prévus sur Utah Beach et Omaha Beach. La mission pour les 2e et 5e bataillons de Rangers américains : escalader les falaises de 30 m de haut et neutraliser les positions allemandes. Malgré la résistance des Allemands, les Rangers arrivent à détruire les canons allemands au prix de lourdes pertes : 135 Rangers sur 225 ont été mis hors de combat. C’est très poignant de parcourir ce site resté tel quel, avec ses énormes trous témoignant de la force incroyable des obus.
En 1979, le terrain fut concédé à perpétuité par le gouvernement français à l’American Battle Monuments Commission qui depuis s’occupe de son entretien.
Cette visite est à ne pas rater : aussi bien pour le site qui surplombe la mer et qi est superbe que pour la mémoire des lieux et les vestiges militaires ! Des panneaux explicatifs ainsi qu’un film historique (visible au centre des visiteurs) complètent la visite.
L’avis de Chloé :
« C’était impressionnant de voir des trous aussi grands provoqués par des bombes. En plus, c’est l’histoire de notre pays donc c’est vraiment culturel. Le paysage était super beau, avec la falaise qui tombe dans la mer ! ».
Tél. : 02 31 51 62 00 Application « Pointe du Hoc » disponible gratuitement
PORT-EN-BESSIN:
Les peintres Seurat et Signac précurseurs du mouvement pointilliste. Ils ont séjourné à Port-en -Bessin dans les années 1880, ont posé leur chevalet près de la tour Vauban ou sur la falaise.
Aujourd’hui, ce port est connu pour être le 8e port de pêche français ! Chaque année, 8000 à 9000 tonnes de produits de la mer sont débarqués dont 3500 tonnes de coquilles saint-Jacques, ce qui explique qu’il y en ait tant sur la plage ! Elle est d’ailleurs fêtée chaque année au mois de novembre. Saviez-vous que la ville a aussi été un lieu de tournages de films ? Notamment la Marie du port en 1949 avec Jean Gabin, Un singe en Hiver en 1962 avec Jean-Paul Belmondo Le jour le plus long aussi en 1962 avec Sean Connery ou Les Vétérans en 1994 avec Jeanne Moreau ?
ARROMANCHES:
Il reste d’impressionnants vestiges du port artificiel construit pour permettre aux soldats alliés de débarquer tout leur matériel. En une huitaine de jours, c’est une rade de plus de 8 km de long qui fut ainsi construite. Une étape incontournable !
Pourquoi ne pas commencer en prenant de la hauteur ? Direction « Arromanches 360° », un cinéma circulaire qui projette un film sur le débarquement (fermé lors de notre séjour). Accès : chemin du calvaire. Plein tarif : 7 e, tarif réduit : 6 e. Ouvert de 9h30 à 18h00.
Il faut au moins s’y rendre pour la vue, imprenable sur la mer, ses falaises et les vestiges du port artificiel ! De là-haut, on se rend bien compte de son étendue, surtout à marée basse ! Il y a aussi un immense parking, c’est là que nous avons dormi avec le camping-car cette nuit-là. De ce cinéma, on peut ensuite facilement descendre à pied vers le centre-ville par un chemin (environ 10 minutes de descente). On se laisse bien sûr tenter par une balade sur la plage pour inspecter de plus près les vestiges du port… C’est bien mystérieux tout cela… Et après ? Un petit goûter, une bonne glace ? Une promenade piétonne longe la mer et offre facilement de quoi être rassasié…
L’avis de MargauX
« Toutes les sorties étaient très intéressantes. La visite du cimetière américain était très émouvante. A Ouistreham, c’est bien que les monuments aux morts soient sur le lieu où ils ont perdu la vie. Un petit périple qui retrace bien l’histoire de la 2e guerre ! »
Le Parc de Samara permet une plongée dans la préhistoire de la Vallée de la Somme. Grâce à une mise en scène ludique et pédagogique qui s’étend sur 100 hectares, l’archéologie devient vivante !
Que voir ?
La reconstitution d’habitats :Réalisées à partir de fouilles effectuées en Picardie, chaque reconstitution permet de découvrir une évolution de la vie de l’homme dans la région en passant de la tente du paléolithique supérieur à la maison du néolithique ancien, à la maison de l’âge de bronze et à la maison gauloise.
Atelier poterie
Des animations et des ateliers pour les enfants :Des passionnés d’histoire et d’archéologie partagent leurs connaissances, leurs savoir-faire auprès des petits et des grands. En fonction des jours et des horaires, il est possible de découvrir le tailleur de pierre, le potier, l’atelier du tissage, de la vannerie, de la taille du silex et du travail du bois. Durant les vacances d’automne, Margaux et Chloé ont pu tester l’atelier de poterie et repartir avec leur petite création en argile
Plantes tinctoriales
Fils teintés avec les plantes
Métier à tisser
Chez le potier
Outils pour la sculpture
L’atelier de sculpture
Le pavillon des expositions: il présente 600 000 ans d’Histoire par la restitution des espaces paysagers et des scènes de vie quotidienne dans leur contexte archéologique. Vous pourrez y suivre des visites guidées, les mercredi, week-end et chaque jour des vacances scolaires. En complément, une boutique propose des ouvrages archéologiques sélectionnés pour tous les publics, des documentaires filmés ainsi que des objets fidèlement reconstitués
chaussures gauloises (brogues)
Les espaces verts :Samara, c’est aussi 30 hectares de faune et de flore préservées ! On parcourt : un arboretum de 60 espèces forestières, un labyrinthe végétal, le marais : 5,5 hectares de zones humides d’une grande richesse.
Le marais
Restaurant : Après tout ça, une halte gourmande s’impose. « Au bistrot de César », situé à l’entrée du parc, on peut manger comme au temps des Romains. Le menu est inspiré des recettes d’Apicius, un gastronome qui a servi les empereurs Auguste et Tibère. Il est conseillé de réserver au : 03 22 71 97 72
L’avis des filles:
Chloé: « J’ai bien aimé l’atelier de sculpture et la zone du village gaulois. C’était comme dans Astérix et Obélix! J’ai aussi trouvé que les explications des guides étaient intéressantes (c’est mieux que de lire sur de simples panneaux) ».
Margaux: « C’était une sortie originale. La visite nous a permis de découvrir l’évolution de l’habitat dans l’ordre chronologique. Les animations m’ont fait comprendre par exemple comment on utilisait un propulseur. »
Infos pratiques:
Horaires:
D’avril à juin et de septembre à novembre : Du lundi au vendredi : de 9h30 à 17h30. Le week-end, les jours fériés et pendant les vacances scolaires de la zone B : de 10h à18h. En juillet et en août : Tous les jours : de 10h à 18h30
Tarifs :
Haute saison (mai, juin, juillet, août) : – Adulte : 12.50€ – Enfant de 4 à 12 ans : 10€ – Forfait famille (2 adultes + 2 enfants) : 35€
Basse saison (avril, septembre, octobre) : – Adulte : 11€ – Enfant de 4 à 12 ans : 9.50€ – Forfait famille (2 adultes + 2 enfants) : 32€
Accès :
Samara, rue d’Amiens, 80310 La Chaussée-Tirancourt. Tel : 03-22-71-83-83
Voici un de nos logements coups de cœur, niché au cœur de 3 hectares de nature ! Un véritable havre de paix, idéal pour les familles !
L’hébergement :
Le domaine propose 31 maisons en bois de 2,4 ou 6 personnes, toutes avec vue sur la campagne. Les maisons sont organisées sur deux rangées donc pour une vue imprenable, on vous conseille les maisons numérotées 14 à 31 pour être en première ligne.
Il y a deux catégories de logements :
Les maisons de la gamme « classique» : pour une atmosphère chaleureuse, avec un intérieur tout en bois.
Les maisons de la gamme « confort » : la décoration de ces maisons a été refaite en 2019. On retrouve le bois mais avec de la couleur en plus ainsi que quelques « bonus » par rapport à la catégorie précédente : un plateau d’accueil (café, tisane), le linge de toilette et le ménage fait en fin de séjour, une machine à expresso.
Possibilité de venir avec son chien (8 euros/jour)
Nous avons testé la numéro 21 avec une chambre adulte au rez-de chaussée et une chambre avec deux lits simples à l’étage. Quel bonheur de se réveiller face à cette belle nature ! C’est tellement relaxant !
Les maisons disposent d’une petite terrasse avec un salon de jardin pour les repas. Un café sur la terrasse avec cette vue, une vraie bouffée d’oxygène !
Que faire dans le domaine ?
Sur place, il y a plein d’activités pour occuper petits et grands :
Une piscine intérieure chauffée
Une salle de fitness avec 4 instruments (à l’étage du club-house)
Une aire de jeux
Un sentier de découverte : une jolie balade sur la partie basse du domaine
Le Clos de Robinson : une cabane en bois qui ravira les petits !
Les animaux : l’âne Perlette et ses copines les poules
Une table de ping-pong, un trampoline
Le potager
Un terrain de boules
Il est aussi possible de louer des vélos (adultes)
L’avis des filles :
Margaux : « C’était bien qu’il y ait la vue sur la nature et des animaux sur place. La décoration est très réussie, sur le thème de la nature elle aussi ! Sur place, on pouvait faire plein d’activités différentes : se promener dans la forêt, faire du ping-pong, plonger dans la piscine, sauter dans le trampoline !»
Chloé : « ça m’a plus car nous étions au milieu de la nature. J’étais contente de voir des animaux ».
Que faire à proximité ?
La réserve ornithologique de la Baie de Somme Grand-Laviers. Elle a été créée sur un ancien site industriel de 40 hectares. Vous pourrez peut-être apercevoir une grèbe à cou noir ou une avocette élégante !
Tours Guillaume à l’entrée de la vieille ville
Se promener dans la vieille ville de Saint-Valéry sur-Somme, une ville médiévale qui domine la Baie de Somme. Elle peut être le point de départ de visites guidées pour la découverte des phoques. On peut aussi pousser la porte du Musée Picarvie pour entrer dans la vie des Picards du siècle dernier ave ses échoppes, son école, sa ferme, son estaminet (5 quai du Romerel. 03-22-26-94-90 http://www.picarvie.fr ).
La Maison de la Baie de Somme est un espace muséographique ludique dédié à la Baie de Somme. Plus de 260 espèces d’oiseaux y sont représentées dans leurs milieux naturels reconstitués : falaise, bois, marais, dunes etc… Il constitue un autre point de départ pour des promenades dans la baie. Boutique et location de vélos sur place. Carrefour du Hourdel, 80230 Lanchères. 03-22-26-93-93
Le Crotoy : Cette station est située de l’autre côté de la baie. Elle connut ses heures de gloire quand Guerlain, le parfumeur de l’impératrice Eugénie, y attira le tout Paris mondain. Il faut absolument passer par l’atelier-boutique L… la fée. Au milieu d’une déco vintage, on tombe dans un univers magique, entourés d’innombrables petites créatures en tissu toutes confectionnées par la créatrice. Difficile de résister ! L … La fée, 49 rue de la porte du pont, 80550, Le Crotoy. Ouvert les vendredis, samedis et dimanches.
Moutons des prés-salés
Sur la route panoramique qui mène du Crotoy à la baie de Somme, vous tomberez sûrement sur un immense pâturage de prés-salés qui compte 55500 moutons ! Ils se régalent de puccinelle sur les mollières, des espaces recouverts par la mer uniquement à marée haute.
Chemin de fer de la baie de Somme : un petit tortillard du siècle dernier circule entre Le Crotoy, Noyelles-sur-Mer, Saint-Valéry-sur-Somme et Cayeux-sur-Mer. De 8 à 15 euros selon le parcours et la saison. www.chemindefer-baiedesomme.fr
Visite du parc du Marquenterre : 200 ha entre terre et mer de dunes, forêts et marais au cœur de la Réserve naturelle. Voici une belle occasion de voir des oiseaux venus de toute l’Europe ! Plus de 300 espèces y ont été observées !
Mers-les-Bains
Mers-les-Bains : pour y admirer plus de 500 villas « Belle-époque » et ses falaises de craie.
Château de Rambures : un étonnant château du XVe siècle, tout en rondeur, qui accueillit à plusieurs reprises le roi Henri IV. 8 rue du château, 80140 Rambures. 03-22-25-10-93 www.chateau-rambures-picardie.fr
Maison de Jules verne à Amiens
La Maison de Jules Verne : C’est la maison dans laquelle l’écrivain vécut de 1882 à 1900. 2 rue Charles Dubois, 80 000 Amiens 03-22-45-45-75
Cathédrale d’Amiens : elle est inscrite au patrimoine mondial de l’UESCO depuis 1981. L’été, vous pourrez admirer le spectacle Chroma qui illumine les murs de la cathédrale.
Site de Samara
Samara : un site pour découvrir 600 000 années d’histoire de l’Homme depuis la découverte du feu jusqu’à l’époque gallo-romaine dans un parc de 30 hectares. Rue d’Amiens, 80310 La Chaussée-Tirancourt. 03-22-71-83-83 www.samara.fr
Infos pratiques :
Accès : Le Domaine du Val, 21 route du Val 80132 Grand-Laviers. 03 22 20 02 69. Pour venir en train, il faut emprunter la ligne Paris – Amiens – Boulogne. Arrêt Gare d’Abbeville à 6km.
C’est LE château médiéval par excellence ! Tellement époustouflant qu’il a servi de décor à de nombreux tournages de cinéma (Jeanne d’Arc de Luc Besson ou les Visiteurs), de séries (Merlin de la BBC). Mickaël Jackson en était tellement fan qu’il en avait même fait faire une maquette pour son ranch !
L’Histoire du château :
Le premier château date de l’époque carolingienne mais c’est plus tard qu’il prend toute son ampleur, en pleine guerre de Cent ans. A cette époque, il est le siège de querelles entre Louis d’Orléans (le frère du roi Charles VI qui était fou) et l’un de ses oncles Philippe II le Hardi (le duc de Bourgogne). Louis a un territoire beaucoup plus petit et veut reprendre la guerre contre les Anglais. C’est dans ce contexte qu’il décide de faire construire des places fortes pour se protéger, notamment à Pierrefonds. Mais Jean sans Peur, le successeur de Philippe le Hardi, fait assassiner Louis en 1407 et la forteresse est incendiée en 1413. En conséquence, Charles d’Orléans voulut se venger : il devint chef du parti des Armagnacs. Le roi d’Angleterre s’allie aux Bourguignons contre les Armagnacs. Suite à la défaite d’Azincourt en 1415, Charles est emprisonné et exilé 25 ans en Angleterre ! Il deviendra poète (et c’est ce dont l’histoire se souviendra le plus !). En 1616, Louis XIII fait assiéger la forteresse et démantèle son système de défense pour mettre fin aux conspirations aristocratiques. Le château reste en ruines pendant 2 siècles.
La résurrection du château : Napoléon Ier fait acheter les ruines du château en 1810. Sous le règne de Charles X et de Louis Philippe, le village, reconnu pour ses eaux thermales, devient lieu de villégiature. Au XIXe siècle et la mode du romantisme, le château revient à la mode. Il est classé monument historique en 1848. En 1857, Napoléon III décide de faire restaurer le château. Il confie le chantier à Eugène Viollet-le-Duc qui a aussi restauré la cathédrale Notre-Dame de Paris et les remparts de Carcassonne. Le chantier dure 25 ans, avec parfois près de 300 ouvriers ! Mais l’architecte avait sa propre vision des choses : il pensait que restaurer un édifice c’était « le rétablir dans un état complet qui peut n’avoir jamais existé à un moment donné ». Forcément, il avait ses détracteurs ! Sa libre interprétation de l’époque médiévale lui fit par exemple créer un double chemin de ronde. Mais il a aussi utilisé des matériaux de son temps comme les charpentes métalliques.
La visite :
Cour intérieure : on peut ici faire découvrir aux enfants tout le bestaire du Moyen-âge ainsi que les métiers de l’époque en observant les chapiteaux sculptés de la galerie ouverte du rez-de- chaussée. Arrêtez-vous devant la gouttière en forme de salamandre, elle mérite bien une petite photo !
Le salon de réception :
Il était destiné à accueillir les intimes de la famille impériale. Dans cette pièce, on peut faire chercher aux enfants les emblèmes des rois France : le porc-épic pour Louis XII, l’aigle impérial pour Napoléon III, les bâtons noueux pour Louis d’Orléans ou les abeilles pour Napoléon Ier dans le cabinet de travail.
La chambre de Napoléon III : regardez bien les murs, les dessins ressemblent à une sorte de bande dessinée qui représente la vie d’un chevalier du XIVe siècle !
La « salle des preuses » : cette immense salle de réception polychrome contenait la collection d’armures de Napoléon III. Après la guerre de 1870, la collection fut entreposée au Louvre puis à l’Hôtel des Invalides. A l’autre bout de la pièce, au-dessus de la cheminée monumentale, on peut voir 9 statues de « preuses ». Viollet-le-Duc a fait représenter la reine d’Assyrie et de Babylone sous les traits de l’impératrice Eugénie. Dans la même logique, si vous voulez croiser cet incroyable architecte, il a laissé son portrait sur la façade de la chapelle. Le pèlerin de Saint-Jacques de Compostelle est en effet représenté sous ses traits !
Tarifs : gratuit le 1er dimanche du mois (comme tous les monuments nationaux) ainsi que pour les jeunes de moins de 18 ans, les 18-25 ans, les demandeurs d’emploi, les enseignants (avec le Pass education), les handicapés civils avec un accompagnateur par personne. Pour les autres : tarif individuel : 8 euros. Possibilité de commander en ligne (en même temps que le billet) le livre Itinéraires du Patrimoine au tarif de 8 euros (en plus du billet d’entrée). Dans l’actuel contexte sanitaire, il faut réserver ses billets en ligne sur le site : http://www.chateau-pierrefonds.fr/
Accès : Château de Pierrefonds, Rue Viollet-le-Duc 60350 Pierrefonds.Tél. 03 44 42 72 72 . En train : Paris gare du Nord => Compiègne : 52 minute sen TER.
Faire une pause à « L’embarcadère de Pierrefonds ». On y va pour manger des plats de brasserie (comme des moules frites), ou goûter (des gaufres, des crêpes). La vue sur le lac et le château est magnifique. Nous étions situés dans une barque réaménagée en table « posée » sur l’eau, très agréable… On peut aussi louer au même endroit des pédalos. Tarifs pour 30 minutes : adultes : 4,80 euros, enfant (-12 ans) : 3,70 euros. Etablissement saisonnier, ouvert tous les jours de mars à novembre (selon la météo). Pas de réservation. Location de pédalo www.lembarcadere-pierrefonds.fr Chaussée Deflubé. 60350 Pierrefonds. Tel : 09-52-80-12-26.
Se promener dans le village de charme de Saint-Jean-aux-Bois. C’est ici que Emile Carrara composa la mélodie de Mon amant de Saint-Jean chantée par Edith Piaf et plus récemment Patrick Bruel.
Un tournant de l’histoire de notre pays s’est joué dans un simple wagon-restaurant de la Compagnie des Wagons-lits, la voiture 2419D ! C’est en effet à l’intérieur que furent signés les armistices du 11 novembre 1918 et du 22 juin 1940. Un véritable lieu de mémoire à lui tout seul ! Aujourd’hui, on ne peut pas monter à bord mais on longe tout le wagon et l’intérieur est bien visible. Des étiquettes permettent de comprendre où étaient assis les plénipotentiaires en 1918.
Il a été ainsi réquisitionné pour pouvoir signer en toute discrétion l’armistice de la Première guerre mondiale, en pleine forêt de Compiègne, sous la houlette du maréchal Foch. Il est ensuite exposé dans la cour de l’école des Invalides de 1922 à 1927 puis revient dans la clairière de l’armistice. Pendant la deuxième guerre mondiale, la voiture est à nouveau sous les feux de la rampe : le 22 juin 1940, Hitler décide d’humilier les Français et leur fait signer l’armistice dans la même clairière qu’en 1918 puis fait transporter le wagon en Allemagne. Il est d’abord exposé à Berlin puis déplacé dans un camp de prisonniers d’Ohrdruf. Il sera finalement détruit par un incendie accidentel en 1945 dans une gare à proximité du camp. En 1950, le musée de l’armistice est reconstruit dans la forêt de Compiègne et un wagon de la même série, est installé et réaménagé avec les objets d’époque qui avaient été sauvegardés par le conservateur.
Le reste du musée :
Dans une pièce annexe, on peut découvrir à travers des jumelles des vues stéréoscopiques qui retracent en 3D les combats et les difficiles conditions de vie des soldats de la Première guerre mondiale. 800 images d’archives sont visibles par les visiteurs ! Des armes, des uniformes, de l’artisanat de tranchées (avec des bouts d’obus notamment) complètent l’ensemble. Enfin, la dernière partie du musée est consacrée à la marche vers la deuxième guerre mondiale et à l’armistice de 1940.
A l’extérieur : la clairière
Le char FT17 à l’entrée du musée.
Vous pouvez bénéficier d’une visite commentée sur votre smartphone en scannant le QR code présent au niveau du parking. Dans cet espace, des monuments ont été érigés en hommage aux victimes de la guerre notamment celui du maréchal Foch qui date de 1937. La Dalle sacrée, elle, fut inaugurée en 1922. Elle fut taillée dans le même granit que la tombe du soldat inconnu située sous l’Arc de Triomphe.
Infos pratiques :
Horaires : du 1er avril au 30 septembre : tous les jours de 10h00 à 18h00. Du 1er octobre au 31 mars : de 10h00 à 17h30. Fermé le mardi.
Tarifs : adultes : 7 euros, mineurs (de 7 à 18 ans) : 5 euros.
Accès : Route d’Aumont 60200 Compiègne. Tel : 03-44-85-14-18
Visiter le palais de Compiègne et son parc (à 15 minutes de la clairière de l’armistice).
palais de Compiègne
Visiter le château de Pierrefonds, à 30 minutes de la clairière de Compiègne.
Faire une pause à « L’embarcadère de Pierrefonds ». On y va pour manger des plats de brasserie (comme des moules frites), ou goûter (des gaufres, des crêpes). La vue sur le lac et le château est magnifique. Nous étions situés dans une barque réaménagée en table « posée » sur l’eau, très agréable… On peut aussi louer au même endroit des pédalos. Tarifs pour 30 minutes : adultes : 4,80 euros, enfant (-12 ans) : 3,70 euros. Etablissement saisonnier, ouvert tous les jours de mars à novembre (selon la météo). Pas de réservation. Location de pédalo www.lembarcadere-pierrefonds.fr Chaussée Deflubé. 60350 Pierrefonds. Tel : 09-52-80-12-26.
Vue sur le château de Pierrefonds depuis « L’embarcadère de Pierrefonds »
Se promener dans le village de charme de Saint-Jean-aux-Bois. C’est ici que Emile Carrara composa la mélodie de Mon amant de Saint-Jean chantée par Edith Piaf et plus récemment Patrick Bruel.
Voici un château que l’on visite en s’amusant ! Il s’agit d’un immense jeu de piste de 28 épreuves, énigmes ou défis qui allie adresse, logique et esprit d’équipe. Les enfants sont motivés par une histoire qui se découvre d’épreuve en épreuve. En suivant l’écuyer Willy et le chevalier Gauvin, elles permettent de parcourir l’immense espace extérieur (prés, espaces boisés, serre, etc…) mais aussi de pénétrer un peu dans le château.
Le circuit est très bien adapté aux familles, même pour les tous-petits (on peut y accéder en poussette). Les énigmes ou les épreuves ne sont pas trop compliquées ce qui permet aux enfants d’être les acteurs de cette sortie. Les plus jeunes seront heureux d’y croiser quelques animaux (poules, chèvres etc…) mais les plus grands devront se creuser les méninges pour les énigmes le plus difficiles !
Le parcours est assez long (2h30 à 3h) mais on ne voit pas le temps passer car on s’amuse et le site est très agréable.
Il est possible de pique-niquer sur place (des tables à l’ombre sont disséminées dans le parc) et d’acheter des sandwichs, boissons et des glaces à la boutique du château.
Conseil : prévoyez des chaussures fermées pour pouvoir profiter pleinement de toutes les activités (surtout les filets suspendus dans les arbres) et un parapluie ou un imperméable en cas de pluie car l’essentiel du parcours se fait en extérieur.
L’avis des filles :
Margaux : « C’est un peu comme une chasse aux trésors où l’on part à la recherche d’indices. J’ai bien aimé que cela raconte une histoire avec des effets sonores et que les épreuves soient très différentes les unes des autres (de la logique, des mini-jeux…). »
Chloé : « J’étais contente de retrouver les mêmes personnages qu’au château de Pons. Les épreuves sont variées : soulever des trappes, tirer sur des cordes, sentir les plantes du potager, avoir le sens de l’équilibre… A la fin, il vous faudra taper sur un écran tactile toutes vos réponses pour peut-être remporter votre diplôme ! ».
En complément (sur place) :
Escape game : il y a deux salles sur le thème de la sorcellerie. Voir site internet : escape-game-41.com
Audioguide gratuit via l’appli Izi travel pour en savoir plus sur l’histoire du château (à télécharger plutôt avant votre visite en cliquant sur « château de Rocheux » dans la liste).
Infos pratiques :
Ouverture d’avril au 1er novembre.
Tarifs : moins de 4 ans : gratuit, de 4 à 11 ans : 13 euros, à partir de 12 ans : 16 euros. Tarif spécial famille nombreuse.
Bon plan : si vous réservez par internet, vous obtiendrez une réduction de 2 euros sur le tarif enfants (11 euros au lieu de 13). Attention, les billets internet ne peuvent être utilisés qu’au château du Val de Loire (il existe en effet d’autres Châteaux des énigmes ailleurs en France).
Que faire à proximité ?
Visiter le château de Blois (voir notre article «Fréquenter la cour festive de François Ier au château de Blois »)
Visiter la maison de la magie de Blois (voir notre article «Une visite abracadabrantesque à la Maison de la magie de Blois »).
Pour info : il existe d’autres châteaux des énigmes. Nous avons aussi testé celui de Pons en Charentes-Maritimes (17) avec le même concept, qui avait aussi enchanté les enfants ! Il y en a aussi un dans les Pyrénées-Atlantiques (64) à Laas.
Le château de Blois, c’est une formidable façon de découvrir en une seule visite des siècles d’architecture de la fin du Moyen-âge au XVIIe siècle !
Plafond de la salle des Etats
La partie la plus ancienne du château date de la fin du Moyen-âge: elle contient la grande salle de justice, surnommée la « salle des Etats » de 30 mètres de long et 18 mètres de large. La voûte constellée de fleurs de lys est magnifique !
La mort de Charles VIII en 1498 fait du duc d’Orléans le roi Louis XII et de Blois la capitale du royaume. Il fait transformer le château préexistant en conséquence. Anne de Bretagne qu’il épouse en 1499 s’y installe avec lui. Leurs emblèmes s’exposent alors dans le château : le porc-épic pour lui et l’hermine pour la reine. La ville de Blois avec son nouveau statut change, accueille des hôtels particuliers de style Renaissance et voit se succéder fêtes royales et entrevues diplomatiques.
Aile François Ier
Plus tard, le roi François Ier modifie le château en s’inspirant de l’Italie : pilastres, loges, balcons, statues, ouverture sur les jardins… Mais l’élément le plus connu reste l’exceptionnel escalier à vis, un bon moyen pour le roi de se faire voir de tous ! Le château étant très vaste, il peut accueillir beaucoup de monde et parfois, du « beau » monde comme l’empereur Charles Quint invité par François Ier en 1539. Blois est un lieu de fêtes : bals, feux d’artifice, parties de chasse s’y succèdent. Mais c’est aussi un lieu d’enjeux politiques (signature d’un traité avec l’Angleterre en 1572) et de drames comme l’assassinat du duc de Guise ordonné par le roi Henri III en 1588. Catherine de Médicis y décède aussi, de maladie, quelques mois après.
Aile Gaston d’Orléans
Henri IV puis Louis XIII y séjournèrent fréquemment. C’est finalement le frère de Louis XIII, Gaston d’Orléans, qui lança la dernière phase de travaux. Il avait pour ambition de tout détruire mais finalement, faute de moyens suffisants, se contenta de rajouter une aile de style classique. Le comble, c’est qu’il ne finit jamais les travaux et termina sa vie dans l’aile de François Ier qu’il avait commencée à détruire.
Comme ailleurs, la révolution a beaucoup endommagé le château : la statue équestre de Louis XII ainsi que tous les emblèmes royaux furent détruits. Il échappe à plusieurs reprises à la destruction et est finalement cédé à la ville de Blois en 1810. Prosper Mérimée œuvra pour sa rénovation en 1844 confiée à Félix Duban complétée à la fin du XXè siècle pour effacer les destructions de la 2e Guerre mondiale.
La visite guidée « à toi la vie de château » :
chambre de la reine
En 1h15 elle permet d’avoir une bonne idée générale de l’extérieur et de l’intérieur du château. La visite est agrémentée par l’utilisation de la tablette qui reconstitue les décors d’époque. Réservation au 02 54 90 33 32 ou sur place (dans la limite des places disponibles). A partir de 6 ans. Tous les jours pendant les vacances scolaires à 14h30. Sans supplément sur le droit d’entrée pour les enfants / +3€ pour les adultes.
L’avis des filles :
Margaux : « Voir quatre époques dans un même château, ça c’est surprenant ! La visite guidée était bien adaptée pour les enfants car nous avons entendu des anecdotes, senti des parfums d’époque (même s’ils sentaient très mauvais !) ».
Chloé : « L’escalier en colimaçon m’a beaucoup impressionnée car il était à la fois à l’extérieur et à l’intérieur. Dommage qu’il ne reste qu’une salle de la partie du Moyen-âge. La guide nous a parlé des modes de vie de la Renaissance, ça changeait des visites habituelles ! J’étais déçue quand la visite s’est terminée ! ».
En complément :
L’appli « Guideez » : des jeux qui permettent en 12 étapes de découvrir le château (plusieurs niveaux de difficultés en fonction de l’âge des enfants).
Infos pratiques :
Tarifs(avec tablette histopad dans le prix) : 12 euros, réduit (étudiants, enseignants, familles nombreuses, à recherche d’emploi) : 9,5 euros, 6-17 ans : 6,5 euros. Billets combinés : Nous avons opté pour : « Maison de la magie + Château royal » : Adultes : 20 €, Tarif réduit : 16 €, Jeunes 6-17 ans : 10,50 €
Accès : 6 place du château, 41000 Blois. Parking « Château » à 200 m.
Que faire autour ?
Maison de la magie
Visiter la Maison de la magie (juste en face !). Lire notre article « Une visite abracadabrantesque à la Maison de la magie de Blois»
Manger une crêpe au Comptoir de Mamie Bigoude (au 5 rue Saint-Martin)
Visiter le château des énigmes (à 40 minutes en voiture de Blois, à Fréteval).
Vous êtes amateur de trucages, d’illusion et de mystère ? Alors, rendez-vous à la maison de la magie de Blois.
Vous serez peut-être accueillis par d’étranges créatures… d’immenses têtes de dragons qui sortent des fenêtres et crachent de la fumée. Impressionnant ! Sinon, guettez-les à la sortie, les monstres sortent toutes les ½ heures !
Nous avions visité ce musée il y a quelques années mais il est dorénavant refait à neuf et est devenu très attractif ! 2000 m2 pour plonger dans l’univers de la magie.
Harry Houdini
Une exposition permanente : on découvre tout d’abord dans la Rotonde des automates l’évolution de la magie à travers les âges, de la Grèce antique au XIXe siècle. Plus loin, au niveau de la passerelle, on y croise l’américain Harry Houdini et ses célèbres expériences comme ses évasions de malles remplies d’eau.
Mais le maître des lieux est ici Jean-Eugène Robert-Houdin (dont Houdini s’est d’ailleurs inspiré) qui est né à Blois en 1805. A l’origine horloger puis inventeur, certaines de ses innovations sont toujours utilisées comme le plastron des escrimeurs ou le compteur électrique.
Mais c’est surtout pour sa carrière de « magicien » qu’il est resté dans nos mémoires, notamment grâce à ses incroyables automates. En 1846, son spectacle a tellement de succès qu’il faut réserver des mois à l’avance ! Le roi Louis-Philippe a même souhaité avoir une représentation privée !
L’exposition temporaire :
Celle de l’été 2020 s’intitulait « Esprits fantômes » du XIXe siècle à nos jours. Dans une belle scénographie avec des extraits de films, des reconstitutions de décors d’époque sont abordés les thèmes du spiritisme, des tables qui tournent, des médiums… et leurs liens avec la magie.
Le spectacle :
Pendant 30 minutes s’enchaînent les tours, classiques mais très bien réalisés. Un foulard qui vole tout seul, une femme complètement entortillée, une autre décapitée à de nombreuses reprises… A la sortie, on est reste bluffés !
L’avis des filles :
Margaux : « J’ai adoré les dragons dehors, c’était très surprenant. A l’intérieur, les thèmes et la mise en scène étaient variés (des objets, des décors des vidéos à regarder). J’ai aussi beaucoup apprécié le spectacle notamment car il était muet. Les tours étaient très différents les uns des autres ».
Chloé : « C’est bien de connaître enfin les trucages de certains tours. Le spectacle était original. Parfois il faisait peur car j’avais l’impression que les femmes étaient torturées mais c’était génial ! ».
Le coin lecture :
La cabane magique : Houdini le magicien de Mary Pope Osborne aux éditions Bayard poche.
Infos pratiques :
Tarifs : Adultes : 11 €, Tarif réduit : 8,50 €, Jeunes 6-17 ans : 6,50 € Le prix d’entrée comprend la visite et le spectacle permanent annuel. Il existe aussi des billets couplés. Nous avons opté pour : « Maison de la magie + Château royal » : Adultes : 20 €, Tarif réduit : 16 €, Jeunes 6-17 ans : 10,50 €
Accès : Maison de la magie – 1, Place du château – 41000 Blois Tél. 02 54 90 33 33.
Parking : « château ».
Que faire autour ?
Crêperie Le Comptoir de Mamie Bigoude
Visiter le château de Blois (juste en face du musée de la Maison de la Magie).
Manger une crêpe au Comptoir de Mamie Bigoude (au 5 rue Saint-Martin)
Le château des énigmes (à 40 minutes en voiture de Blois, à Fréteval).
En complément :
Musée de la magie et des automates (Paris), voir notre article « Découvrir les secrets de Houdin au musée de la magie et des automates».
Un projet unique en Europe, celui de passionnés qui se sont lancés en 1997 dans la construction ex-nihilo d’un château-fort, avec les mêmes techniques que celles du Moyen-âge ! Le chantier est censé commencer en 1228, sous le règne du jeune Louis IX (futur Saint Louis). Le commanditaire de Guédelon se nomme Guilbert, seigneur de Puisaye, qui envisage, au vu de ses faibles moyens, de faire construire un « petit » château.
En réalité, le château est une pure fiction née dans la tête du propriétaire du château de Saint Fargeau. Le site de la forêt de Guédelon semble idéal pour y exploiter les matières premières : le bois de chêne, une carrière de grès ferrugineux et des réserves d’argile et de glaise.
La « cage à écureuil » permettant de hisser les pierres de construction
Et le pari est en passe d’être remporté. Après 25 années (contre 5 à 10 années au moyen-âge !), le chantier devrait être bientôt terminé, avec un donjon culminant à 28 mètres. Alors, ne tardez pas à y aller car quand il sera terminé, vous ne verrez plus les « oeuvriers » travailler !
Hormis le fait que cela soit devenu un sujet d’étude pour des historiens et des architectes de toute l’Europe, la visite est aussi très instructive pour les particuliers, petits et grands.
Elle donne un bon aperçu de la vie d’un petit châtelain du Moyen-âge mais aussi des techniques de construction qui sont aussi employées par les bâtisseurs des cathédrales.
La Visite:
Le château et les métiers de la construction:
Les visiteurs qui ont déjà vu le lieu il y a quelques années pourront constater l’évolution. Si vous le découvrez prochainement, vous pourrez voir un bâtiment bien avancé et donc visiter aussi l’intérieur qui reprend les éléments essentiels d’un petit château fort :
La cuisine
La Tour maîtresse (le donjon où vivait le seigneur et ses gardes)
La Tour de la Chapelle comprenant une salle de tir, une chambre et la chapelle,
Le logis seigneurial avec la cuisine, le cellier la salle de réception.
Ne cherchez pas le pont-levis, celui-ci est destiné aux châteaux des rois et aux villes ! A la place, vous passerez par un pont « dormant » (donc fixe).
Le tailleur de pierres
L’originalité réside aussi dans le fait de voir en direct les professionnels travailler. Une quinzaine de métiers sont nécessaires pour bâtir le château : On y découvre notamment les carriers qui extraient les pierres (il faudra 60 000 tonnes pour construire le château !), les tailleurs de pierre qui exercent leur talent sur des grès ferrugineux ou sur de la pierre calcaire ou encore les charpentiers (qui travaillent le chêne pour les portes, les ponts, les échafaudages ou les engins de levage).
Le village :
Chez le potier
C’est l’endroit où vous croiserez le forgeron (indispensable sur le chantier car sans lui il n’y a pas d’outils !) ou encore le vannier et le cordier qui nous prouvent que les végétaux sont très utiles pour fabriquer des paniers et des cordes.
La forêt et son moulin :
En empruntant un chemin à travers la forêt pendant 500 m, on part à la rencontre du meunier qui nous raconte la construction et le fonctionnement de ce véritable moulin à eau.
Infos pratiques :
Tarifs : adultes : 15 euros (14 euros sur internet), enfants (5-17 ans) : 12 euros (11 euros sur internet), gratuit pour les moins de 5 ans.
Le Pain sur la planche » : plats chauds, grillades, tourtes etc…
« Mistembec » : restauration rapide (salades, soupes froides, sandwichs…).
Il faut compter 4 h de visite si on veut tout voir et rencontrer tous les corps de métier
Attention les ouvriers déjeunent entre 13h et 14h (le chantier reste ouvert néanmoins)
Chiens tenus en laisse admis
Borne pour voiture électrique sur le parking
Accès/coordonnées : A deux heures de route, au sud de Paris. Route départementale 955 89520 Treigny – FRANCE +33 3 86 45 66 66 guedelon@guedelon.fr www.guedelon.fr
–Que faire autour ?
Visiter le château de Saint-Fargeau (à 10 minutes du chantier) : sa ferme, son spectacle historique, la visite aux chandelles le soir…
Arras, dans le Pas-de-Calais, n’est qu’à 1 heure de train de Paris (et 2 heures de voiture), donc c’est une destination idéale pour s’y rendre à la journée ou pour le week-end !
Qu’y voir en famille ?
– Des places superbes: notamment la Grand’Place et la place des Héros (en hommage aux résistants de la 2e guerre mondiale). Elles forment un ensemble très harmonieux de 155 maisons classées aux Monuments historiques détruites durant la Première guerre mondiale mais reconstruites à l’identique. Aujourd’hui encore, elles accueillent les marchés hebdomadaires (le mercredi et le samedi matin) mais aussi un incontournable marché de Noël.
– L’hôtel de ville : de style gothique flamboyant mais qui est en fait une copie datant de 1942.
A l’intérieur, n’hésitez pas à rendre visite à Colas, Jacqueline et leur fils Dédé, les « géants d’Arras ». Nés en 1891, ces paysans artésiens habillés à la mode du XVIIIe siècle ont subi eux aussi les bombardements des deux guerres mondiales mais ont été ressuscités en 1980, pour atteindre maintenant plus de 4 mètres de haut (ils en faisaient 6 à l’origine!). Ils continuent à défiler au moins une fois par an à l’occasion du 14 juillet et sont inscrits au titre de chefs-d’œuvre du patrimoine culturel immatériel de l’humanité à l’Unesco.
Le beffroi : cela vaut le coup de gravir quelques marches pour admirer à 75 mètres de hauteur le panorama sur toute la vielle ville.
Beffroi d’Arras
Visite libre tous les jours aux heures d’ouverture de l’office de tourisme. Fermé le 1er septembre, le 25 décembre, le 1er janvier et en cas d’intempéries. Tarif plein : 3,40 € – Tarif réduit : 2,30 €.
– La carrière Wellington :
Ce lieu de mémoire se situe … à 20 mètres de profondeur. C’est une carrière creusée par des soldats Néo-Zélandais durant la Première guerre mondiale pour préparer l’attaque surprise du 9 avril 1917 contre les troupes allemandes. Objectifs : faire diversion et à terme, atteindre la Belgique via les villes de Douai et de Cambrai.
Les « lits » de la carrière de Wellington
Le bilan de l’opération fut néanmoins mitigé : la bataille fit 120 000 victimes côté allemand et 150 000 côté britannique. 20 000 Allemands furent faits prisonniers et la ville d’Arras fut désenclavée.
Horaires d’ouverture : tous les jours de 10h00 à 12h30 et de 13h30 à 18h00. Fermeture exceptionnelle à 16h les 24 et 31 décembre. Fermée le 25 décembre, le 1er janvier et du 4 janvier au 22 janvier 2021 inclus.
La sortie vers le front dans la carrière de Wellington
La visite se fait avec un guide et est complétée par une vidéo. Le tour dure environ 1 heure.
Tarifs: Plein: 7,30 €, réduit (enfants et étudiants): 3,60 €
Accès: Rue Arthur Delétoille, Arras. 03-21-51-26-95
– Cité Nature :
Les thèmes de l’alimentation et de la santé à Cité Nature
Ce musée, dont la rénovation fut orchestrée par Jean Nouvel, est situé dans une ancienne usine de lampes pour mineurs. Il abrite aujourd’hui un centre tourné vers l’agriculture, l’alimentation, la santé et la nature. Le visiteur y découvre des expositions permanentes (sur le thème de la nature, de l’alimentation et de l’histoire de l’agriculture), temporaires et des jardins thématiques. Il y a aussi de nombreuses animations (voir l’agenda sur le site internet). Un endroit que les enfants vont adorer, où l’on peut découvrir la science tout en s’amusant !
Margaux et Chloé font leur marché à la Cité Nature d’Arras
Tarifs : adultes : 7€, enfants : 3 €, forfait famille (2 adultes et 2 enfants mini) : adultes : 5 € et enfants : 3 €.
Horaires : du mardi au vendredi : de 9h00 à 17h00. Samedi et dimanche : de 14h00 à 18h00. Fermé lundi et jours fériés.
– Visiter le centre historique minier de Lewarde : à 37 minutes en voiture, à l’est d’Arras.
– Faire du ski à Nœuds-les-Mines (62290, à 25 km au nord d’Arras) : le terril de Nœuds-les-Mines a été reconverti en station de ski. Il culmine à 129 m de haut. C’est la piste synthétique la plus vaste d’Europe ! Tarif : 10 euros, matériel compris ! Accès : Avenue du Lac, Noeux-les-Mines, +33(0)3.21.26.84.84, ski.loisinord@bethunebruay.fr
Votre petit dernier est fan de chevaliers ? Alors, partez aux Andelys, aux portes de Paris pour revivre la Guerre de Cent ans!
Le zoom historique :
Quand le roi d’Angleterre Richard Cœur de Lion choisit ce site, c’est parce qu’il est très stratégique: cette colline plonge sur un méandre de la Seine. Le but: bloquer le roi de France Philippe Auguste qui veut mettre la main sur la Normandie. Le chantier est titanesque: entre 1196 et 1198, 6000 ouvriers travaillent d’arrache-pied. Un record de rapidité! Il coûta une fortune, engloutissant une partie des finances du Royaume d’Angleterre: 12 000 £ contre environ 7 000 pour les autres châteaux de l’époque!
Après la mort de Richard Cœur de Lion, son frère, Jean-sans Terre, hérite du trône. En août 1203, Philippe Auguste installe un siège au pied du château avec 3000 soldats. Les Anglais, qui avaient accueilli les villageois des Andelys dans leur basse-cour, voient leurs réserves de nourriture diminuer dangereusement et décident finalement de les expulser. Pendant trois mois, ces derniers tentent de survivre dehors, dans le froid, vivant parfois de cannibalisme… En mars 1204, Philippe Auguste lance l’attaque (les Français comblent le fossé, enlèvent des pierres du château, mettent le feu…) et réussissent à prendre le château. Trois mois plus tard, les Français mettent la main sur l’intégralité du duché de Normandie.
Plus tard, le château fut repris par les Anglais pendant la Guerre de Cent ans. Il n’a ensuite plus vraiment de position stratégique et Henri IV le fait démolir à la fin du XVIe siècle. Il autorise les ordres religieux avoisinants à récupérer des pierres pour leurs constructions. En 1852, l’enceinte et le donjon reviennent à l’Etat.
Le donjon, aux murs de 5 m d’épaisseur!
Fenêtres à meneaux bordées de banquettes
Infos pratiques :
En programmant votre GPS, ne confondez pas avec le château Gaillard situé à Amboise ! Adresse : Chemin de Château-Gaillard, 27700 Les Andelys.
– Prix : 3,5 €, – 18 ans : 3 €. Prévoir de la monnaie car il n’est pas possible payer en carte bancaire !
– Horaires : Attention, ferme à l’heure du déjeuner ! D’avril à Novembre : de 10h00 à 13h00 et de 14h00 à 18h00. Fermé le mardi.
– Durée: en visite libre : entre ½ heure et 1h heure (si on prend le temps de lire les panneaux explicatifs à l’extérieur et à l’intérieur du château).
–Conseil : Vous pouvez vous garer sur le parking gratuit qui domine le château puis emprunter le sentier à pied pour atteindre le château (environ 10 minutes). Il y a un autre parking, en contrebas du château mais qui est plus petit.
Que faire à proximité ?
– Pique-niquer sur ce promontoire qui bénéficie d’une vue imprenable sur le château et la Seine
– Faire une randonnée le long du GR2. Le site est classé zone Natura 2000 et ZNIEFF (Zone d’Intérêt Faunistique et Floristique).
Claude Monet naît en 1840 à Paris et décède en 1926 en Normandie à Giverny où il vécut la moitié de sa vie. C’est sa rencontre avec le peintre Eugène Boudin qui va le « pousser dehors ». Pour certains peintres, la mode est dorénavant de peindre en extérieur, dans la nature. Mais cela ne plait pas à tout le monde ! Ses œuvres ainsi que celles de ses amis Pissarro, Sisley ou Renoir sont souvent refusées par les salons officiels. Il faudra attendre 1872 pour qu’apparaisse le nom de ce nouveau courant artistique, l’ « impressionnisme » du nom de son œuvre Impression, soleil levant.
Monet à Giverny :
Il achète la maison en 1890. Il y fit des travaux d’aménagement lui permettant d’accueillir sa grande famille (composée de 8 enfants) et ses amis dans une maison multicolore : une façade rose, une salle à manger toute jaune et une cuisine bleue !! Une vraie maison de peintre !
La salle-à-manger
Aujourd’hui le visiteur découvre tout d’abord le salon –atelier : c’est là où il aimait peindre (dans les premières années) et recevoir ses amis. Aujourd’hui, on peut y voir de nombreuses toiles accrochées au mur (des copies) comme à l’époque du peintre ainsi que 80% du mobilier initial. Emouvant !
Monet et les fleurs : une passion ! A côté de la maison, Monet planta dès les premières années une multitude de fleurs : des roses, des pivoines, des iris etc… Une explosion de couleurs ! Puis, il aménagea une deuxième zone, côté rivière. L’aménagement du jardin d’eau lui vint après en avoir vu un à l’Exposition Universelle de Paris en 1889. C’est ainsi qu’apparurent les fameux nymphéas (nénuphars) ! Il les aimait tant qu’il peignit cet espace 250 fois ! Les œuvres les plus connues les représentant se situent à Paris, au musée Marmottan. Elles sont gigantesques ! Après la Première guerre mondiale, il décida de les donner à la nation pour commémorer la fin de la première guerre mondiale.
Monet aimait tellement les fleurs qu’un jour, il a payé la mairie afin de goudronner la chaussée car la poussière soulevée par les voitures ternissait l’éclat de ses fleurs !
Pour prolonger la visite :
avec la visite du musée Marmottan à Paris (c’est là qu’on peut notamment voir Impression soleil levant et les Nymphéas). Des billets jumelés Giverny-Marmottan existent (en vente sur place uniquement).
Le coin des lecteurs :
Un livre pour enfants : Le jardin de Monet, de Lena Anderson et Christina Bjork, Casterman.
Le meilleur conseil est
sûrement celui de réserver vos billets en avance sur internet sinon il faut s’attendre
à faire environ 1h30 de queue aux beaux jours… Attention, les billets achetés
en lige ne sont ni remboursables ni échangeables (vérifiez la météo avant car
il serait vraiment dommage de visiter les jardins sous la pluie…).
C’est à un couple d’imprimeurs passionnés que l’on doit la
création de ce musée à l’automne 2018 aux portes de l’Essonne. Il retrace l’histoire
de l’imprimerie du XVè siècle à nos jours.
Des machines exceptionnelles jalonnent le parcours en
commençant bien sûr par la reconstitution de celle que Gutenberg a utilisée à
Mayence pour imprimer la Bible. On croise aussi la presse rotative Marinoni
dont un exemplaire se trouvait au pied de la Tour Eiffel lors de son
inauguration en 1889. Si vous êtes accompagnés d’un guide, celui-ci actionnera
parfois certaines de ces grosses machines, impressionnant !
Ce lieu fait aussi la part belle au livre et surtout à la BD
(il possède d’ailleurs un exemplaire de la
plus vieille BD de France).
Mais ce que les enfants apprécieront les plus ce sont les ateliers (accessibles aux adultes aussi). Il est préférable de les réserver en avance par téléphone. Les filles ont pu en tester trois : la calligraphie, la fabrication du papier et celle du « marbrage » de papier (magnifique !). En plus elles sont reparties avec ces bons souvenirs, de quoi faire de magnifiques papiers-cadeaux ou reliures de livres ! Le musée est aussi très pédagogique grâce à ses audioguides, à ses panneaux interactifs etc.
– Prévoir 2 heures pour bien tout visiter et tester les ateliers. Possibilité de pique-niquer à l’intérieur ou à l’extérieur (1 table).
Infos pratiques :
– Adresse: 70, avenue du Général Patton, 45330 Malesherbes.
– Horaires: De septembre à juin: du mardi au vendredi : 9 h–17 h 30, samedi : 14 h–17 h 30, dimanche : 10 h–17 h 30, Fermé le lundi (visite de groupe possible sur réservation). Fermé le 25 décembre – 1er Janvier – 1er mai. De Juillet et août : du mardi au vendredi : 10 h–18 h 30, samedi : 14 h–18 h 30, dimanche : 10 h–18 h 30, Fermé le lundi (visite de groupe possible sur réservation).
– Tarifs : Tarifs Entrée : adultes : 8 €,Enfants et jeunes (6-18 ans) : 4 €,Étudiants, demandeurs d’emploi, bénéficiaires RSA : 4 €,Forfait famille nombreuse : 20 €. Audioguide compris dans le prix.
Tarifs Entrée + visite guidée :Groupes adultes :
12 €/personne, Entrée + visite guidée + animation, Groupe adultes : 15 €/pers. Groupe
scolaire et périscolaire : 4 €/pers.