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Défendre la biodiversité dans l’expo « Le chant des forêts » au MAIF social Club (75)

Le lieu :

Le MAIF Social Club est un espace convivial au cœur du Marais, riche en propositions de toutes natures : des expositions, des projections, des débats, des ateliers, une boutique d’objets éco-responsables…

L’expo « Le chant des forêts » :

Saviez-vous que 80 % de la biodiversité terrestre mondiale est abritée par la forêt ?

Vous ferez forcément des découvertes en déambulant dans l’exposition qui s’organise autour de différentes thématiques : « la forêt enchantée », « la forêt des luttes », « soigner la forêt » et « agir contre la déforestation ».

Zoom sur quelques œuvres :

Les œuvres d’artistes se mêlent aux témoignages et aux travaux des acteurs de la défense de l’environnement.

  • L’entrée se fait par la cabane de l’artiste Tatiana Wolska fabriquée avec des branches trouvées dans les forêts franciliennes. Elle nous invite dans un univers où tout est permis : se reposer, se réfugier, observer, respirer, ressentir… Et vous, quelle sera votre expérience ?
  • La Canopée : Habituellement située au sommet de la forêt, elle est cette fois à nos pieds à travers la création d’Emilie Faïf, composée de multiples bouts de tissus (recyclés bien sûr). Une bonne entrée en matière, pour être immergé dans le thème dès l’entrée de l’expo !
  • Phobique des petites bestioles ? N’ayez crainte, l’immense araignée qui vous accueille n’est que fictive et porte même un nom plutôt romantique, « Songe d’hiver ». Florian Mermin a fabriqué celle-ci en branches de sapin de Noël. On découvre au passage, que dans la réalité, il y a 1690 espèces d’araignées rien qu’en France!
  • Desbosque : en traversant un couloir décoré de 28 hauts-parleurs fabriqués en cosses de maïs , on s’immerge dans les  luttes entre artisans de la déforestation et les populations autochtones victimes de celle-ci.

Le saviez-vous ? Rien qu’en Indonésie, 24 millions d’hectares de forêt tropicale ont disparu entre 1990 et 2015 pour laisser place à des palmiers à huile.

  • Orant # 5 : Ce petit garçon bleu est très vite devenu la mascotte de l’expo ! Il faut dire qu’avec son corps recouvert de perles à la façon camerounaise, il ne passe pas inaperçu ! Mis à part l’effet artistique qu’il produit, celui-ci passe un message d’espoir : celui de ces hommes qui replantent comme Thomas Sankara, ancien leader politique du Burkina Faso qui lança le premier programme africain de lutte contre la désertification et fit planter plus de 10 millions d’arbres en seulement 4 ans !
  • Forêt de plumes : nous sommes loin du Déjeuner sur l’Herbe de Manet ! En effet, ces fac-similés de nuggets font référence à l’élevage de poulets en batterie nourris par la monoculture de soja, première cause de déforestation dans le monde.

La scénographie immersive plaira aux petits comme aux grands et fait appel à tous les sens : la vue, l’ouïe (ex de bruit dans la clairière d’animaux, d’oiseaux), l’odorat.

On apprend sans s’en apercevoir, en jouant, en admirant !

Pour compléter l’expo sur place:

  • Le livret-jeu : il est disponible gratuitement à l’entrée (ou téléchargeable sur le site internet) et est de grande qualité !
  • Les cartes de l’expo (à partir de 12 ans) : un kit de jeu qui vous fera chanter, dessiner, mimer… pour découvrir le lieu de façon ludique !
  • Lunii (entre 3 et 5 ans) : pour la première fois au MAIF Social Club, la conteuse audio propose aux petits une balade contée immersive entre rêve et réalité. Demandez-la à l’accueil, le prêt est gratuit !
  • Ateliers enfants (à réserver sur le site http://www.maifsocialclub.fr)

Infos pratiques :

  • Accès : MAIF Social Club, 37 rue de Turenne, 75003 Paris.  Métro Ligne 1 (« St Paul), ligne 8 (« Chemin vert »), ligne 5 (« Bréguet-Sabin »)
  • Du samedi 1er octobre au samedi 22 juillet 2023. Horaires d’ouverture :
lundi10:00–19:00
mardi10:00–20:30
mercredi10:00–20:30
jeudi10:00–22:00
vendredi10:00–20:30
samedi10:00–19:00
Dimanche :Fermé
  • Tarifs : gratuit, sans réservation. Durée de la visite : environ ¾ d’heure ou davantage si vous complétez le livret-jeux !

Que faire autour ?

  • Le Musée Carnavalet (lisez notre article : « Plonger dans l’histoire de Paris au musée Carnavalet »)
  • Expo street art à l’hôtel de ville (lisez notre article « L’expo Capitale(s): 60 ans d’art urbain à Paris »).

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Publié dans Châteaux, musées, monuments

L’expo Capitale(s) : 60 ans d’art urbain à Paris

L’Hôtel de ville de Paris met à l’honneur plus de 70 artistes dont Banksy, Miss.Tic , JR … Allez-y vite !

Au XXe siècle, Paris n’a pas attiré que des artistes comme Picasso et Hemingway mais a aussi inspiré un mouvement trop souvent réduit à ses origines américaines : le street art. L’art urbain est un mouvement artistique qui regroupe toutes les formes d’art réalisées dans la rue ou dans des endroits publics : graffiti, pochoirs, stickers, dessin, peinture, mosaïque, installations, sculptures… Il est parfois discret ou au contraire monumental et très visible.

La visite se fait dans l’ordre chronologique et débute tout d’abord par les années 1960-1970. Les précurseurs s’appellent notamment Gérard Zlotykamien. Qui aurait pu croire que cet homme en costume trois pièces et attaché-case allait bomber sur le chantier de Beaubourg ?

Miss.Tic (1956-2022) leur emboitera le pas. C’est la première femme identifiée et reconnue en matière d’art urbain en France. Les fans de Mickey ont peut-être compris qu’elle avait emprunté son surnom à la sorcière de la célèbre revue qui tente par tous les moyens de voler l’or de l’oncle Picsou ! Dans ses pochoirs, elle allie souvent des silhouettes féminines, de courts poèmes ou des jeux de mots engagés ou lyriques. Elle fait de la Butte aux Cailles dans le 13e arrondissement son terrain de jeux.

Au début des années 2000, Paris devient une vitrine mondiale de l’art urbain et une destination incontournable. Les talents du monde entier viennent y montrer leur pratique.

Nos coups de cœurs :

Shepard Fairey alias Obey:

Il se fait connaitre dès 1989 par ses stickers et ses affiches. Vous connaissez sûrement son poster « HOPE » de Barack Obama lors de la campagne électorale de 2008. Il réalise dans le 13e arrondissement deux fresques dont «Liberté, Egalité, Fraternité » en réaction aux attentats et une autre place Stravinsky, près du Centre Pompidou.

JR :

Il se démarque rapidement en faisant des portraits de ses amis graffeurs et en les collant dans la rue. Depuis, il a fait des œuvres aussi monumentales qu’incroyable : il a « fait disparaitre » la pyramide du Louvre, décoré les Jeux Olympiques de Rio et a récemment réalisé à Paris une œuvre sur le thème du cinéma en illustrant Charlie Chaplin.

Banksy :

C’est le plus connu même si on ignore toujours aujourd’hui son identité. Ses œuvres sont très souvent subversives et parfois choquantes. A l’été 2018, il investit Paris et y réalise notamment La Petite fille de la porte de la Chapelle.

Dran :

Il est souvent comparé à Banksy pour ses œuvres qui jouent sur l’humour noir et ses critiques envers la société. Mais son trait se différencie pour se tourner vers le dessin aux allures enfantines tout en gardant un message percutant.

Il y a même quelques endroits instagrammables à la fin de l’expo créés par Seth et eL Seed. Parfaits pour un petit souvenir !

Pour les kids :

  • Livret-jeux (gratuit, distribué à l’entrée de l’expo)
  • En complément, sur le thème du street art : le musée en Herbe propose une visite guidée du 13e arrondissement (réservations sur www.museeenherbe.com).

Margaux : « Cette exposition sur le street art m’a transportée dans un univers rempli de couleurs ! »

Infos pratiques :

Que faire autour ?

  • Maif social club : pour découvrir l’expo « Le chant des forêts » (gratuit, jusqu’au 22/07/2023). 37 rue de Turenne 75003 Paris
  • Visiter le musée Carnavalet (lisez notre article « Plonger dans l’histoire de Paris au musée Carnavalet »!).