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Sur les traces des inventeurs au musée des Arts et Métiers (75)

Créé en 1794 par l’abbé Grégoire, le musée des arts et métiers est considéré comme l’un de plus anciens musées techniques et industriels au monde. A partir de 1798, le « Conservatoire » s’installe dans l’ancien prieuré de Saint-Martin-des-Champs. Les galeries – où logeaient les moines- ouvrent au public en 1802. Dès l’origine, le moyen privilégié pour transmettre les connaissances est la démonstration, tout d’abord à des techniciens et à des ingénieurs. C’est pour cette raison, que le musée possède à ce jour plus de 80 000 objets, dont de nombreuses maquettes appréciées pour leur rôle pédagogique. Aujourd’hui, il est intégré au CNAM , un lieu d’enseignement supérieur et de recherches, et continue toujours à enrichir ses collections.

La visite :

Après une longue période de travaux et une réouverture en 2000, le musée présente au visiteur plus de 2400 inventions réparties en 7 thématiques (instruments scientifiques, matériaux, énergie, mécanique, construction, communication et transports), dans cet ordre :

  • Le 2e étage : Les instruments scientifiques et les matériaux.

Notre coup de cœur de l’étage : le laboratoire de Lavoisier : Antoine-Laurent de Lavoisier (1743-1794) a donné à la chimie ses bases théoriques. Un siècle plus tard, ses découvertes contribueront à la naissance de l’industrie chimique. Turgot en avait fait la premier régisseur des Poudres et Salpêtre du royaume.

  • Le 1er étage : l’énergie, la mécanique, la communication et la construction

Le visiteur y découvre les énormes progrès liés à la révolution industrielle d’abord dans l’agriculture et le textile puis dans la métallurgie, les chemins de fer ou l’électricité.

Notre coup de cœur de l’étage : l’aéroplane de Clément Ader ! Ce drôle d’engin qui s’inspire d’une chauve-souris est achevé en 1897. Il mesure 16 mètres d’envergure et repose sur 3 roues. Il est actionné par deux moteurs à vapeur. Les ailes sont en soie et tiges de bambou. Lors des essais, l’avion parcourt quelques centaines de mètres mais le vent le fait brutalement basculer en brisant son hélice et ses ailes. Ader décide alors d’arrêter ses recherches d’avionneur et donne l’avion au Conservatoire des Arts et Métiers en 1903.

  • Le rez-de-chaussée : les transports

Notre coup de cœur de l’étage: l’église, un lieu magique ! Destinée aux « machines en grand », son décor polychrome vaut lui aussi le détour. Il illustre les figures de l’Agriculture et de l’Industrie.

Pour les kids :

Il y a plusieurs façons de découvrir le musée en famille:

  • Le musée propose des ateliers en famille (pour les 4-6 ans et les 7-12 ans, durée : 1h30). Les enfants découvrent les collections autour des thèmes de l’imprimerie, des jouets optiques, des images animées, de l’électricité statique ou encore de la photographie… Pendant les vacances scolaires (zone C, hors congés d’été), des stages d’une demi-journée (3 heures) pour les 7-12 ans avec un accompagnateur sont proposés autour de deux thèmes : initiation aux techniques de gravure sur plaque de zinc et découverte des techniques de fabrication du papier.
    Il existe aussi une découverte du musée grâce à une visite contée (pour les 4-6 ans, durée : 30 min), et des ateliers collaboratifs (« Les fabricateurs », à partir de 6 ans). 
  • Vous pouvez louer un audio-guide pour les 7-12 ans : les enfants y découvriront 34 objets au gré de leurs parcours ( 5€/ audioguide).
  • L’application « Mission inventions » (gratuite) : en cherchant les macarons jaunes vous découvrirez des informations supplémentaires, des anecdotes, des quiz… mais vous pourrez aussi collecter des bonus à échanger à la fin de la visite contre un petit souvenir à la boutique !
  • Enfin, des enquêtes-jeux sont à imprimer avant votre visite sur différents thèmes : « étonnant explorateur », « safari au musée », « musées en liberté »…   A télécharger gratuitement sur : http://www.arts-et-metiers.net/musee/les-enquetes-jeux-du-musee

Expo temporaire (jusqu’au 8 mai 2023) : «Permis de conduire ? »

Que voit-on ?

Un salon de l’automobile en miniature avec plein de modèles réduits, , une 4 CV en coupe pour tout comprendre du fonctionnement de la voiture puis un zoom sur la voiture autonome,d’impressionnants crash tests et enfin un espace consacré à la place de la voiture dans le cinéma.

En plus d’être intéressante, l’exposition est ludique : on actionne un levier de vitesse pour comprendre le système des vitesses, de nombreux écrans interactifs rendent l’exposition ludique.

En complément :

  • Des livrets du « jeune automobiliste »  (4-6 ans et 7-12 ans) sont disponibles gratuitement à l’entrée de l’exposition.
  • Course de voitures radiocommandées : samedi 6 mai et dimanche 7 mai 2023 de 10h à 18h00.

Infos pratiques :

Heures d’ouverture :

  • Mardi au jeudi : 10h – 18h
  • Vendredi : 10h – 21h
  • Samedi et dimanche : 10h – 18h
  • Fermé les lundis, le 1er janvier, le 1er mai et le 25 décembre.

Accès:

Musée des Arts et Métiers 60 rue Réaumur Paris 3e

Métro: lignes 3 et 11: station Arts-et-Métier, ligne 4: Réaumur Sébastopol

Parking Saint-Martin, 254 rue Saint-Martin, 75003 Paris

Tarifs :

  • Jusqu’au 7 mai 2023  (exposition temporaire et permanente) : plein tarif : 12 €, tarif réduit (étudiants, familles nombreuses) : 9€
  • Du 9 mai au 15 octobre 2023 (exposition permanente) : plein tarif : 9€, tarif réduit : 6€
  • Gratuité : jeunes de moins de 26 ans, demandeurs d’emploi, journalistes, enseignant.

Que faire autour ?

Madgolf : un minigolf indoor de 9 trous avec deux ambiances très immersives : californienne ou années 80 au choix !  137 bd de Sébastopol, 75003 Paris (Réservation vivement conseillée sur le site www.madgolf.fr)

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Une sortie ludique et pédagogique à Science expériences (75)

Ce nouvel espace de 850 m2 entièrement dédié à la science, a ouvert ses portes au cœur de Bercy Village à l’automne 2021.

Le concept :

C’est parti pour une heure et demie d’aventures ! Accueillis par l’hologramme d’Albert Einstein, vous évoluerez ensuite dans différentes disciplines (l’espace, la géologie, l’anatomie, la nature, la chimie ou encore la physique quantique) grâce à des moyens à chaque fois différents et immersifs comme la réalité virtuelle ou le mapping vidéo (cette technique ravira les enfants qui seront émerveillés de faire apparaitre des images au gré de leurs pas). Immergés dans une navette spatiale, plongés dans les profondeurs de la Terre ou dans les abysses de la fosse des Mariannes, téléportés, à devoir subir des décharges électriques ou à déguster des mets atypiques, voici un aperçu de ce qui vous attend !

Des médiateurs sont présents dans chaque zone pour vous donner quelques informations supplémentaires ou vous proposer des animations. Le visiteur ne participe néanmoins pas vraiment et est surtout un « spectateur ». Pour l’aspect scientifique, chacun y trouvera son compte :  les plus jeunes seront ravis d’observer les expériences scientifiques tandis que les plus âgés en apprendront davantage à l’aide des différents panneaux et vidéos qui jalonnent le parcours.

En option :

  • Possibilité de louer pour 1 € de plus un audioguide à l’entrée qui donne quelques informations supplémentaires ou des sons pour être davantage dans l’ambiance.
  • Les plus grands (plus de 8 ans) pourront aussi tester  l’«option Moon » (pour 6  € de plus), pour expérimenter la gravité lunaire. Equipé d’un casque à réalité virtuelle et harnaché à une structure qui monte à 4 mètres de hauteur, vous aurez l’impression de marcher sur la lune !  

L’avis des filles :

Lézard

Chloé : «C’était très bien car le thème des sciences est assez vague mais comme il y avait plusieurs parties, du coup , on ne s’ennuyait pas. J’ai beaucoup aimé qu’il y ait des animateurs à chaque thème, comme ça, on retient plus que quand on lit des panneaux, car ils nous expliquent. Celui que j’ai le plus apprécié, c’était la chimie car il nous montrait des expériences. A chaque thème, il y avait une nouvelle façon d’aborder le sujet, par exemple pour les planètes, c’était la réalité virtuelle, pour le corps humain des choses à écouter, à toucher et à sentir… et pour la nature, il y avait carrément, des choses à goûter, c’était un peu l’aventure ! En plus, il y avait des animaux (des poissons pour la mer, des lézards et des mille pattes pour le thème de la nature). »

Infos pratiques :

  • Accès : Science Expériences, 16 Cour Saint-Emilion, 75012 Paris. Métro ligne 14 Cour (Saint-Emilion), ligne 6 (Bercy).
  • Horaires : Lundi à mercredi 10h-20h, jeudi à samedi : 10 h00 à 23h00, dimanche : 10h20h.

 Réservation en ligne conseillée le week-end et pendant les vacances scolaires.

  • Tarifs : 3-12 ans : 11 €, tarif réduit (jeunes, personnes à mobilité réduite, retraités, enseignants) : 16 €, tarif adulte : 19 €, pack famille (2 enfants + 2 adultes = 50 €).
  • www.science-experiences.com

Que faire autour ?

  • La Cinémathèque (avec le musée Méliès) : 51 rue de Bercy, 75012 Paris
  • Manger dans l’un des nombreux restaurants de Bercy Village et aller au cinéma
  • Se promener dans le parc de Bercy (et aller à la Maison du Jardinage qui propose parfois des expositions et des ateliers).
Maison du Jardinage du parc de Bercy

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Au cœur de la culture bouddhique coréenne (75)

En quoi consiste la fête des lanternes (ou Yeondeunghoe) ?

La fête des lanternes fait partie de la culture coréenne depuis plus de 1000 ans. Elle prend tout d’abord naissance en Inde puis s’étend à la Chine et à la péninsule coréenne avec la diffusion du bouddhisme. En 1975, l’anniversaire de Bouddha fut désigné fête nationale. Depuis 2020, cet événement est inscrit sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité (UNESCO).

Projection de mapping vidéo

Le concept : des vidéos projetées dans toute une salle en forme de cube diffusent en continu des images mêlant tradition bouddhique et monde contemporain. Cette expérience immersive permet au visiteur de plonger dans l’univers coréen ! L’univers est féérique et poétique, une invitation à la contemplation !

Exposition sur la fête des lanternes en Corée

Tous les ans, cette fête donne lieu à une grande procession qui défile dans les rues à laquelle les spectateurs aujourd’hui de toutes confessions se mêlent. Cette très jolie exposition met en valeur des lanternes toutes différentes aux couleurs chatoyantes : des oiseaux, des dragons, des fleurs de lotus, des poissons, des pastèques… Elles sont confectionnées plusieurs mois avant la fête, en papier traditionnel. L’embrasement de ces dernières représente l’éveil de Bouddha et l’explosion de lumière vise à chasser les ténèbres qui oppressent l’humanité, répandant paix et sagesse dans le monde.

Autrefois, les lanternes étaient accrochées sur des « mâts de lanternes ». On installait une longue perche dans la cour de sa maison et on y attachait le nombre de lanternes correspondant au nombre de personnes du foyer.  Celles-ci sont aujourd’hui dans des temples ou utilisées lors des défilés.

La fabrication : Il faut tout d’abord confectionner une armature (à l’origine en bambou, aujourd’hui plutôt en métal) puis un moyen d’éclairage (ex : bougie puis ampoule) est installé à l’intérieur. Ensuite, du papier coréen est collé sur la surface.

L’avis des filles :

  • Chloé : «C’est une sortie qui m’a permis de découvrir la Corée du Sud, pays dont on parle moins en France que la Chine ou le Japon. La fête des lanternes a l’air très importante là-bas, l’univers est très coloré, très joli. Le mapping : ça nous a fait voyager, on avait l’impression d’y être car il y avait des projections partout autour de nous et une belle musique d’ambiance. C’était rigolo et interactif. En complément, il y avait des jeux sur des écrans pour découvrir l’alphabet coréen et des cartes en cadeau pour s’entrainer à écrire, cela nous a fait un bon un souvenir ».
  • Margaux : « Le Cube était super original : on était pieds-nus et on faisait apparaitre des images au gré de nos pas ! Tout cela au milieu d’images de la Corée et de musique locale. »

Infos pratiques :

  • Accès : Centre culturel coréen, 20 rue de la Boétie 75008 Paris. Métro Miromesnil (lignes 9 et 13). Tel : 01-47-20-84-15
  • Dates : Pour la projection de mapping vidéo : jusqu’au 9 septembre 2022, pour l’exposition sur la fête des lanternes, jusqu’au 16 septembre 2022.
  • Tarifs : Toutes les manifestations culturelles du centre sont gratuites. Néanmoins, il est vivement conseillé de réserver sur : https://centreculturelcoreen.mapado.com
  • Durée de la visite : 1 heure environ.

Que faire autour ?

Sur les Champs Elysées : pour l’Arc de Triomphe, le shopping et le cinéma !

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S’essayer au modelage au musée Bourdelle (75)

Qui était Antoine Bourdelle ?

Antoine Bourdelle

Ce futur sculpteur est né à Montauban en 1861. C’est auprès de son père menuisier qu’il apprend la sculpture sur bois. Il poursuit ensuite son parcours artistique en intégrant l’Ecole des Beaux Arts de Toulouse puis de Paris en 1884. C’est en 1885 qu’il installe son atelier impasse du Maine, où se trouve le musée actuel. En 1893, il est engagé par Rodin ce qui lui permet d’améliorer sa pratique et de mieux gagner sa vie en tant que praticien.

Il prend son envol à partir de la fin du XIXème siècle grâce à diverses commandes, notamment la façade du musée Grévin et des monuments aux morts. En 1900, il participe même à l’Exposition Universelle de Paris.

En 1910, c’est son œuvre Héraklès archer, qui le propulse au sommet. Elle sera reproduite de nombreuses fois, jusque dans les cahiers des écoliers ! Cela lui vaut d’être décoré de la Légion d’honneur.

Héraklès archer

En parallèle, il enseigne à Académie de la Grande chaumière et y forme de élèves qui deviendront célèbres comme Giacometti ou Maillol.

Dans les années 1920, il poursuit sa carrière en créant de grandes commandes officielles comme La France en 1925 ou le monument au général Alvéar pour Buenos Aires en 1926 !

Monument au général Alvéar

Antoine Bourdelle meurt en 1929 au Vésinet.

1949 : l’atelier de Bourdelle devient un musée et ouvre ses portes au public.

La visite :

Méconnu, ce petit musée mérite le détour ! Le parcours, entre jardin, maison personnelle, musée, atelier (fermé pour rénovation lors de notre visite) est très agréable. Il permet de découvrir toutes les facettes de cet artiste : ses sculptures bien sûr, mais aussi ses dessins, ses peintures et ses photographies.

Voici quelques œuvres « phares » que vous pourrez observer :

La première victoire d’Hannibal (1885 dans le jardin) : inspirée de l’œuvre de Flaubert qui narre dans Salammbô l’exploit du jeune carthaginois étouffant un aigle.

La première victoire d’Hannibal

La Vierge et l’Offrande (1919) : elle fut commandée par un industriel alsacien. Bourdelle prit pour modèle sa seconde épouse, Cléopâtre (une jeune élève grecque) et leur fille, Rhodia.

Héraklès archer : La scène évoque le moment où le demi-dieu extermine les oiseaux du lac Stymphale. Le dessin simplifié et strict de la tête prouve l’évolution du style de Bourdelle, moins académique. Une copie se trouve sur une place de Toulouse.

La France (1925) : cette œuvre est aussi visible sur le parvis du Musée d’art moderne de Paris.

Les activités :

  • L’atelier modelage. Après une visite contée, l’expérience se poursuit par un atelier modelage en argile sur le thème de la visite. Les enfants seront ravis de repartir chez eux avec ce petit souvenir fait de leurs propres mains ! Durée : 1h30. A partir de 4 ans. Tarifs : 7 € (plein tarif), 5 € (tarif réduit).
  • Visite contée (ex sur le thème de la mythologie). Durée : 1h30, à partir de 6 ans. Tarifs : 7 € (plein tarif), 5 € (tarif réduit).

Infos pratiques :

  • Adresse : Musée Bourdelle :  18, rue Antoine Bourdelle, Paris 15è. Tél : 01 49 54 73 73
  • Accès : Lignes 4, 6, 12, 13 : Montparnasse – Bienvenüe (sortie 2 – Place Bienvenüe)
    Ligne 12 : Falguière
  • Ouverture : Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h – dernière entrée 17h40. Fermé le lundi et certains jours fériés. En 2022, le musée sera fermé le 1er mai et le 25 décembre. Fermé le lundi.
  • Tarifs :
  • Collection permanente : gratuit
  • Activités culturelles :

Tarifs des visites-conférences, visites-découvertes, visites-animations, conférences et contes :Plein tarif : 7 €, Tarif réduit : 5 €

Tarifs des ateliers, parcours, visites-promenades, conférences et contes hors les murs : 
Plein tarif : 10 €, Tarif réduit : 8 €.

Que faire autour ?

  • Monter tout en haut de la Tour Montparnasse (cf notre article : « Paris vu du ciel… à l’Observatoire de la Tour Montparnasse »)
  • Se faire une toile dans l’un des nombreux cinémas du quartier
  • Musée de la Poste : 34 bd de Vaugirard, 75015 Paris.
  • Musée de la Libération de Paris/ Musée du général Leclerc/ Musée Jean Moulin : 4 Av. du Colonel Henri Rol-Tanguy, 75014 Paris
  • Se recueillir sur tombe de Bourdelle au cimetière du Montparnasse

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Pop Air, une expo sacrément gonflée ! (75) !

Ludique, onirique, artistique, voilà ce que vous promet cette expérience particulièrement originale à la Grande Halle de la Villette jusqu’à la fin de l’été 2022.

Le concept :

En collaboration avec le Balloon Museum de Rome, une quinzaine d’artistes internationaux se sont réunis pour vous proposer un projet d’art immersif. Plus de 5000 m2 d’espaces ont été organisés pour vivre une expérience colorée et musicale. Une plongée – au sens propre et figuré-  dans l’insolite, pour tous les âges !

Du 19 mai au 5 juin, Pop Air pourra aussi se vivre en version « augmentée » : l’artiste chorégraphe William Forsythe investira les lieux avec son White Bouncy Castle. Les visiteurs seront invités à tomber, rebondir dans cette grande création !

L’avis des filles :

Chloé : « C’est une exposition qui n’est pas ordinaire, à laquelle on participe. Au fil de l’expo, on traverse des mondes très différents. En plus, on découvre plein de choses, de nouvelles techniques… et c’est très amusant ! Il y a même des attractions où l’on peut jouer dedans comme la piscine à balles XXL ou le serpent géant. Nous avons même pu nous mettre en scène dans plein de décors sur le thème des ballons, cela nous a fait de supers souvenirs ! »

Margaux : «C’est un expo géniale ! Mon lieu préféré : la piscine à balles, j’ai adoré les jeux de lumières ! Chaque salle est différente, celle avec les bulles de fumée est très poétique, d’autres sont drôles ou sportives (comme le « Serpent rouge »). »

Infos pratiques: 

Dates/horaires : Du 14 avril au 21 août 2022. Ouvert 7 j/7. Lundi au vendredi de 14h00 à 20h00. Samedi, dimanche et jour fériés, vacances scolaires de la zone C : 10h00 à 20h00. A partir du 17 juin : nocturnes : les vendredi et samedis fermeture à 22h00.

Un « plouf » dans la piscine à balles!

Tarifs:

  • En semaine (du lundi au vendredi) :  tarif plein = 18€, tarif réduit (- 26 ans, personne en situation de handicap, demandeurs d’emploi) : 14 €, pack famille (2 adultes + 2 enfants de 4 à 11 ans) = 50 €, – 12 ans : 10 €, – 4 ans = gratuit.
  • Samedi, dimanche et jours fériés : tarif plein= 20 €, tarif réduit = 18 €, pack famille = 60 €, – 4 ans = gratuit

Lieu : Grande Halle de la Villette. Adresse : 211 Av. Jean Jaurès, 75019 Paris.

Accès : Métro ligne 7 Porte de Pantin, Tramway T3b Porte de Pantin, bus 75 et 151 station « Porte de Pantin ». Parking sud « Cité de la musique »

Que faire autour ?

  • Se promener dans le parc de la Villette
  • Tester Little Villette
  • Découvrir les dernières expositions de la Cité des sciences, participer à une session à la Cité des Enfants  (lisez notre article «Faire des expériences à la Cité des Enfants » ), visiter le sous-marin l’Argonaute (lisez notre article « Plongez sous la mer à bord de l’Argonaute »).

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Rendre visite aux Grands hommes au Panthéon (75)

Le zoom historique :

En 507, après sa conversion au christianisme, le roi Clovis fonde une première basilique destinée à abriter sa sépulture et celle de son épouse Clotilde. Ste Geneviève, qui avait protégé la ville des barbares y est inhumée en 512. Après sa mort, les Parisiens l’ont honorée pour qu’elle continue de protéger la ville.

En 1744, après une grave maladie dont il attribue la guérison à Ste Geneviève, Louis XV décide de consacrer à celle-ci un édifice religieux. Le projet est alors confié à l’architecte Soufflot. Pendant la Révolution française, en 1791, les députés décidèrent d’honorer des personnages importants après leur mort. L’église fut alors transformée en temple laïc. Au cours du XIXe siècle, le bâtiment changea plusieurs fois de fonction, tour à tour église Sainte-Geneviève ou panthéon des grands hommes… Depuis la mort de l’écrivain Victor Hugo en 1885, le Panthéon est définitivement consacré aux grands hommes de notre pays.  

L’extérieur, l’architecture :

Le projet architectural de Soufflot est une église qui puise dans différents registres : le gothique (pour sa nef voûtée et ses arcs-boutants), le byzantin (pour sa coupole), le classique mais surtout le gréco-romain (avec notamment son fronton triangulaire et ses colonnes corinthiennes).

La façade principale s’ouvre sur un péristyle monumental, inspiré du Panthéon de Rome. Elle est surmontée d’un fronton triangulaire qui représente la Patrie (au centre) donnant la Liberté et protégeant à sa droite les Sciences (représentées par de nombreux grands savants , des philosophes, des écrivains et des artistes) et à sa gauche l’ Histoire (représentée par les grands personnages de l’État et des étudiants de l’Ecole polytechnique).

La visite :

  • La crypte :

Il vous faudra peut-être commencer par celle-ci car elle ferme parfois avant la nef. Cette partie du monument est presque souterraine. Les caveaux sont répartis dans de longs couloirs ou galeries. A la porte de chaque caveau sont gravés les noms des grands hommes qui s’y trouvent : des dignitaires de l’Empire, de grands écrivains (Victor Hugo, Emile Zola, Alexandre Dumas), de grandes figures de la lutte pour l’égalité (Victor Schoelcher, Jean Jaurès, Aimé Césaire), des résistants (Germaine Tillion, Pierre Brossolette, Jean Moulin), des scientifiques (Pierre et Marie Curie). Joséphine Baker y entra le 30 novembre 2021.

Des bornes à l’entrée de chaque caveau proposent une rapide biographie de chaque personnage illustre.  Certains ont des caveaux plus impressionnants comme les philosophes Voltaire et Rousseau. Le cœur de Léon Gambetta, le fondateur de la IIIe République a été placé dans une urne dans le mur de l’escalier d’accès depuis le 11 novembre 1920 (le même jour que la cérémonie où le soldat inconnu a été inhumé à l’Arc de Triomphe).

  • Le niveau principal :

La coupole : elle s’élève à 67 mètres de haut. Elle est décorée d’une peinture représentant les grands personnages de l’histoire de France autour de sainte Geneviève.

La coupole

Le Pendule de Foucault : Au XIXe siècle, le scientifique Léon Foucault est venu au Panthéon pour faire une expérience démontrant que la terre tourne sur elle-même. Il a profité de la grande hauteur sous la coupole pour y fixer un pendule. Il est composé d’une boule de 47 kg suspendue à un fil très résistant. Le pendule se balance au-dessus d’une table ronde avec des traits – un cadran – qui indiquent l’heure. Il oscille toujours dans la même direction. Pourtant, si on revient à la fin de ta visite, on peut observer que le pendule n’indique plus la même heure ! Cela signifie que c’est le cadran, et donc la terre en dessous, qui tournent sur eux-mêmes.

La Convention nationale : Cette œuvre du sculpteur Sicard achevée en 1924 présente Marianne entourée des soldats de l’An II et de célèbres députés révolutionnaires.

Profitez-en pour monter tout en haut du monument pour accéder au « Panorama » (le surplus de 3,5€ en plus du ticket d’entrée vaut le coup), la vue est superbe! Vous pourrez y admirer les plus beaux monuments de Paris! Attention, le sommet n’est accessible qu’aux beaux jours, il ferme du 1er octobre au 31 mars.

Pour les kids :

Infos pratiques :

  • Horaires :

Du 1er octobre au 31 mars : de 8h00 à 18h00. Panorama fermé.

Du 1er avril au 30 septembre : 10h00 à 18h30. Panorama ouvert.

  • Tarifs :

Tarif individuel : 11,50 euros. Gratuit pour les moins de 18 ans, les 18-25 ans de l’UE, pass éducation, personnes handicapées et leur accompagnateur, demandeur d’emploi.

Tarif panorama : 3,50 euros (en plus du billet d’entrée), gratuit pour les bénéficiaires de l’entrée gratuite.

  • Accès :

Panthéon Place du Panthéon 75005 Paris.  Tél. : 33 / (0)1 44 32 18 00.

www.monuments-nationaux.fr

En transports en commun: Métro ligne 10, RER B (Luxembourg),Bus n° 21,27, 38, 82, 84, 85, 89.

En voiture: parking Indigo Soufflot-Panthéon, Parking Paripark Panthéon.

Que faire autour ?

  • Se balader dans le Jardin du Luxembourg
  • Visiter le Sénat
  • Boire un chocolat chaud à Choupinet, 58 bd St-Michel, 75006 Paris.

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Plonger dans l’histoire de Paris au Musée Carnavalet (75)

C’est le plus ancien musée de la ville de Paris ! Il ouvre en 1880, au cœur du Marais.

Un lieu chargé d’histoire :

En entrant par la rue de Sévigné, le visiteur découvre l’hôtel particulier des Ligneris (président du Parlement de Paris), un des rares témoins de l’architecture de la Renaissance,avec le Louvre. Au XVII ème siècle, il est vendu à l’épouse du chevalier Kernevenoy, surnommé « Carnavalet ». Ce nom déformé est ensuite resté dans la postérité. A partir de 1660 Mansart rajoute deux ailes au bâtiment initial. En 1677 la marquise de Sévigné s’y installe pendant 17 ans, trouvant enfin une demeure à sa convenance : « un bel air, une belle cour, un beau jardin, un beau quartier ». La ville de Paris racheta l’hôtel en 1866 pour en faire son musée et changea le nom de la rue en « rue de Sévigné ».

Portrait de Madame de Sévigné

La collection permanente :

C’est un musée immense ! Il contient plus de 625 000 œuvres de la Préhistoire à nos jours. Des peintures, des sculptures, des photos, des boiseries, des décors… Ces objets sont « authentiques », ont du vécu. On peut y voir notamment la montre d’Emile Zola ou des objets personnels de Marcel Proust.

La visite débute par la salle des enseignes. Il y en a des grandes, des petites, en fer forgé, en bois, en couleurs, des dorées… Un surprenant et très beau décor, témoignage de toute une galerie des métiers.

Le sous-sol est consacré à la période de la Préhistoire, de l’Antiquité et du Moyen-âge. Une pirogue de 5 mètres de long, des pièces en or et bien d’autres choses ont été retrouvées lors des travaux de Bercy à la fin du XXe siècle. L’occasion d’en savoir plus sur le peuple des Parisii ! Les Romains s’installent au Ier siècle avant JC, apportent leur civilisation, sans détruire celle des Gaulois : un plan de la ville en damier, des thermes et un amphithéâtre, c’est le début de « Lutèce ». Au IVe siècle, au moment où la ville se déplace à l’intérieur des remparts de l’île de la Cité, elle prend le nom de « Paris ».

Les XVIIIe et XVIIIe siècle : les salles de cet étage font partie de l’histoire du musée depuis sa création. Plusieurs décors ont été remontés à l’identique et témoignent de la décoration intérieure de riches hôtels particuliers parisiens. Les loisirs de l’époque sont bien mis en scène : la musique, les jeux de société, discuter…

Connaissez-vous les « folies » ? Ce sont des maisons de campagne construites par de riches Parisiens autour de la capitale. Elles disposaient souvent d’un grand jardin avec un cours d’eau, des ponts et des attractions. Parfois, elles étaient même ouvertes au public certains jours.

Salon Demarteau

Le musée est très grand et nécessite plusieurs heures de visite si l’on veut bien en profiter. Le plus simple est peut-être de cibler une période de l’histoire de Paris et d’y retourner pour voir la suite !

Pour les kids :

  • Le « parcours à hauteur d’enfant » offre un étiquetage visible par les plus petits et reformulé.
  • De nombreux dispositifs numériques (qui proposent des films d’animation, des petits jeux…) jalonnent le parcours.
  • L’application « musée Carnavalet », téléchargeable gratuitement, possède des commentaires adaptés aux enfants
  • Des formules spécialement pensées pour les enfants existent comme des contes, des visites-ateliers (ex « les enfants de Paris »).

Infos pratiques :

  • Accès :

23 rue de Sévigné 75003 Paris Tél : 01 44 59 58 58 https://www.carnavalet.paris.fr/

Transports: Métro ligne 1 : Arrêt Saint-Paul, ligne 5 : Arrêt Bréguet Sabin, ligne 7 : Arrêt Pont-Marie, ligne 8 : Arrêt Chemin Vert.

  • Horaires : Le musée est ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h
  • Tarifs : Les collections permanentes du musée sont gratuites et en accès libre, sans réservation. 

Que faire autour ?

  • Se manger un gâteau au salon de thé Le loir dans la Théière. Un esprit brocante dans un univers à la déco colorée! 3 rue des Rosiers, 75004 Paris.

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Pour le plaisir des papilles à l’Atelier des gâteaux, Paris (75)

Le concept :

Si vous ne savez pas cuisiner de délicieux biscuits, testez « L’Atelier des gâteaux » ! Ici, vous apprendrez à confectionner de succulentes pâtisseries, tout en apprenant des techniques infaillibles.                                                                  

Dès que vous arrivez, vous serez immédiatement plongé dans le thème des gâteaux, grâce à la petite boutique où vous pourrez acheter tout votre matériel de cuisine. Puis, vous pourrez profiter de l’atelier pour apprendre à cuisiner des macarons, des cupcakes, des layer cakes, des cakes design… au choix.

Pendant l’atelier, vous effectuerez la recette en binôme en suivant différentes étapes (fabrication de la base, glaçage, décoration…) et vous repartirez avec la recette et votre préparation dans une boîte à gâteau.

Les ateliers sont possibles à partir de 8 ans (avec un adulte accompagnateur) ou seul à partir de 12 ans.

Infos pratiques :

  • Accès :23-24 rue de l’Abbé Grégoire, 75006 Paris. Tel : 01-42-84-19-05. Mardi, mercredi, jeudi et samedi de 11h30 à 18h30 et vendredi et dimanche de 14h00 à 18h30. Fermé le lundi. Transport : métro saint Placide (ligne 4) ou Sèvres Babylone (lignes 10 ou 12).

  • Tarifs : 45 euros pour les moins de 16 ans.  50 euros pour les ateliers de 2h30 (ex : licorne, pâte à sucre, gravity cake notamment).
  • En complément, sur place : vente de gâteaux (à commander pour les plus gros), accessoires de pâtisserie.

Que faire autour?

  • Se promener au jardin du Luxembourg
  • Visiter le Sénat
Le Sénat au Jardin du Luxembourg

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Se faire peur dans les Catacombes de Paris

L’histoire des catacombes de Paris :

Sous l’actuelle place Denfert-Rochereau, on extrayait du calcaire dit « Lutétien ». Il fut exploité de l’Antiquité jusqu’au XXe siècle. Cette pierre a notamment servi à la construction des arènes de Lutèce, des thermes de Cluny ou encore de Notre-Dame de Paris. A la fin du Moyen-âge, l’extraction de la pierre devient souterraine. En 1777, sous le règne de Louis XVI, à la suite de plusieurs effondrements, les carrières sous Paris sont interdites et un service spécial, chargé de leur surveillance, est créé.

Le cimetière des Innocents dans l’actuel quartier des Halles, accueillait depuis le Moyen-âge la majorité des Parisiens. Mais au XVIIIe siècle, il devient saturé et entraîne des accidents sanitaires. En 1785, le conseil d’Etat du roi ordonne sa suppression.

Les autorités parisiennes décident alors d’un projet innovant : l’aménagement d’un ossuaire sous-terrain sous la plaine de Montrouge, dans les anciennes carrières de la Tombe-Issoire. Les premières évacuations ont lieu de 1785 à 1787. Le site est consacré « Ossuaire municipal de Paris » le 7 avril 1786 et s’approprie dès ce moment le terme mythique de « Catacombes », en référence aux catacombes de Rome.

Pendant la révolution française, les catacombes ont provisoirement servi de morgue pour les corps des personnes tuées lors des affrontements. À partir de 1809, les Catacombes deviennent accessibles au public.  Les transferts se poursuivent après la Révolution jusqu’en 1814 et reprennent de nouveau en 1840 lors des travaux d’urbanisme de Louis-Philippe et lors des chantiers haussmanniens de 1859 à 1860.

Les catacombes ont connu d’illustres visiteurs : le comte d’Artois (futur Charles X) en 1787, l’empereur d’Autriche François Ier en 1814, Napoléon III y descend avec son fils en 1860.

La visite :

L’accès aux galeries se fait en empruntant un escalier de 130 marches qui descend à 20 mètres de profondeur. Des couloirs longs et étroits suivent le tracé des rues (des plaques indiquent leur nom). Au bout de plusieurs de minutes de marche, on arrive enfin devant la fameuse expression de Virgile « Arrête, c’est ici l’empire de la mort ! ».

Dans les premiers temps, les ossements ont été jetés pêle-mêle par un ancien puits puis à partir de 1810, le lieu fut aménagé. Les os furent alors disposés de manière décorative avec des crânes et des tibias en façade -les os restants sont cachés derrière. Différentes plaques mentionnant des sentences ou des réflexions sur la fragilité de la vie humaine jalonnent le parcours.

La visite dure environ ¾ d’heure (davantage si vous louez un audioguide). Attention, il est difficile d’accès pour les poussettes et les fauteuils roulants. En bas, il fait frais (14°C) et humide, n’oubliez pas votre petite laine ! Le plus simple est d’opter pour des baskets.

Pensez à réserver à l’avance, le site est souvent plein, du moins le week-end.

L’avis des filles :

  • Margaux : « C’était une sortie très originale!
  • Chloé: « J’ai trouvé que ça faisait un peu peur mais il y a de la lumière donc cela rassure. Il y avait des messages assez effrayants… »

Infos pratiques:

  • Tarifs : Billets achetés en avance : Tarif plein : 29€ (audioguide inclus), Tarif réduit : 27€ (audioguide inclus), Tarif unique enfant (4 à 17 ans) : 5€t. Billets achetés sur place (attention, c’est souvent complet) ou en ligne le jour même : Tarif plein sans audioguide : 14€, Tarif enfant (- de 18 ans) : gratuit, audioguide en option : 5€ .
  • Accès : 1, avenue du Colonel Henri Rol-Tanguy (place Denfert-Rochereau) 
    75014 Paris. RER B, Métro 4 et 6 , bus 38 et 68 (arrêt Denfert-Rochereau), Parc de stationnement payant : 83 bd Saint-Jacques 75014 Paris
  • Horaires :

Du mardi au dimanche de 9h45 à 20h30, fermeture des caisses à 19h30. Les Catacombes sont ouvertes les 14 juillet, 15 août, 1er novembre et 11 novembre. Fermeture les lundis et certains jours fériés : 1er janvier, 1er mai et 25 décembre.

Que faire à proximité ?

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Se perdre dans l’expo street art « L’Essentiel »

Le concept :

Le décor : un ancien bâtiment de la Poste datant de 1965… Ce lieu désaffecté a connu plusieurs vies : il fut occupé par le passé par un centre de tri postal, un bureau de poste et même récemment par un centre d’hébergement d’urgence pour des femmes isolées et leurs enfants ! Bientôt reconverti en logements sociaux, il a été confié il y a quelques mois à l’association Art Azoï pour un sacré défi : se réapproprier les lieux juste le temps d’un été à la sauce street art. Un beau terrain de jeux de 2000 m2 pour 43 artistes ! Le nom de ce groupe n’a pas été trouvé au hasard …. Il fait référence au statut de « non essentiel » des artistes lors de ces derniers mois de pandémie. Les amateurs d’art urbain vont être servis : graffitis, collages, lettrages, créations optiques ou sculptures au programme ! Une belle expérience collective d’art éphémère !

L’art de représenter le rebond d’un ballon…

La visite :

Chaque heure, un petit groupe de 19 privilégiés pénètre dans le labyrinthe… On déambule dans cet immense dédale en compagnie d’une guide qui présente rapidement les œuvres (et il y en a beaucoup) mais on peut aussi s’écarter du groupe pour tout découvrir de façon plus autonome (ce qui est assez fun pour les enfants).

Voici quelques-uns de nos coups de cœur :

  • Fuzi est un illustrateur, graffeur, tatoueur parisien.  « The Pool » est une œuvre acrylique et spray aérosol
  • « L’envers du décor » de Psyckoze, un artiste français qui laisse son empreinte sur les murs du monde entier depuis 1984, notamment dans les carrières souterraines de Paris.  
  •  « Palimpseste » de Madame. Elle utilise différents matériaux comme le papier, le bois, le métal, le tissu pour les faire parler.  En mélangeant texte et images, elle appose ensuite de grandes affiches dans la rue.
Palimpseste » de Madame
  • Les œuvres de Berthet One, auteur de bandes dessinées français.
  • Coup de cœur des filles : « Fire Flower » de Stéphane Parain (bois, grillage, ouate, led)   Cet artiste parisien s’inspire de la sculpture classique, des décors de théâtre et de l’art urbain.
« Fire flower » de Stéphane Parain
  • Jean-Charles de Castelbajac :(« L’essence-ciel »), célèbre styliste, designer, directeur artistique de la marque Benetton.
JC de Castelbajac

L’avis des filles :

Chloé : « J’ai trouvé que de présenter des œuvres d’art dans un autre endroit que dans un musée, c’était très original. C’était fait avec plein de matériaux : du fil, du coton, des lampes, des photos, de la peinture… A chaque fois que l’on rentrait dans une pièce, on voyait une œuvre d’art différente, une par pièce. En plus, il y en avait au plafond, sur les murs, sur le sol, accrochées. Ce qui était étrange c’est que même quand c’était peint, on voyait le côté abandonné du lieu, cela donnait un air mystérieux ».

Margaux : C’était une sortie très colorée, les œuvres étaient très différentes et il y avait beaucoup d’espace! J’ai particulièrement aimé l’œuvre qui représentait un ballon en mouvement car le mouvement est difficile à représenter. Quant à la création Fire flower , elle était très surprenante! ».

Infos pratiques :

Horaires : Du 1er juillet au 29 aout 2021, Du mardi au dimanche de 10h00 à 18h00

Adresse : 11 square Alban Satragne 75010 Paris. Métro : Gare de l’est.

Tarifs : Gratuit sur réservation sur le site officiel : lessentielparis.fr

Le bon plan : si vous n’avez pas eu de place sur internet, vous pouvez vous hasarder à venir 10 minutes avant l’ouverture. Parfois certaines personnes ont réservé mais ne viennent pas. Ça vous laisse un petit espoir, car cette exposition est prise d’assaut !

Que faire à proximité?

Testez le concept du café céramique à La Papoterie (à 32 stations de métro de l’expo). Pour plus d’infos, lisez notre article: https://sortiespourenfantsiledefrance.fr/#:~:text=%E2%80%93%202019%20%3A%20un%20passionn%C3%A9%20d’,%E2%80%93%203%20salles%20!

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Peindre, déguster et discuter… à La Papoterie (75)

Niché au cœur du quartier Oberkampf, La Papoterie est un café céramique tout droit inspiré du Canada. Dans un univers chaleureux et convivial, on laisse facilement aller son imagination… 

Le concept :

Tout d’abord, on choisit sa pièce (de 8 € à 50 €): un bol, une tasse, une assiette, un cache-pot… 85% d’entre elles sont fabriquées en France par des artisans. Puis, on la décore avec les peintures de son choix (et il y en a beaucoup !). Attention dans le choix des couleurs, à la cuisson, ça fonce beaucoup mais le nuancier de la boutique vous montre tout !

Le plus :  on peut boire et manger un petit encas (tartines, quiches, planches…) ou un goûter pendant qu’on peinturlure!

Et après… il faut être un peu patient (un peu plus d’une semaine) le temps que la pièce soit émaillée et cuite pour la récupérer toute belle ! On peut alors l’utiliser normalement : manger, boire dedans… 

Sinon, on peut aussi commander un kit par internet qu’on fait tranquillement à la maison.

Il existe une formule brunch le dimanche matin à 10h00. Pour 49 €, la formule comprend : la nourriture, la boisson, une pièce à décorer au choix (à moins de 30 €)

L’avis des filles :

Margaux : « C’était génial ! Il y avait beaucoup de choix dans les supports, les couleurs et les techniques ainsi qu’un cahier d’inspiration pour trouver des idées ! C’est très original. En plus, on peut manger sur place et faire en même temps son activité. J’ai adoré souffler dans la paille pour faire des bulles de peinture ! »

Chloé : « On pouvait choisir notre support (j’en ai même découvert certains). Je pouvais tout réaliser moi-même (la couleur, les motifs) et on nous a même donné des méthodes que je pourrai reproduire plus tard. C’est facile, du coup même les plus petits pourront y arriver donc ça n’est pas décourageant. C’est bien mieux de faire soi-même que de l’acheter tout fait ! En plus, ce qu’on mange est super bon ! »

Et voici nos créations après la cuisson!!

Infos pratiques :

Contact: 13 rue Ternaux, 75011 Paris , Téléphone : 01-48-06-72-88  www.papoterie-cafe.fr  Métro : Parmentier / Oberkampf

bonjour@papoterie-cafe.fr

Horaires : mardi au vendredi : 14h00 à 22h00, Samedi et dimanche : 10h00 à 22h30

Il faut réserver pour être sûr d’avoir une place !

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Fabriquer sa médaille à la Monnaie de Paris (75)

La Monnaie de Paris est la plus ancienne usine de la capitale. Elle est installée sur le quai Conti depuis 1775 ! C’est ici que plus de 150 artisans fabriquent des pièces, des médailles, des objets d’art (plus de 300 000 objets par an !) mais pas les pièces de notre porte-monnaie qui elles sont fabriquées en Gironde.

Le musée :

Lors de la visite, on peut voir à travers des vitres différents corps de métiers et des artisans en train de travailler : le fondeur, le ciseleur, le graveur, l’émailleur etc…  On entre ensuite dans un espace sombre, comme dans une mine, pour mieux observer les différents minerais qui constituent nos pièces, notamment l’or, le cuivre, l’étain ou le nickel. Un peu plus loin, une grande salle présente l’évolution des techniques de frappe. On a pu tester la frappe au marteau qui était en place jusqu’au XVIe siècle. Le balancier puis la presse (à levier, à vapeur ou électronique aujourd’hui) remplacent peu à peu cette technique permettant une production plus régulière et plus importante.

Atelier Fabrique ta médaille !

Après une rapide visite du musée, place à la pratique pour reproduire les gestes du professionnel : dessin, estampage, gravure… On commence par crayonner sur du papier calque puis on reproduit l’image sur de la cire et enfin on place de la pâte à modeler sur celle-ci pour reproduire l’effet de la médaille. On repart avec son œuvre dans un bel écrin de la Monnaie de Paris, un beau souvenir et une belle expérience en famille !

A partir de 7 ans. Durée : 2 heures (½ de visite et 1h30 d’atelier). Tarif : 12€ par personne (incluant la visite du musée). A réserver en ligne sur le site : https://www.monnaiedeparis.fr/fr/activites-et-visites/activite-fabrique-ta-medaille

L’avis des filles :

Margaux :

« La visite était intéressante et ludique car on pouvait manipuler à certains endroits. L’atelier était très bien ! »

Chloé :

« Tous les jours, on voit des pièces de monnaie sans savoir d’où elles viennent. Dans ce musée, on découvre leurs matériaux et leur fabrication. J’ai aussi appris qu’on créait des médailles au même endroit. Le musée est magnifique, bien fait. J’aurais aimé que la visite dure plus longtemps. Grâce à l’atelier et aux différents outils mis à notre disposition, j’ai découvert la difficulté du métier et les différentes techniques de l’artisan. C’est amusant de repartir avec notre propre médaille et cela complète bien la visite ! »

Infos pratiques :

Adresse : 11 quai Conti 75006. Tél : 01 40 46 56 66

Boutique Monnaie de Paris : 2bis, rue Guénégaud, 75006 PARIS

Accès : MÉTRO : Pont Neuf (ligne 7), Odéon (ligne 4 et 10), Saint-Michel (ligne 4)

RER : Châtelet (RER A et B), Saint-Michel Notre-Dame (RER B et C).

BATOBUS : station Pont des Arts

  • En voiture : Parcs de stationnement aux environs :
    • Parking Harlay Pont Neuf : quai des Orfèvres, 75001 PARIS
    • Zenpark Saint-Michel : 4, rue des Grands Augustins, 75006 PARIS
    • Parking Mazarine : 27, rue Mazarine, 75006 PARIS
    • Parking Q-Park Rivoli Pont Neuf : 2, rue Boucher, 75001 PARIS

Horaires d’ouverture du musée: du mardi au dimanche de 11h à 18h. Nocturne tous les mercredis jusqu’à 21h. 

Horaires d’ouverture de la boutique : du mardi au dimanche de 11h à 19h. Nocturne tous les mercredis jusqu’à 21h.

Tarifs :

Tarif Plein : 12€, Tarif jeunes -26 ans: gratuit,  Premier dimanche du mois : gratuit

En complément :

  • Faites un tour à la boutique, en ce moment, il y a plein d’objets dérivés Harry Potter !
  • Flanez le long des quais pour fouiller dans les stands des bouquinistes
  • Prenez le goûter sous le pont Neuf et profitez du spectacle des bateaux sur la Seine

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Le top du street art à l’exposition « The world of Banksy » (75)

L’exposition immersive « Le monde de Banksy », ce street artiste mondialement connu, revient à Paris avec 100 œuvres réparties sur 1000 m2 !

Qui est Banksy ? Ou du moins, ce que l’on croit savoir sur lui…

C’est en Angleterre, dans les années 1990 que l’on commence à voir se multiplier des pochoirs  satiriques qui mêlent souvent poésie, humour noir et politique dans les rues de Bristol ou de Londres. Cette technique lui permet d’aller vite et d’éviter ainsi d’être pris en flagrant délit. En effet, on ne sait toujours pas quelle est son identité ce qui suscite de nombreuses spéculations.

L’expo :

L’expérience débute en sous-sol par l’œuvre la plus connue de Banksy : «Girl with Balloon» (« Petite fille au ballon »). Ce pochoir en noir et blanc, excepté le ballon en forme de cœur peint en rouge, apparaît en 2002, à Londres. Une reproduction a été mise aux enchères en 2018 mais au moment d’être adjugée pour plus d’un million d’euros, l’artiste britannique déclenche un mécanisme d’autodestruction qui déchiquète l’œuvre ! Banksy l’a renommée depuis «Love is in the Bin» (« L’amour est dans la poubelle ») !

On tombe ensuite dans les rues sombres et mal famées de New York. En octobre 2013, Banksy inonde la ville de ses œuvres, à raison d’une par jour (la quasi-totalité de celles-ci ont disparu aujourd’hui) mais le maire Michael Bloomberg réagit mal et veut à tout prix arrêter l’artiste ! Dans cette zone de l’expo, on déambule alors au son des sirènes de la police sans oublier tous ces rats qui font aussi sa marque de fabrique !

On embarque après à Londres sans oublier Paris avec la fillette recouvrant une croix gammée (vandalisée peu de temps après son apparition) mais aussi l’œuvre réalisée sur la porte du Bataclan en 2018 suite aux tragiques attentats de 2015 : « The Young Sad Girl» (« La jeune fille triste »). Découpée à la meuleuse et volée en janvier 2019, l’œuvre est finalement retrouvée en juin 2020, en Italie.

Un peu plus loin, le bourdonnement des hélicoptères nous plonge au Proche-Orient, à Bethléem où un mur a été élevé depuis 2002 par Israël en territoire palestinien occupé. De quoi attiser la créativité de Banksy. C’est là qu’il représenta la fillette au ballon et d’autres œuvres dont «Flower Thrower» (« Le lanceur de fleurs »). Ce pochoir figure un jeune homme masqué qui s’apprête à jeter un bouquet de fleurs à la place d’un cocktail Molotov. Cette peinture murale symbolise de cette manière, un appel à la paix entre Israéliens et Palestiniens.

Sur le même thème, on peut ensuite pénétrer dans une reconstitution de l’étonnant hôtel « emmuré », puisque telle est la traduction littérale de « Walled-Off Hotel ». Ce lieu, financé par l’artiste possède différentes catégories de chambres – du dortoir à la suite présidentielle. Vous n’y trouverez pas de télévision à disposition mais de la lecture et une vue imprenable sur le fameux mur. Depuis le mois de juin 2021, une réplique de cet hôtel vient d’ouvrir à Paris, juste à côté du lieu d’exposition, rue du faubourg Montmartre.

A l’étage se trouvent d’autres œuvres emblématiques dont celle des policiers qui s’embrassent  ou encore «Season’s Greetings» (« Joyeuses Fêtes ») peinte dans la ville industrielle galloise de Port Talbot en 2018. Cette œuvre représente un enfant debout à côté d’une luge, bras ouverts, qui tire la langue pour attraper des flocons de neige. Mais ceux-ci sont en fait de la cendre rejetée par une poubelle en feu. Beaucoup voient dans ce graffiti une dénonciation de la pollution de l’air.

Infos pratiques :

DATES/HORAIRES :  Du 1er juin 2021 au 31 décembre 2021

  • Mardi, mercredi et dimanche: de 10h00 à 19h (dernière entrée à 18h00)
  • Jeudi et vendredi: de 11h00 à 21 h00 (dernière entrée à 20h00)
  • samedi: de 10h00 à 21h00 (dernière entrée à 20h00)

LIEU :  Espace Lafayette-Drouot, 44 Rue du Faubourg Montmartre, 75009 Paris

ACCÈS : Métro : 7 Le Pelletier, Bus : 42, 48, 67, 74 et 85, Parkings : Ector Parking : 25 rue de Provence,  Interparking : 12/14, rue de Chauchat

TARIFS: Enfants de – 12 ans : 12€    Adultes : 14€

SITE OFFICIEL   www.espace-lafayette-drouot.com

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Paris vu du ciel… à l’Observatoire de la Tour Montparnasse (75)

Vous pensez sûrement tous connaître la Tour Montparnasse, le plus haut gratte-ciel de la capitale. Mais êtes-vous déjà monté à son sommet ? Nous, on a testé !

210 mètres de haut mais avec l’ascenseur le plus rapide d’Europe, ça va vite ! En 38 secondes, nous voilà déjà arrivés au 56e étage. Là-haut, on bénéficie d’une vue à 360 degrés sur tout Paris, l’occasion de découvrir ou de redécouvrir les principaux monuments mais sous un autre angle. Pour en savoir plus, des tables d’orientation tactiles ainsi que des bornes interactives sont installées. Depuis peu, on peut aussi tester le Timescope, une sorte de borne de réalité virtuelle qui permet  de remonter le temps ! On y découvre le Paris de l’Antiquité (Lutèce), du Moyen-âge et de l’Exposition Universelle de 1889,  quand la Tour Eiffel était rouge !

Infos pratiques 

Pour notre part, on n’y est restés environ 1 heure. Attention, pour accéder à la terrasse, au 59e étage, il n’y pas d’ascenseur mais seulement des escaliers.

Tarifs :

Adulte : 18€, jeunes (12-18 ans) et étudiants : 15€, enfant de 4 à 11 ans inclus : 9.50€, personne à mobilité réduite : 7.50€, gratuit pour les enfants de moins de 4 ans. Toutefois, un ticket est à retirer à la caisse.

Horaires :

365j/an, 7j/7. De 9h30 à 23h30, du 1 avril au 30 septembre. De 9h30 à 22h30 du dimanche au jeudi et de 9h30 à 23h du vendredi au samedi, du 1 octobre au 31 mars. La dernière montée en ascenseur 30 minutes avant la fermeture.

Accès :

L’entrée se fait au pied de la Tour, rue de l’arrivée.

Que faire à proximité ?

– Prendre un verre au 360 Café ou au plus chic Ciel de Paris

– Se faire une toile dans l’un des nombreux cinémas du quartier

– Faire du shopping rue de Rennes

– Visiter le cimetière Montparnasse où de nombreuses célébrités sont enterrées (comme Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Serge Gainsbourg, Charles Baudelaire, Man Ray, Marguerite Duras).

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Un petit air de Futuroscope, à Flyview… en plein centre de Paris !

Le concept :

Installé débout dans une machine futuriste, le jetpack, avec un casque de réalité virtuelle sur le visage, on embarque dans un voyage aérien. C’est parti pour une visite de Paris ou du monde à 360 degrés ! L’occasion de voir ou de revoir des monuments emblématiques de la capitale- notamment la cathédrale Notre-Dame du temps de sa splendeur- ou des paysages grandioses comme la Grande Muraille de Chine. Le gros plus, c’est que grâce aux drones, on peut voir des zones habituellement totalement inaccessibles.

On voyage, on rêve, on s’imagine très loin en quelques minutes seulement. L’effet est d’autant mieux rendu que la machine bouge, rendant ainsi l’attraction ludique pour petits et grands.

L’accueil est digne des aéroports les plus  prestigieux avec un hall de départ très smart et un personnel d’équipage en uniforme.

Nos impressions à la sortie :

« C’était génial ! »

– «Je veux refaire un tour ! »

«  ça donne  envie de voyager ! »

«  J’aimerais vraiment visiter la Chine, ça a l’air magnifique ! »

Infos pratiques :

– « Le survol de Paris » : pour survoler une vingtaine de monuments parisiens. Durée : 13 minutes. Prix : Tarif unique : 15€

  • Pack Famille : 50€ valable pour 2 adultes + 2 enfants jusqu’à 12 ans
  • Bon cadeau : 15€ valable 1 an à partir de la date d’achat
  • Tarif PMR : 10€ uniquement vendu en caisse

– « Le survol de Paris  et le bonus monde » : pour voir les monuments de Paris les plus célèbres et des panoramas grandioses du monde entier (pour ma part, gros coup de cœur pour l’archipel de Rajat Ampat en Indonésie). Durée : 18 minutes, prix :

  • Tarif unique : 19€
  • Pack Famille : 64€ valable pour 2 adultes + 2 enfants jusqu’à 12 ans
  • Bon cadeau : 19€ valable 1 an à partir de la date d’achat
  • Tarif PMR : 12€ uniquement vendu en caisse

– « La face cachée de Paris, l’impossible visite » : afin de visiter des lieux interdits au public comme les dessous de la colonne Bastille. Durée : 18 minutes, prix : Tarif unique : 19€

  • Pack Famille : 64€ valable pour 2 adultes + 2 enfants jusqu’à 12 ans
  • Bon cadeau : 19€ valable 1 an à partir de la date d’achat, Tarif PMR : 12€ uniquement vendu en caisse

L’Incroyable Survol de Paris + L’Impossible Visite : 25,50€ au lieu de 34€

L’Incroyable Survol de Paris & Bonus Monde + L’Impossible Visite : 28,50€ au lieu de 38€

– La taille minimum pour accéder à l’embarquement est : 1m20. Les personnes de moins de 12 ans doivent être accompagnées d’un parent ou tuteur lors de la visite.

– Possibilité de garder ses lunettes de vue dans le casque de réalité virtuelle.

– Tous les casques sont nettoyés entre chaque utilisateur.

FlyView Paris est ouvert 7j/7 tous les jours de l’année

  • Lundi de 14h30 à 19h
  • Du mardi au vendredi de 11h à 19h
  • Samedi, Dimanche de 9h30 à 19h
  • Vacances scolaires (Zone C) de 9h30 à 19h

 Accès : 30 rue du 4 septembre 75002 Paris, métro Opéra.
Tel : +33 (0) 1 83 62 12 36

https://www.flyview360.com/

– Que faire autour ?

Visiter l’Opéra Garnier (cf article « Faire des entrechats à l’Opéra Garnier »)

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Essayer de recoller les morceaux de Oggy (escape game à Paris)

Quand j’ai inscrit toute la p’tite famille à  l’escape game « Oggy prisonnier du temps », je me suis demandé dans quoi je nous avais embarqués. Bizarrement, la perspective d’être enfermée dans le noir avec des cafards ne m’emballait pas beaucoup… Car pour ceux qui ne connaissent pas le dessin animé qui a inspiré le jeu, de malicieux cafards passent leurs journées à toujours piquer la nourriture du chat Oggy… Bon, heureusement, ça ne s’est pas tout à fait passé comme ça….

Pourquoi y aller ?

– Car il y a peu d’escape games pour les plus jeunes. Celui-ci est proposé à partir de 6-7 ans. A partir de 13 ans en autonomie. 5 joueurs maximum.

– Pour les décors qui sont très réussis (4 salles différentes quand on arrive au bout)

– Pour partager une activité originale en famille. Le but étant de coopérer, de communiquer pour pouvoir sortir du jeu !

L’avis des filles:

Margaux (9 ans) : « C’était trop bien ! Quand on arrive, on est plongés dans un décor génial. Plein de petits jeux permettent de récupérer des bouts de Oggy. Les univers sont tous très différents ainsi que les énigmes. Ça m’a donné envie d’en refaire d’autres ! »

Chloé (7 ans) : « Il y avait beaucoup de suspens. Avant de rentrer et à l’intérieur parfois, j’avais un peu peur, que quelque chose se déclenche par exemple. Mais le principe est très sympa. C’était vraiment original et drôle ! ».

Il existe sur le même site deux salles :

Le Titanic (à partir de 12 ans) : il faut essayer d’éviter la noyade à bord du célèbre paquebot. Nous, on y est pas arrivés… Lire l’article dans la  catégorie « autres ».

– L’Atlantide (à partir de 10 ans): Vous serez coincés pendant 1h (ou moins si vous réussissez !) dans une grotte avant que le volcan ne se réveille… 5 joueurs maximum.

Possibilité de privatiser pour un anniversaire par exemple.

Que faire à côté ?

Se régaler dans la rue d’à côté au salon de thé « De belles manières ». 5 rue de Turbigo, 75001 Paris.

Infos pratiques :

Tarifs (pour » Oggy prisonnier du temps ») : 3 joueurs : 32 euros par joueur, 4 joueurs : 28 euros par joueur, 5 joueurs : 26 euros par joueur.

Accès: Majestic Escape Game : 2 rue Française 75001 PARIS.  Métros : Les Halles / Étienne Marcel. RER B (Châtelet-Les-Halles).

https://majestic-escapegame.paris/

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Tenir (un peu) compagnie à Marie-Antoinette à la Conciergerie (75)

En voilà un monument témoin d’une histoire riche et mouvementée !

Le zoom historique :

Au Moyen-âge : Tout commence sous Clovis, au début du VIe siècle qui en fait sa résidence (il a fait de Paris la capitale du royaume) et y meurt en 511. Puis, le lieu tombe dans l’oubli (il faut dire que Charlemagne avait déplacé la capitale à Aix-la-Chapelle). Alors, il faut attendre les Capétiens  pour que la ville et la Conciergerie retrouvent un peu de leur prestige d’antan. On doit à Philippe Auguste le début du pavage des rues aux abords du palais (tellement les odeurs étaient nauséabondes). Quant au roi Louis IX (le fameux Saint Louis), il fait construire la Sainte Chapelle pour contenir les reliques de la couronne d’épines du Christ (un record de vitesse puisque les travaux ne durèrent que 7 ans mais aussi un coût exorbitant car cette acquisition coûta  la moitié des revenus annuels de la couronne de France !). Philippe Le Bel (1268-1314) fit construire les tours qu’on peut toujours admirer aujourd’hui : la Tour César, la Tour d’Argent et la  Grand’salle.

Mais en 1328 éclate une révolte à Paris. Il faut dire que le contexte politique n’est pas fameux : le roi Jean II Le Bon est prisonnier des Anglais (on est au début de la Guerre de Cent ans). Les révoltés en profitent pour tuer deux conseillers du roi.

Aux Temps modernes : La fonction judiciaire va prendre petit à petit le dessus. Le plus souvent, la Conciergerie est un lieu d’incarcération temporaire, dans l’attente de son jugement et de son exécution. Elle peut s’enorgueillir d’avoir accueilli de vraies « stars » : Ravaillac qui a tué le roi Henri IV en 1610 qui fut soumis au supplice des « brodequins » (un instrument qui écrabouillait les jambes), la marquise de Brinvilliers dont le sympathique loisir était d’empoisonner ses proches, notamment son père et ses frères. Cela lui a valu d’être décapitée en place de Grève. Il y a aussi François Damiens qui tenta d’assassiner le roi Louis XV. Le roi s’en sortit mais pas lui… C’est écartelé en place publique qu’il finit sa vie….

Durant la Révolution française :

A cette période, le tribunal révolutionnaire s’installe dans la Grand’salle (ex salle du Parlement). Les débats étaient publics, les jugements sans appel.La prisonnière la plus célèbre est la reine Marie-Antoinette qui y passa les deux derniers mois de sa vie. En 1794, le tribunal révolutionnaire condamnait à mort 38 personnes par jour !

Après la révolution, le site continue d’exercer sa fonction de prison jusqu’en 1934.

La visite :

Elle permet de découvrir tout d’abord les salles médiévales, notamment la salle des Gardes avec son magnifique plafond à croisée d’ogives (fin XIIIe-début XIVe siècles). L’étage évoque plutôt le passé révolutionnaire du site avec des cachots de prisonniers.

Marie-Antoinette peinte par Vigée Le Brun

Lors de notre visite, en octobre 2019, nous avons aussi bénéficié d’une belle exposition sur Marie-Antoinette qui agrémentait bien le tout et donnait vie à l’immense salle des gardes.

Un « histopad » (loué à l’accueil pour 5 euros) est bien utile pour en apprendre plus et s’imaginer les décors de l’époque, le tout, de façon ludique. Les filles ont bien accroché :

L’avis des filles :

Avis de Chloé : « La visite était très bien grâce à la tablette qui reconstituait les lieux au Moyen-âge et au temps de la révolution. »

Avis de Margaux : « L’exposition Marie-Antoinette était intéressante, les vidéos amusantes et les robes très belles. J’ai apprécié aussi le principe de la tablette car on apprend des choses et en même temps on fait des petits jeux ».

Le coin lecture:

Marie-Antoinette, éditions Quelle Histoire, 5 euros.

Infos pratiques :

Expo « Marie-Antoinette, métamorphoses d’une image », jusqu’au 26 janvier 2020 avec des animations pour les enfants (visites contées, spectacle etc…).

Livret enfant gratuit à télécharger sur http://www.paris-conciergerie.fr/Explorer/Livret-enfant

Horaires : Ouvert tous les jours de 9h30 à 18h00 (sauf le 1er janvier et le 25 décembre).

Tarifs : gratuit pour les moins de 18 ans, plein tarif : 9 euros. Histopad (tablette) : 5 euros. Billet jumelé Conciergerie+ Sainte-Chapelle : 15 euros.

Accès : 2 boulevard du Palais, 75001 Paris. Tel : 01-53-40-60-80. Métro 4 (Cité), RERB et C (station Saint-Michel).

Renseignements sur http://www.paris-conciergerie.fr/

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Faire des grimaces au musée d’Orsay (75)

Le zoom historique :

Le site initial était une gare, inaugurée en 1900  lors de l’Exposition universelle. Elle desservait tout le sud-ouest de la France. Mais  avec des trains de plus en plus longs et l’électrification progressive des lignes de chemins de fer, les quais sont vite devenus trop courts et la gare fut abandonnée en 1939 seulement… Plus tard, elle servit de centre d’accueil des prisonniers à la Libération. En 1986 le musée ouvrit ses portes. C’est actuellement l’un des plus grands d’Europe. Il abrite  environ 4000 œuvres en permanence, caractéristiques de la période 1848-1914. Plus de 3 millions de visiteurs s’y pressent chaque année…

Le concept :

Les filles ont pu découvrir ce haut lieu de l’art du XIX e siècle. Comme le musée est vaste et que c’était  leur première visite, l’immersion s’est faite grâce à un atelier. Le principe : un créneau de 2 heures avec tout d’abord une visite guidée de ¾ d’heure dans les allées du musée sur le thème du jour (pour elles, « faire la grimace » avec notamment des caricatures de Daumier) puis dans une salle attenante, un atelier manuel d’une heure et quart. Pour ce sujet, des dessins étaient disposés pour éventuellement inspirer les enfants en complément de la visite. La première étape fut le dessin de la caricature puis dans un second temps, le modelage.

L’avis des filles :

Margaux : « A l’entrée, en haut de escaliers, il y a des sortes de jumelles qui permettent de « voir » comment était le musée du temps où c’était encore une gare. Il y a des commentaires audio et des bruits de fond tels que le tic-tac de l’horloge, le bruit des trains à vapeur… On comprend donc  bien toute l’agitation de la gare à l’époque».

Chloé : « J’ai trouvé cela étonnant que le musée se situe dans une ancienne gare. Les statues étaient très belles ainsi que le bâtiment. L’activité manuelle était très bien ».

En complément :

Le site internet du musée d’Orsay dédié aux plus jeunes : www. petitsmo.fr

Il présente de courtes biographies d’artistes présents à Orsay, leurs œuvres mais aussi une grande frise  pour avoir quelques repères chrono et des idées de parcours dans le musée à faire avec les plus jeunes (ex : « petites et grosses bêtes », « portraits de famille » …).

Infos pratiques :

  • Pour réserver une visite-atelier : Connectez-vous au site internet du musée d’Orsay (https://www.musee-orsay.fr/fr)  puis cliquez sur la catégorie « en famille ». Durée : 2h en tout (3/4 de visite et 1h15 d’atelier pratique).
  • Tarifs: atelier= 7 euros par enfant (sinon, entrée gratuite pour les moins de 18 ans ainsi que pour les détenteurs du pass education). Entrée gratuite pour les moins de 18 ans. Adultes: 14 euros (ou 11 euros si vous accompagnez un jeune de moins de 18 ans = billet « Enfant et compagnie »).
  • Accès: Musée d’Orsay 1 rue de la Légion d’Honneur 75007 Paris . Tel: 01-40-49-48-14 . Métro : ligne 12, station Solférino. RER : ligne C, station Musée d’Orsay. Parkings du carrousel du Louvre et Bac Montalembert
  • Horaires d’ouverture: Ouverture de 9h30 à 18h le mardi, le mercredi, le vendredi, le samedi et le dimanche de 9h30 à 21h45 le jeudi. Fermeture tous les lundis et les 1er mai et 25 décembre.

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Faire des entrechats à l’Opéra Garnier

Quelle jeune fille n’a pas rêvé de faire quelques pas de danse chaussée de ses  pointes sur le parquet de l’opéra comme les « petits rats » ?

Sans forcément assister à un spectacle, il néanmoins facile de visiter le lieu qui à lui seul fait déjà rêver.

Si la danse ne vous passionne pas, vous aimez peut-être les énigmes policières et c’est peut-être par ce biais que vous emmènerez vos enfants sur les traces du fameux Fantôme de l’Opéra de Gaston Leroux.

L’Opéra Garnier ouvre ses portes en 1875. L’impératrice Eugénie est aux anges : du multicolore, des sculptures à profusion, le style est bien clinquant, il ne ressemble pas vraiment à un autre, on va donc le nommer bien sûr le « style Napoléon III ». Néanmoins, aujourd’hui encore,  la magie opère et les enfants seront sûrement émerveillés par tant de richesses. De l‘or, des peintures, des sculptures, visibles aussi sur les costumes exposés à l’intérieur.

La salle de spectacle :

Il est intéressant d’imaginer qu’à l’époque, les spectacles ne se déroulaient pas comme aujourd’hui. Les lundis, mercredis et vendredis étaient réservés au « abonnés » qui louaient donc leur siège à l’année. Ils assistaient ainsi plusieurs fois par semaine au même spectacle mais venaient surtout pour être vus, n’écoutaient que peu les artistes, voire les dérangeaient par leurs conversations ! On pouvait même manger dans les loges où l’on tirait les rideaux ! Mais depuis la première guerre mondiale, on ne loue plus de loge à l’année.

Au XIX e siècle, les meilleures loges étaient celles situées au-dessus de la scène. Une pour le roi l’autre pour la reine, séparés. Comme ça, si l’un venait à être tué, il restait un survivant !

Et maintenant, levez les yeux. L’ancien plafond, noirci par les fumées des becs de gaz a imposé des travaux de rénovation. Ceux-ci furent commandés par le ministre André Malraux à Chagall en 1964. Faites-en un jeu avec vos enfants : quels instruments de musique reconnaissent-ils ? Quels monuments de Paris voire quels morceaux de musique (Le lac des cygnes, La flûte enchantée) ?

Plafond peint par Chagall

A défaut d’avoir croisé le fantôme de l’Opéra, ne repartez pas sans avoir vu sa loge, la numéro 5.

Derrière la scène, on trouve le « foyer de la danse ». Un lieu où un feu réchauffait la scène et où à l’entracte les messieurs venaient rendre visite aux danseuses !

Alors qu’aujourd’hui les places les plus chères sont situées en orchestre, à l’époque c’était le cas des loges. Dans l’orchestre, seuls les hommes pouvaient s’asseoir, les robes très encombrantes des femmes rendaient cela impossible !

Le Grand foyer : est un lieu de promenade à l’entracte qui a connu aussi quelques bals masqués. Un petit truc : de la peinture dorée orne la sculpture et non de la feuille d’or par souci d’économie !

Le  saviez-vous ?  La scène est en pente pour que les spectateurs puissent bien voir les têtes des artistes. Les salles de danse ont donc dû s’adapter et sont elles aussi en pente ! Dur dur pour les ballerines !

-Infos pratiques :

  • Escape game « Inside Opéra« : c’est ce que j’ai testé avec les filles. On cache notre identité sous des masques et on déambule dans tout l’opéra à la recherche d’indices pour résoudre une énigme en lien avec le fantôme de l’Opéra. Heureusement, des comédiens en costumes d’époque nous ont bien aidées! Tarif: 22 euros pour les enfants, 28 euros pour les adultes. Réservation en ligne sur https://www.operadeparis.fr/visites/palais-garnier/individuels/lescape-game-grandeur-nature-au-coeur-du-palais-garnier
  • Parcours ludique pour les enfants (1h) avec des jeux et un quiz final (5 euros).

– Adresse :

Palais Garnier, Place de l’Opéra, 75009.

Pour se rendre au Palais Garnier : 
Métro: Opéra, lignes nº 3, 7, 8
RER : station Auber, ligne A
Bus : lignes 20, 21, 22, 27, 29, 42,52, 53, 66, 68, 81, 95
Parking : Q-Park Edouard VII – Rue Bruno Coquatrix 75009 Paris (face au 23 Rue de Caumartin)

A lire :

  • Le fantôme de l’Opéra, Gaston Leroux
  • Pour les plus jeunes : 20, allée de la danse de Elizabeth Barféty.

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Croiser des stars au Musée Grévin (75)

Un vieux souvenir d’enfance… après une trentaine d’années écoulées, il fallait y retourner !

Un brin désuet, il a néanmoins gardé son charme du passé : son escalier de marbre de 1900, son théâtre et son « Palais des mirages » même s’il m’avait laissé un meilleur souvenir dans mon enfance (un peu longuet et un brin vintage le son et lumières…).

On côtoie toujours le temps d’une photo toute une galerie de personnages : des chanteurs (Aznavour et Hallyday), des humoristes (les Vamps), des acteurs (Luchini), des sportifs (Camille Lacour) et des personnages historiques (quelques rois de France) mais aussi de nouveaux venus : des cuisiniers (Anne-Sophie Pic, Pierre Hermé), des chefs d’Etat (Trump), un champion du monde (Mbappé) etc…

On sent que le musée essaye de se dépoussiérer en intégrant des personnages connus des plus jeunes (Le Petit Prince et Chat noir..) et même le plateau TV de The Voice. Ce sera donc à vous de vous installer dans les fauteuils et de voter !

La fin du parcours est plus lugubre, voire effrayante pour les plus jeunes (la transition après The Voice n’est donc pas parfaite) : inquisition, torture nous accompagnent vers la sortie…

Anecdotes :

  • Le palais des mirages est un son et lumières créé pour l’Exposition Universelle de 1900.
  • Deux fois par an, une commission propose une dizaine de nouveaux venus. Les personnalités doivent se rendre à 6 rendez-vous (les stars étrangères valident souvent leur évolution sur photographie).
  • Quant à la baignoire de Marat c’est celle où il a vraiment perdu la vie !

Infos pratiques:

  • Adresse : 10 Boulevard Montmartre, 75009 Paris. Tel : 01 47 70 85 05. Du lundi au samedi de 9h à 17h. Métros : Grands Boulevards/Bourse. Parkings indigo: 31B Rue Vivienne et parking Chauchat Drouot.
  • Tarifs : Formule « famille (4 personnes avec 2 adultes maximum) à partir de 17 euros par personne. Nombreuses autres formules sur internet  (https://www.grevin-paris.com/preparez-votre-visite)
  • Livret enfants (12 pages) avec des questions sur les personnalités et des informations sur la fabrication des personnages: 1euro à la caisse  ou à acheter lors de la commande sur internet. Livret adulte avec des anecdotes : 48 pages, 2 euros.
Le petit Prince de Saint-Exupéry