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Fabriquer sa médaille à la Monnaie de Paris (75)

La Monnaie de Paris est la plus ancienne usine de la capitale. Elle est installée sur le quai Conti depuis 1775 ! C’est ici que plus de 150 artisans fabriquent des pièces, des médailles, des objets d’art (plus de 300 000 objets par an !) mais pas les pièces de notre porte-monnaie qui elles sont fabriquées en Gironde.

Le musée :

Lors de la visite, on peut voir à travers des vitres différents corps de métiers et des artisans en train de travailler : le fondeur, le ciseleur, le graveur, l’émailleur etc…  On entre ensuite dans un espace sombre, comme dans une mine, pour mieux observer les différents minerais qui constituent nos pièces, notamment l’or, le cuivre, l’étain ou le nickel. Un peu plus loin, une grande salle présente l’évolution des techniques de frappe. On a pu tester la frappe au marteau qui était en place jusqu’au XVIe siècle. Le balancier puis la presse (à levier, à vapeur ou électronique aujourd’hui) remplacent peu à peu cette technique permettant une production plus régulière et plus importante.

Atelier Fabrique ta médaille !

Après une rapide visite du musée, place à la pratique pour reproduire les gestes du professionnel : dessin, estampage, gravure… On commence par crayonner sur du papier calque puis on reproduit l’image sur de la cire et enfin on place de la pâte à modeler sur celle-ci pour reproduire l’effet de la médaille. On repart avec son œuvre dans un bel écrin de la Monnaie de Paris, un beau souvenir et une belle expérience en famille !

A partir de 7 ans. Durée : 2 heures (½ de visite et 1h30 d’atelier). Tarif : 12€ par personne (incluant la visite du musée). A réserver en ligne sur le site : https://www.monnaiedeparis.fr/fr/activites-et-visites/activite-fabrique-ta-medaille

L’avis des filles :

Margaux :

« La visite était intéressante et ludique car on pouvait manipuler à certains endroits. L’atelier était très bien ! »

Chloé :

« Tous les jours, on voit des pièces de monnaie sans savoir d’où elles viennent. Dans ce musée, on découvre leurs matériaux et leur fabrication. J’ai aussi appris qu’on créait des médailles au même endroit. Le musée est magnifique, bien fait. J’aurais aimé que la visite dure plus longtemps. Grâce à l’atelier et aux différents outils mis à notre disposition, j’ai découvert la difficulté du métier et les différentes techniques de l’artisan. C’est amusant de repartir avec notre propre médaille et cela complète bien la visite ! »

Infos pratiques :

Adresse : 11 quai Conti 75006. Tél : 01 40 46 56 66

Boutique Monnaie de Paris : 2bis, rue Guénégaud, 75006 PARIS

Accès : MÉTRO : Pont Neuf (ligne 7), Odéon (ligne 4 et 10), Saint-Michel (ligne 4)

RER : Châtelet (RER A et B), Saint-Michel Notre-Dame (RER B et C).

BATOBUS : station Pont des Arts

  • En voiture : Parcs de stationnement aux environs :
    • Parking Harlay Pont Neuf : quai des Orfèvres, 75001 PARIS
    • Zenpark Saint-Michel : 4, rue des Grands Augustins, 75006 PARIS
    • Parking Mazarine : 27, rue Mazarine, 75006 PARIS
    • Parking Q-Park Rivoli Pont Neuf : 2, rue Boucher, 75001 PARIS

Horaires d’ouverture du musée: du mardi au dimanche de 11h à 18h. Nocturne tous les mercredis jusqu’à 21h. 

Horaires d’ouverture de la boutique : du mardi au dimanche de 11h à 19h. Nocturne tous les mercredis jusqu’à 21h.

Tarifs :

Tarif Plein : 12€, Tarif jeunes -26 ans: gratuit,  Premier dimanche du mois : gratuit

En complément :

  • Faites un tour à la boutique, en ce moment, il y a plein d’objets dérivés Harry Potter !
  • Flanez le long des quais pour fouiller dans les stands des bouquinistes
  • Prenez le goûter sous le pont Neuf et profitez du spectacle des bateaux sur la Seine

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Tout connaître du miel et des abeilles avec l’apiculteur René Vicogne à Verrières-le-Buisson (91)

En 30 ans, l’Europe a perdu 80% de ses insectes polinisateurs. Les principaux coupables : les pesticides ou encore le frelon asiatique. Les abeilles ont un rôle capital dans la fécondation de nombreuses plantes : en venant récolter le nectar et le pollen, elles passent d’une fleur à l’autre, transportant involontairement du pollen sur leur corps. C’est ainsi que fleurs sont pollinisées et les fruits produits.

René Vicogne : apiculteur, une passion !

René Vicogne exerce son métier d’apiculteur depuis 1985 à Verrières-le-Buisson où il a ouvert son rucher pédagogique. Il y reçoit environ 25 000 personnes par an, des écoliers, des enfants ou des familles. Mis à part les ruches du bois de Verrières, il s’occupe aussi de celles d’Eurodisney ! Il transmet régulièrement son savoir à des étudiants parisiens et va même parfois jusqu’en Afrique ! Il a été récompensé à de multiples reprises pour son travail , notamment au salon de l’agriculture de Paris.

La visite :

A l’extérieur :

On commence par découvrir le monde des abeilles dans leur univers, la nature.

L’abeille a un emploi du temps chargé au fil des saisons :

  • Au printemps : la ruche développe sa population. Les abeilles butinent le pollen, l’eau et le nectar.
  • En été, tout le monde travaille. Les butineuses retournent à la ruche et déposent le fruit  de leur récolte dans les alvéoles. Avec leurs ailes, les ouvrières ventilent et ferment les alvéoles avec de la cire pour protéger leur récolte.
  • En automne, la population d’abeilles diminue. Les faux-bourdons sont expulsés.
  • En hiver : les abeilles réduisent leur activité. Elles forment une grappe autour de la reine pour se réchauffer en consommant leur réserve de miel laissée par l’apiculteur.

Le saviez-vous?

Une reine pond jusqu’à 2000 œufs par jour !

En mai/juin, la ruche abrite jusqu’à 80 000 abeilles (ouvrières) !

Une reine peut être achetée très cher (René Vicogne en a acheté une récemment 400 euros !).

Les abeilles ne vivent que 45 jours et meurent après avoir parcouru 70 km !

Elles vont à 3-5 km de la ruche mais savent toujours retrouver leur maison !

La reine se nourrit uniquement de gelée royale

Le faux-bourdon (le mâle) n’a pas de dard pour se défendre.

Une ruche produit en moyenne 50 kg de miel par an.

Connaissez-vous les prédateurs des abeilles?

  • L’ours
  • Un grand papillon appelé Sphinx à tête de mort qui pénètre la nuit dans les ruches
  • Les rongeurs
  • L’hirondelle
  • Le pivert
  • Les fourmis qui tentent de récupérer la cire ou le miel.
  • Le pire : le frelon asiatique ! On peut fabriquer soi-même des pièges en plaçant dans une bouteille un liquide composé d’1/3 de sirop de cassis, de vin blanc et de bière.

A l’intérieur :

Différentes sortes de ruches

L’espace est plutôt dédié au miel et à sa fabrication. On y découvre les différents types de ruches à travers l’histoire et les pays. Saviez-vous pourquoi en Afrique les ruches sont en pierre ? Pour résister aux feux de brousse.

Le matériel de l’apiculteur et l’extraction du miel

  • Le chapeau sur lequel se place un voile noir pour éviter d’être piqué au visage 
  • Certains apiculteurs portent des gants mais beaucoup travaillent mains nues, comme René Vicogne qui est piqué environ 1000 fois par an !
  • L’enfumoir : une sorte de soufflet avec un long bec. Il dégage une fumée blanche pour calmer les abeilles.
  • De retour à la miellerie, les cadres de la ruche sont désoperculés. Avec un couteau spécial l’apiculteur enlève la fin de pellicule de cire qui bouche les alvéoles. Puis, les cadres sont mis dans un extracteur. Les cadres tournent alors autour d’un axe pour extraire le miel des cellules où ils vont tourner rapidement.
  • Le miel coule alors sur la paroi puis est filtré.
  • Il est ensuite transvasé dans un maturateur pendant 2 à 3 jours pour permettre aux impuretés et à l’air de remonter à la surface pour être éliminés.
  • Enfin, l’apiculteur peut mettre son miel en pot !

Dans la boutique de René Vicogne, on retrouve plein de produits issus du miel ou des fleurs : du pollen, différentes sortes de miel, du nectar, des bougies en cire, de l’hydromel, des bonbons, du savon… Plein de bonnes idées de cadeaux et de raisons de se régaler !

L’avis des filles :

Chloé: « Cette visite nous a appris plein de choses sur les abeilles, sur leur façon de vivre, de se reproduire et de se nourrir. En plus, nous avons appris comment l’apiculteur récoltait le miel et le mettait en pot. Donc tout cela était très intéressant. Et son miel est très très très bon ! »

Margaux: « C’est vraiment intéressant que cela soit un apiculteur qui fasse la visite., cela permet de mieux comprendre ce métier rare.  J’ai appris plein de choses sur les ruches et les abeilles ».

Infos pratiques. Où rencontrer René Vicogne ?

  • Au Rucher, au 90 bis rue d’Estienne d’Orves 91370 Verrières-le-Buisson

Visite gratuite sur rendez-vous au 01-60-11-50-94 ou au 06-86-22-89-41. Durée de la visite : environ 1h30. A partir de mi-mars

  • Au marché de Verrières-le-Buisson (91370)
  • Au marché fermier, le dernier samedi du mois, rue de l’église, quartier saint Saturnin, 92160 Antony.

Que faire autour ?

Plaque fabriquée par le potier
  • Aller faire un tour chez le potier (dans la rue d’à côté). Il travaille dans un ancien lavoir. Rien que pour le cadre, ça mérite un détour ! Le Lavoir, Céramiques Bernard Leclerc.  7 rue de Migneaux, 91370, Verrières-le-Buisson.
  • Se promener dans le parc de la Maison Vaillant, dans la même rue que le Rucher, 66 rue d’Estienne d’Orves, 91370 Verrières-le-Buisson

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Caresser les animaux à la ferme de Gally (Saint-Cyr l’Ecole,78)

Petit historique des fermes de Gally :

Au début du Moyen-âge, le domaine était exploité par des moines puis a servi de lieu de stockage pour les animaux qui venaient de Normandie avant d’être vendus aux Halles de Paris.

En 1684, la ferme fut rachetée par Louis XIV qui dédia partiellement le lieu à la chasse.

A partir de Napoléon Ier, le site retrouva définitivement sa fonction d’origine, l’exploitation agricole.

En 1906, l’ensemble fut classé Monument historique (en tant que dépendance du Grand Trianon).

Depuis un siècle, la famille Laureau continue à transmettre son amour de la terre et de la nature.

La visite de la ferme : durée 1h/1h30

Après avoir croisé Andalouse, un gros cheval de traie (850 kg quand même!) , les deux poneys Vanille et Chocolat et des ânes, on arrive dans une petite forêt. Il y a ici un petit circuit qui permet de découvrir le monde des insectes et des arbres à l’aide de panneaux explicatifs et de petits jeux.

En sortant de cette zone, on passe devant les moutons. La tonte ayant lieu au printemps, Chloé était un peu déçue de ne pas avoir pu caresser leur laine si douce. Il faudra revenir en hiver ! Mais elle s’est bien rattrapée dans l’enclos suivant où l’on peut rentrer. C’est celui des chèvres naines alpines qui sont très câlines et qui se laissent facilement caresser par les enfants. Chloé en a bien profité !

Enfin, on termine la visite par l’univers de la basse-cour : poules, cochons, lapins, paon…sont au rendez-vous !

Tous les weekends vers 17h30, les enfants peuvent assister au nourrissage et aux soins prodigués aux animaux.

L’avis de Chloé :

« C’est une bonne idée qu’il y ait un enclos spécifique où l’on peut caresser les chèvres ».

Infos pratiques :

Ouverture tous les jours de 10h à 12h30 et de 14h à 18h (dernière entrée à 17h30)
et le week-end et les jours fériés de 10h à 18h30. Réservation recommandée !

Accès :  Les fermes de Gally, cemin de Bailly, 78210 Saint-Cyr-l’Ecole

A compléter sur place par :

  • Une dégustation de glace à la sortie (de 14h à 18h)
  • La visite des labyrinthes (l’été uniquement)
  • Une soirée champêtre dans les labyrinthes l’été

https://www.lesfermesdegally.com/evenements/soirees-champetres-au-labyrinthe

  • La cueillette dans les champs de la ferme
  • Un atelier de fabrication de pain
  • Un brunch, un déjeuner ou un goûter au Café de Gally (à l’intérieur de la boutique)

Le coin lecture :

A la sortie, se trouve une boutique qui vend des produits locaux ou des livres sur la nature. Cette année, la maîtresse de Chloé leur a beaucoup parlé des insectes alors j’en ai profité pour lui acheter ce petit livre. Parfait pour prospecter dans le jardin !

Carnets de nature, Petites bêtes des jardins aux éditions Milan

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Jouer à Babyland (parc d’attractions, 91)

C’est le parc d’attractions familial par excellence ! Moi qui ne suis pas adepte de ce genre de lieux surpeuplés et aux tarifs prohibitifs, celui-ci je l’adopte !

Pourquoi y aller ?

  • Le site est à échelle humaine : on peut à peu près retrouver son enfant en moins d’1/2 h si on le perd (bon, OK, cela n’est pas le but, mais ça peut arriver !).
  • Le tarif est abordable
  • Le parking est gratuit
  • Le site est ombragé : il  y a beaucoup d’arbres et des tables permettent de pique-niquer (il n’est pas obligatoire d’acheter la nourriture sur place même s’il existe une buvette/snack).
  • Très convivial : pour certaines attractions, on actionne soi-même le manège !
  • Des attractions accessibles dès le plus jeunes âge (Zone « Babyland » avec : piscine à balles, structures gonflables, trampolines, petits manèges etc…). Mais il y a aussi des manèges à sensations  pour les plus grands (la zone « Amiland » ! Et de nouvelles attractions tous les ans !
  • Et surtout : pas de queue aux manèges !! ça, c’est le luxe suprême !

« j’adore Babyland car il y a moins de monde qu’à Disney et il y a de nombreuses attractions. Je vais vous décrire mes préférées :

L’avis de Margaux :

  • La rivière canadienne : le principe est d’être dans un bateau sur l’eau qui nous monte en haut d’une cascade tout doucement et au moment de descendre, ça va beaucoup plus vite ! Quand on arrive en bas, des jets d’eau détectent notre arrivée et nous aspergent !
  • Le Slalom : Il mériterait plutôt le nom de « la piste de luge ». Nous devons monter des tapis et arrivés en haut, on glisse sur un terrain bosselé.
  • La chevauchée fantastique : nous devons monter sur un cheval et se laisser  promener sur son dos.
  • Le Grand trampoline : c’est une immense aire où se trouvent plein de trampolines
  • Big apple : c’est un immense « petit train » en forme de chenille. Nous montons dedans à plusieurs  pour faire deux tours de manège où nous entrons et sortons d’une grosse pomme !

L’avis de Chloé :

  • Le magic farm : c’est comme une voiture qui traverse la savane et on peut se mettre de la musique.
  • Le renard : c’est une structure gonflable avec une tête de renarde et sa bouche s’ouvre et se referme. Le  but est de passer au travers sans se faire croquer !
  • Le petit train : on fait un petit tour et on voit des animaux (des faux mais c’est quand même bien)
  • La chevauchée fantastique : c’est un cheval qui peut faire du bruit, qui peut être énervé, se calmer. On voit des animaux comme des sangliers.

Infos pratiques :

– Horaires d’ouverture : d’avril à fin octobre. Fermé les jours de très mauvais temps. Voir le calendrier sur https://www.parcbabyland.fr/calendrier.html

-Tarifs: 14€ par adulte ou par enfant de + de 1,05 cm, gratuit pour les enfants de  -80 cm, 11€ pour les enfants entre 80 et 1,05m, 8€ pour les seniors de +60 ans et 9€ pour les handicapés.

– Accès : Parc BABYLAND, 214 route de Melun, 91280 Saint-Pierre-Du-Perray   Tel:  01 69 89 24, parcbabyland@orange.fr

Que faire à proximité ?

Se promener dans la forêt de Sénart ou la forêt de Rougeau.

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Revivre la guerre de Cent ans au Château-Gaillard (27)

Votre petit dernier est fan de chevaliers ? Alors, partez aux Andelys, aux portes de Paris pour revivre la Guerre de Cent ans!

Le zoom historique :

Quand le roi d’Angleterre Richard Cœur de Lion choisit ce site, c’est parce qu’il est très stratégique: cette colline plonge sur un méandre de la Seine. Le but: bloquer le roi de France Philippe Auguste qui veut mettre la main sur la Normandie. Le chantier est titanesque: entre 1196 et 1198, 6000 ouvriers travaillent d’arrache-pied. Un record de rapidité! Il coûta une fortune, engloutissant une partie des finances du Royaume d’Angleterre: 12 000 £ contre environ 7 000 pour les autres châteaux de l’époque!

Après la mort de Richard Cœur de Lion, son frère, Jean-sans Terre, hérite du trône. En août 1203, Philippe Auguste installe un siège au pied du château avec 3000 soldats. Les Anglais, qui avaient accueilli les villageois des Andelys dans leur basse-cour, voient leurs réserves de nourriture diminuer dangereusement et décident finalement de les expulser. Pendant trois mois, ces derniers tentent de survivre dehors, dans le froid, vivant parfois de cannibalisme… En mars 1204, Philippe Auguste lance l’attaque (les Français comblent le fossé, enlèvent des pierres du château, mettent le feu…) et réussissent à prendre le château. Trois mois plus tard, les Français mettent la main sur l’intégralité du duché de Normandie.

Plus tard, le château fut repris par les Anglais pendant la Guerre de Cent ans. Il n’a ensuite plus vraiment de position stratégique et Henri IV le fait démolir à la fin du XVIe siècle. Il autorise les ordres religieux avoisinants à récupérer des pierres pour leurs constructions. En 1852, l’enceinte et le donjon reviennent à l’Etat.

Le donjon, aux murs de 5 m d’épaisseur!

Fenêtres à meneaux bordées de banquettes

Infos pratiques :

En programmant votre GPS, ne confondez pas avec le château Gaillard situé à Amboise ! Adresse : Chemin de Château-Gaillard, 27700 Les Andelys.

– Prix : 3,5 €, – 18 ans : 3 €. Prévoir de la monnaie car il n’est pas possible payer en carte bancaire !

Horaires : Attention, ferme à l’heure du déjeuner ! D’avril à Novembre : de 10h00 à 13h00 et de 14h00 à 18h00. Fermé le mardi.

Durée : en visite libre : entre ½ heure et 1h heure (si on prend le temps de lire les panneaux explicatifs à l’extérieur et à l’intérieur du château).

Conseil : Vous pouvez vous garer sur le parking gratuit qui domine le château puis emprunter le sentier à pied pour atteindre le château (environ 10 minutes). Il y a un autre parking, en contrebas du château mais qui est plus petit.

Que faire à proximité ?

– Pique-niquer sur ce promontoire qui bénéficie d’une vue imprenable sur le château et la Seine

– Faire une randonnée le long du GR2. Le site est classé zone Natura 2000 et ZNIEFF (Zone d’Intérêt Faunistique et Floristique).

– Visiter la maison de Claude Monet à Giverny (voir article « Voir les Nymphéas -en vrai- à Giverny» en cliquant sur le lien: https://sortiespourenfantsiledefrance.fr/2019/08/01/voir-les-nympheas-en-vrai-a-giverny-27/

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Paris vu du ciel… à l’Observatoire de la Tour Montparnasse (75)

Vous pensez sûrement tous connaître la Tour Montparnasse, le plus haut gratte-ciel de la capitale. Mais êtes-vous déjà monté à son sommet ? Nous, on a testé !

210 mètres de haut mais avec l’ascenseur le plus rapide d’Europe, ça va vite ! En 38 secondes, nous voilà déjà arrivés au 56e étage. Là-haut, on bénéficie d’une vue à 360 degrés sur tout Paris, l’occasion de découvrir ou de redécouvrir les principaux monuments mais sous un autre angle. Pour en savoir plus, des tables d’orientation tactiles ainsi que des bornes interactives sont installées. Depuis peu, on peut aussi tester le Timescope, une sorte de borne de réalité virtuelle qui permet  de remonter le temps ! On y découvre le Paris de l’Antiquité (Lutèce), du Moyen-âge et de l’Exposition Universelle de 1889,  quand la Tour Eiffel était rouge !

Infos pratiques 

Pour notre part, on n’y est restés environ 1 heure. Attention, pour accéder à la terrasse, au 59e étage, il n’y pas d’ascenseur mais seulement des escaliers.

Tarifs :

Adulte : 18€, jeunes (12-18 ans) et étudiants : 15€, enfant de 4 à 11 ans inclus : 9.50€, personne à mobilité réduite : 7.50€, gratuit pour les enfants de moins de 4 ans. Toutefois, un ticket est à retirer à la caisse.

Horaires :

365j/an, 7j/7. De 9h30 à 23h30, du 1 avril au 30 septembre. De 9h30 à 22h30 du dimanche au jeudi et de 9h30 à 23h du vendredi au samedi, du 1 octobre au 31 mars. La dernière montée en ascenseur 30 minutes avant la fermeture.

Accès :

L’entrée se fait au pied de la Tour, rue de l’arrivée.

Que faire à proximité ?

– Prendre un verre au 360 Café ou au plus chic Ciel de Paris

– Se faire une toile dans l’un des nombreux cinémas du quartier

– Faire du shopping rue de Rennes

– Visiter le cimetière Montparnasse où de nombreuses célébrités sont enterrées (comme Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Serge Gainsbourg, Charles Baudelaire, Man Ray, Marguerite Duras).

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Découvrir les secrets de Houdin au musée de la magie et des automates (75)

Découverte d’un musée discret, au charme désuet, le musée des automates et de la magie !

Il s’agit en fait de deux musées en un : l’un à gauche où l’on découvre des automates du XIXè-début XXè siècle et l’autre dans la partie droite consacré à la magie.

Le visiteur se promène à sa guise et selon son rythme en allant d’une vitrine à l’autre. A un moment, nous sommes appelées pour une représentation de magie. Des tours simples, de grands classiques (avec des anneaux et des cartes) mais historiques, qui permettent de remonter aux premiers temps de la magie –ce qui est d’ailleurs un peu le concept de tout le musée qui fait l’éloge de Houdin et de Houdini. On y apprend en effet de la bouche d’un autre magicien, (et ancienne doublure Jean Gabin !) que Houdin est devenu magicien un peu par hasard : c’est grâce à une libraire qui s’était trompée dans la commande : en lui vendant un livre de magie au lieu d’un livre d’horlogerie, elle changea donc le cours de sa vie : il allait appliquer ses connaissances d’horlogerie à la magie ! La 2ème partie  du musée aborde en effet, les dessous de la magie, les objets truqués, les illusions d’optique.

L’avis des filles:

– L’avis de Margaux (9 ans): « Le visiteur est immédiatement plongé dans l’ambiance grâce au décor de l’entrée. J’ai aimé que l’on puisse actionner soi-même les automates en appuyant sur des boutons. Ils  étaient tous très bien faits. Certains représentaient des personnages connus (ex Mickey). Mais j’ai préféré la partie magie, notamment car il y avait un spectacle. C’est intéressant de pouvoir assister à des tours très anciens comme ceux de Houdin ou de Houdini, comme un héritage. On pouvait surtout voir des instruments ou des objets liés à des illusions d’optique. Du coup, placer dans le même musée les automates et la magie, c’est une bonne idée, ça va bien ensemble car les deux sont mystérieux ! »

L’avis de Chloé (6 ans) :  Dans la partie automates : « c’était impressionnant de voir que toutes ces manipulations arrivaient à faire bouger des personnages. Pas besoin de tourner de manivelle ! Dans un couloir, il y avait un tableau qui se déformait et se cassait tout seul. C’était très surprenant ! Partie magie : « Au début, j’ai eu un peu peur de mettre mes mains dans certains appareils puis après avoir testé j’ai été rassurée… J’ai pu aussi comprendre le principe de quelques illusions d’optique. »

INFOS PRATIQUES:

Accès: 11 rue Saint-Paul, 75004 Paris. tel: 01-42-72-13-26 https://museedelamagie.com/

Horaires: Mercredi, samedi et dimanche de 14h00 à 19h00. Ouverture quotidienne pendant les vacances de la zone C (hiver, printemps, automne et noël).

Tarifs : 14 euros pour les adultes, 10 euros pour les enfants (3 à 12 ans).

Stages de magie durant les vacances scolaires et cours de magie (adultes et enfants).

Formule anniversaire comprenant:


Visite du musée

Spectacle de prestidigitation

Cours de magie adapté à l’âge des enfants

Cadeau magique pour chaque participant (un tour de
magie qu’il va apprendre à faire pendant le cours)

Salle à disposition pour le goûter d’anniversaire*

Forfait 25 € par enfant (minimum 10 enfants). Les parents se chargent du goûter des enfants.

NB: Les enfants doivent être âgés au minimum de 6 ans.