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Découvrir l’histoire des animaux à la Grande Galerie de l’Evolution (75)

La visite :

L’aventure commence sous le roi Louis XIII qui acquiert un terrain à l’est de Paris pour y abriter un cabinet d’Histoire naturelle où sont conservées les toutes premières collections. En 1793, la Convention crée le Museum d’Histoire naturelle. La Galerie de zoologie est ouverte en 1889 peu après l’inauguration de la Tour Eiffel. Rénovée en 1994, elle porte sur l’évolution des espèces et la diversité du monde vivant. 7000 spécimens des mondes terrestres et aquatiques y sont conservés.

Plan:

Niveau 0 : « Les milieux marins » : dans une ambiance sous-marine, les spécimens exposés illustrent la diversité et les adaptations des espèces des milieux marins

Niveau 1 : « Les milieux terrestres » : c’est l’étage le plus connu ! Sous la lumière tamisée de l’immense verrière, on assiste à la parade des animaux naturalisés. La scénographie, très réussie, avec des jeux d’ombres et de lumières rythmés par les heures de la journée, met superbement en valeur les spécimens qui illustrent la diversité animale des milieux terrestres.

Niveau 2 : « L’homme facteur d’évolution » : guidés par des scientifiques tels que Cuvier, Buffon ou Lamarck, vous découvrirez les différentes théories de l’évolution à travers les âges.

Niveau 3 : « L’évolution de la vie »: sur le balcon supérieur, les mécanismes de l’évolution sont expliqués.

  • Ne ratez pas au 2e niveau la salle consacrée aux espèces menacées et disparues (compris dans le prix du billet). Cet espace abrite de précieux spécimens d’espèces éteintes peu après leur découverte par des explorateurs mais aussi des espèces actuellement en danger comme le tigre de Sumatra.

En complément :

  • Vous pourrez aussi compléter la visite en testant « La Galerie des enfants » (en supplément). Cet espace ludique de 530 m2 dédié aux 6-12 ans (accompagnés d’un adulte) leur permet d’explorer, de toucher, d’observer tout en apprenant ! L’espace se divise en différentes zones : Paris, la rivière, la forêt tropicale brésilienne pour finir par une approche dynamique de la planète où chacun est invité à réfléchir à sa propre interaction avec l’environnement.
  • Animation sur la faune africaine (compris dans le billet): Une découverte, en compagnie d’un animateur scientifique de la faune africaine au travers de la diversité des pelages, des cornes et des plumages. Tous les jours pendant les vacances de Noël et d’hiver et les mercredis et les week-ends du 4 janvier au 19 février 2023 (sauf le 7, 8 janvier et 11, 12 février) puis du 8 au 19 mars 2023. Vacances d’hiver : tous les jours du 20 février au 5 mars (sauf les 24, 25 et 26 février). 14h, 15h et 16h. Durée : 20 minutes, dès 6 ans. Rendez-vous au niveau 1 de la Grande Galerie de l’Évolution.

Infos pratiques :

  • Ouverture : tous les jours (sauf le mardi) de 10h00 à 18h00. Fermeture exceptionnelle : le 25 décembre, le 1er janvier et le 1er mai.
  • Accès : 36 rue Geoffroy-Saint-Hilaire, 75005 Paris. Tel : 01-40-79-56-01
  • Tarifs:

Grande Galerie de l’Évolution : 10 € Tarif plein, 7 € Tarif réduit, gratuit pour les jeunes de moins de 25 ans de l’UE

Exposition temporaire + Grande Galerie de l’Évolution : 13 € Tarif plein, 10 € Tarif réduit

Galerie des Enfants + Grande Galerie de l’Évolution : 13 € Tarif plein, 10 € Tarif réduit

Que faire autour ?

-Dans le reste du Jardin des plantes :

  • Les serres tropicales (Plus d’infos dans notre article « Les Grandes serres du Jardin des plantes »).
  • Se balader dans le jardin. Profitez des vacances de Noël pour découvrir les Mini-Mondes lors d’une promenade nocturne féérique ! Jusqu’au 15 janvier, sur réservation, de 15 € à 17€.
  • Faire un tour à la Galerie de Paléontologie et d’anatomie comparée. Pour les fans de squelettes et de fossiles de dinosaures !
  • La ménagerie pour son petit zoo.

-Visiter la mosquée de Paris et déguster de délicieux gâteaux orientaux !! Juste en face  (adresse : 39 rue Geoffroy-Saint-Hilaire 75005).

Le Panthéon

-Le Panthéon  (Plus d’infos dans notre article « Rendre visite aux Grands Hommes au Panthéon »). Place du Panthéon, 75005.

-Le musée de Cluny (Plus d’infos dans notre article « Caresser la licorne au musée de Cluny »). 28 rue de Sommerard, 75005 Paris.

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Défendre la biodiversité dans l’expo « Le chant des forêts » au MAIF social Club (75)

Le lieu :

Le MAIF Social Club est un espace convivial au cœur du Marais, riche en propositions de toutes natures : des expositions, des projections, des débats, des ateliers, une boutique d’objets éco-responsables…

L’expo « Le chant des forêts » :

Saviez-vous que 80 % de la biodiversité terrestre mondiale est abritée par la forêt ?

Vous ferez forcément des découvertes en déambulant dans l’exposition qui s’organise autour de différentes thématiques : « la forêt enchantée », « la forêt des luttes », « soigner la forêt » et « agir contre la déforestation ».

Zoom sur quelques œuvres :

Les œuvres d’artistes se mêlent aux témoignages et aux travaux des acteurs de la défense de l’environnement.

  • L’entrée se fait par la cabane de l’artiste Tatiana Wolska fabriquée avec des branches trouvées dans les forêts franciliennes. Elle nous invite dans un univers où tout est permis : se reposer, se réfugier, observer, respirer, ressentir… Et vous, quelle sera votre expérience ?
  • La Canopée : Habituellement située au sommet de la forêt, elle est cette fois à nos pieds à travers la création d’Emilie Faïf, composée de multiples bouts de tissus (recyclés bien sûr). Une bonne entrée en matière, pour être immergé dans le thème dès l’entrée de l’expo !
  • Phobique des petites bestioles ? N’ayez crainte, l’immense araignée qui vous accueille n’est que fictive et porte même un nom plutôt romantique, « Songe d’hiver ». Florian Mermin a fabriqué celle-ci en branches de sapin de Noël. On découvre au passage, que dans la réalité, il y a 1690 espèces d’araignées rien qu’en France!
  • Desbosque : en traversant un couloir décoré de 28 hauts-parleurs fabriqués en cosses de maïs , on s’immerge dans les  luttes entre artisans de la déforestation et les populations autochtones victimes de celle-ci.

Le saviez-vous ? Rien qu’en Indonésie, 24 millions d’hectares de forêt tropicale ont disparu entre 1990 et 2015 pour laisser place à des palmiers à huile.

  • Orant # 5 : Ce petit garçon bleu est très vite devenu la mascotte de l’expo ! Il faut dire qu’avec son corps recouvert de perles à la façon camerounaise, il ne passe pas inaperçu ! Mis à part l’effet artistique qu’il produit, celui-ci passe un message d’espoir : celui de ces hommes qui replantent comme Thomas Sankara, ancien leader politique du Burkina Faso qui lança le premier programme africain de lutte contre la désertification et fit planter plus de 10 millions d’arbres en seulement 4 ans !
  • Forêt de plumes : nous sommes loin du Déjeuner sur l’Herbe de Manet ! En effet, ces fac-similés de nuggets font référence à l’élevage de poulets en batterie nourris par la monoculture de soja, première cause de déforestation dans le monde.

La scénographie immersive plaira aux petits comme aux grands et fait appel à tous les sens : la vue, l’ouïe (ex de bruit dans la clairière d’animaux, d’oiseaux), l’odorat.

On apprend sans s’en apercevoir, en jouant, en admirant !

Pour compléter l’expo sur place:

  • Le livret-jeu : il est disponible gratuitement à l’entrée (ou téléchargeable sur le site internet) et est de grande qualité !
  • Les cartes de l’expo (à partir de 12 ans) : un kit de jeu qui vous fera chanter, dessiner, mimer… pour découvrir le lieu de façon ludique !
  • Lunii (entre 3 et 5 ans) : pour la première fois au MAIF Social Club, la conteuse audio propose aux petits une balade contée immersive entre rêve et réalité. Demandez-la à l’accueil, le prêt est gratuit !
  • Ateliers enfants (à réserver sur le site http://www.maifsocialclub.fr)

Infos pratiques :

  • Accès : MAIF Social Club, 37 rue de Turenne, 75003 Paris.  Métro Ligne 1 (« St Paul), ligne 8 (« Chemin vert »), ligne 5 (« Bréguet-Sabin »)
  • Du samedi 1er octobre au samedi 22 juillet 2023. Horaires d’ouverture :
lundi10:00–19:00
mardi10:00–20:30
mercredi10:00–20:30
jeudi10:00–22:00
vendredi10:00–20:30
samedi10:00–19:00
Dimanche :Fermé
  • Tarifs : gratuit, sans réservation. Durée de la visite : environ ¾ d’heure ou davantage si vous complétez le livret-jeux !

Que faire autour ?

  • Le Musée Carnavalet (lisez notre article : « Plonger dans l’histoire de Paris au musée Carnavalet »)
  • Expo street art à l’hôtel de ville (lisez notre article « L’expo Capitale(s): 60 ans d’art urbain à Paris »).

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Rendre visite aux Grands hommes au Panthéon (75)

Le zoom historique :

En 507, après sa conversion au christianisme, le roi Clovis fonde une première basilique destinée à abriter sa sépulture et celle de son épouse Clotilde. Ste Geneviève, qui avait protégé la ville des barbares y est inhumée en 512. Après sa mort, les Parisiens l’ont honorée pour qu’elle continue de protéger la ville.

En 1744, après une grave maladie dont il attribue la guérison à Ste Geneviève, Louis XV décide de consacrer à celle-ci un édifice religieux. Le projet est alors confié à l’architecte Soufflot. Pendant la Révolution française, en 1791, les députés décidèrent d’honorer des personnages importants après leur mort. L’église fut alors transformée en temple laïc. Au cours du XIXe siècle, le bâtiment changea plusieurs fois de fonction, tour à tour église Sainte-Geneviève ou panthéon des grands hommes… Depuis la mort de l’écrivain Victor Hugo en 1885, le Panthéon est définitivement consacré aux grands hommes de notre pays.  

L’extérieur, l’architecture :

Le projet architectural de Soufflot est une église qui puise dans différents registres : le gothique (pour sa nef voûtée et ses arcs-boutants), le byzantin (pour sa coupole), le classique mais surtout le gréco-romain (avec notamment son fronton triangulaire et ses colonnes corinthiennes).

La façade principale s’ouvre sur un péristyle monumental, inspiré du Panthéon de Rome. Elle est surmontée d’un fronton triangulaire qui représente la Patrie (au centre) donnant la Liberté et protégeant à sa droite les Sciences (représentées par de nombreux grands savants , des philosophes, des écrivains et des artistes) et à sa gauche l’ Histoire (représentée par les grands personnages de l’État et des étudiants de l’Ecole polytechnique).

La visite :

  • La crypte :

Il vous faudra peut-être commencer par celle-ci car elle ferme parfois avant la nef. Cette partie du monument est presque souterraine. Les caveaux sont répartis dans de longs couloirs ou galeries. A la porte de chaque caveau sont gravés les noms des grands hommes qui s’y trouvent : des dignitaires de l’Empire, de grands écrivains (Victor Hugo, Emile Zola, Alexandre Dumas), de grandes figures de la lutte pour l’égalité (Victor Schoelcher, Jean Jaurès, Aimé Césaire), des résistants (Germaine Tillion, Pierre Brossolette, Jean Moulin), des scientifiques (Pierre et Marie Curie). Joséphine Baker y entra le 30 novembre 2021.

Des bornes à l’entrée de chaque caveau proposent une rapide biographie de chaque personnage illustre.  Certains ont des caveaux plus impressionnants comme les philosophes Voltaire et Rousseau. Le cœur de Léon Gambetta, le fondateur de la IIIe République a été placé dans une urne dans le mur de l’escalier d’accès depuis le 11 novembre 1920 (le même jour que la cérémonie où le soldat inconnu a été inhumé à l’Arc de Triomphe).

  • Le niveau principal :

La coupole : elle s’élève à 67 mètres de haut. Elle est décorée d’une peinture représentant les grands personnages de l’histoire de France autour de sainte Geneviève.

La coupole

Le Pendule de Foucault : Au XIXe siècle, le scientifique Léon Foucault est venu au Panthéon pour faire une expérience démontrant que la terre tourne sur elle-même. Il a profité de la grande hauteur sous la coupole pour y fixer un pendule. Il est composé d’une boule de 47 kg suspendue à un fil très résistant. Le pendule se balance au-dessus d’une table ronde avec des traits – un cadran – qui indiquent l’heure. Il oscille toujours dans la même direction. Pourtant, si on revient à la fin de ta visite, on peut observer que le pendule n’indique plus la même heure ! Cela signifie que c’est le cadran, et donc la terre en dessous, qui tournent sur eux-mêmes.

La Convention nationale : Cette œuvre du sculpteur Sicard achevée en 1924 présente Marianne entourée des soldats de l’An II et de célèbres députés révolutionnaires.

Profitez-en pour monter tout en haut du monument pour accéder au « Panorama » (le surplus de 3,5€ en plus du ticket d’entrée vaut le coup), la vue est superbe! Vous pourrez y admirer les plus beaux monuments de Paris! Attention, le sommet n’est accessible qu’aux beaux jours, il ferme du 1er octobre au 31 mars.

Pour les kids :

Infos pratiques :

  • Horaires :

Du 1er octobre au 31 mars : de 8h00 à 18h00. Panorama fermé.

Du 1er avril au 30 septembre : 10h00 à 18h30. Panorama ouvert.

  • Tarifs :

Tarif individuel : 11,50 euros. Gratuit pour les moins de 18 ans, les 18-25 ans de l’UE, pass éducation, personnes handicapées et leur accompagnateur, demandeur d’emploi.

Tarif panorama : 3,50 euros (en plus du billet d’entrée), gratuit pour les bénéficiaires de l’entrée gratuite.

  • Accès :

Panthéon Place du Panthéon 75005 Paris.  Tél. : 33 / (0)1 44 32 18 00.

www.monuments-nationaux.fr

En transports en commun: Métro ligne 10, RER B (Luxembourg),Bus n° 21,27, 38, 82, 84, 85, 89.

En voiture: parking Indigo Soufflot-Panthéon, Parking Paripark Panthéon.

Que faire autour ?

  • Se balader dans le Jardin du Luxembourg
  • Visiter le Sénat
  • Boire un chocolat chaud à Choupinet, 58 bd St-Michel, 75006 Paris.

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Plonger dans l’histoire de Paris au Musée Carnavalet (75)

C’est le plus ancien musée de la ville de Paris ! Il ouvre en 1880, au cœur du Marais.

Un lieu chargé d’histoire :

En entrant par la rue de Sévigné, le visiteur découvre l’hôtel particulier des Ligneris (président du Parlement de Paris), un des rares témoins de l’architecture de la Renaissance,avec le Louvre. Au XVII ème siècle, il est vendu à l’épouse du chevalier Kernevenoy, surnommé « Carnavalet ». Ce nom déformé est ensuite resté dans la postérité. A partir de 1660 Mansart rajoute deux ailes au bâtiment initial. En 1677 la marquise de Sévigné s’y installe pendant 17 ans, trouvant enfin une demeure à sa convenance : « un bel air, une belle cour, un beau jardin, un beau quartier ». La ville de Paris racheta l’hôtel en 1866 pour en faire son musée et changea le nom de la rue en « rue de Sévigné ».

Portrait de Madame de Sévigné

La collection permanente :

C’est un musée immense ! Il contient plus de 625 000 œuvres de la Préhistoire à nos jours. Des peintures, des sculptures, des photos, des boiseries, des décors… Ces objets sont « authentiques », ont du vécu. On peut y voir notamment la montre d’Emile Zola ou des objets personnels de Marcel Proust.

La visite débute par la salle des enseignes. Il y en a des grandes, des petites, en fer forgé, en bois, en couleurs, des dorées… Un surprenant et très beau décor, témoignage de toute une galerie des métiers.

Le sous-sol est consacré à la période de la Préhistoire, de l’Antiquité et du Moyen-âge. Une pirogue de 5 mètres de long, des pièces en or et bien d’autres choses ont été retrouvées lors des travaux de Bercy à la fin du XXe siècle. L’occasion d’en savoir plus sur le peuple des Parisii ! Les Romains s’installent au Ier siècle avant JC, apportent leur civilisation, sans détruire celle des Gaulois : un plan de la ville en damier, des thermes et un amphithéâtre, c’est le début de « Lutèce ». Au IVe siècle, au moment où la ville se déplace à l’intérieur des remparts de l’île de la Cité, elle prend le nom de « Paris ».

Les XVIIIe et XVIIIe siècle : les salles de cet étage font partie de l’histoire du musée depuis sa création. Plusieurs décors ont été remontés à l’identique et témoignent de la décoration intérieure de riches hôtels particuliers parisiens. Les loisirs de l’époque sont bien mis en scène : la musique, les jeux de société, discuter…

Connaissez-vous les « folies » ? Ce sont des maisons de campagne construites par de riches Parisiens autour de la capitale. Elles disposaient souvent d’un grand jardin avec un cours d’eau, des ponts et des attractions. Parfois, elles étaient même ouvertes au public certains jours.

Salon Demarteau

Le musée est très grand et nécessite plusieurs heures de visite si l’on veut bien en profiter. Le plus simple est peut-être de cibler une période de l’histoire de Paris et d’y retourner pour voir la suite !

Pour les kids :

  • Le « parcours à hauteur d’enfant » offre un étiquetage visible par les plus petits et reformulé.
  • De nombreux dispositifs numériques (qui proposent des films d’animation, des petits jeux…) jalonnent le parcours.
  • L’application « musée Carnavalet », téléchargeable gratuitement, possède des commentaires adaptés aux enfants
  • Des formules spécialement pensées pour les enfants existent comme des contes, des visites-ateliers (ex « les enfants de Paris »).

Infos pratiques :

  • Accès :

23 rue de Sévigné 75003 Paris Tél : 01 44 59 58 58 https://www.carnavalet.paris.fr/

Transports: Métro ligne 1 : Arrêt Saint-Paul, ligne 5 : Arrêt Bréguet Sabin, ligne 7 : Arrêt Pont-Marie, ligne 8 : Arrêt Chemin Vert.

  • Horaires : Le musée est ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h
  • Tarifs : Les collections permanentes du musée sont gratuites et en accès libre, sans réservation. 

Que faire autour ?

  • Se manger un gâteau au salon de thé Le loir dans la Théière. Un esprit brocante dans un univers à la déco colorée! 3 rue des Rosiers, 75004 Paris.

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Se faire éblouir à  « Lumières en Seine » (Domaine de Saint Cloud, 92)

Le zoom historique :

C’est à la fin du XVI e siècle que débute l’histoire du domaine quand Catherine de Médicis achète l’hôtel d’Aulnay et le donne à Jérôme de Gondi, un de ses écuyers. Il fait construire une maison de plaisance d’inspiration italienne.  Henri III s’y installa pendant les guerres de religion et y mourut poignardé en 1589.

Le traineau du Père Noël

Au siècle suivant, Louis XIV rachète le château et l’offre à son frère Philippe d’Orléans surnommé Monsieur. Le domaine va alors connaitre de profonds changements : un agrandissement considérable et la construction du château de Saint Cloud. Il fait appel à de grands noms tels que Jules Hardouin-Mansart  pour la façade ou Le Nôtre pour les jardins à la française.

Par la suite, le château revient à Marie-Antoinette, épouse de Louis XVI. En 1799, c’est à Saint Cloud que Bonaparte prépare son coup d’Etat puis se fait nommer par ses pairs empereur sous le nom de Napoléon 1er. Son neveu renouvellera l’expérience en 1852.  Il y signa l’entrée en guerre contre la Prusse en 1870. C’est pendant cette guerre que le château sera bombardé par l’ennemi puis )rasé sous la IIIe République en 1891.

Le parcours lumineux (hiver 2021):

2 km de parcours féérique permettent de déambuler au milieu des arbres étoilés, des nénuphars, du traineau du père noël, de flocons géants… Des jets de lumière, des lasers et des installations lumineuses mettent en valeur, la faune et la flore du parc et évoquent l’histoire de ce château oublié.

Plusieurs points de restauration sont installés tout au long du parcours (bar à pâtes, crêpes, gaufres, burgers, boissons froides et chaudes, pizzas…).

L’avis de Margaux :

« C’est une sortie originale car on se promène au milieu de la nature dans un décor féérique. Les illuminations sont variées et se projettent sur toutes sortes de surfaces : l’eau, les murs, les arbres…  J’ai beaucoup aimé « le jardin de feu ». Mais mon préféré a été « la forêt givrée » qui utilisait des lasers, c’était très beau. »

Infos pratiques :

  • Dates : Du 19 novembre 2021 au 9 janvier 2022
  • Tarifs : enfant : 20 euros, adultes : 22 euros, tarif famille (2 adultes, 2 enfants) : 20 euros
  • Accès : Domaine National de Saint-Cloud,  1 Av. de la Grille d’Honneur, 92210 Saint-Cloud

https://www.lumieresenseine.com/

L’entrée de Lumières en Seine se situe au niveau de la grille Clemenceau (domaine national de Saint-Cloud). Il est conseillé d’utiliser les transports en commun :

  • En Métro :
    • Ligne 10 terminus Boulogne-Pont de St-Cloud, sortie “avenue de Maréchal de
    • Lattre de Tassigny” côté gauche, puis traverser le pont de St-Cloud
  • En Bus :
    • Lignes 52,72,126,175,460,467, arrêt Parc de St-Cloud
    • Ligne 160 terminus Pont de St-Cloud-Albert Kahn
    • Ligne 260 arrêt Rhin et Danube-Musée Albert Kahn (prendre avenue Maréchal de Lattre de Tassigny, puis traverser le pont de St-Cloud)
  • En Tramway
    • T2 (Pont de Bezons-Porte de Versailles), arrêt Parc de St-Cloud
  • En train :
    • (ligne L et U Saint-Lazare ou la Défense en direction de Versailles rive-droite ou Saint-Nom La bretèche) : arrêt St-Cloud.

En voiture, vous pouvez facilement vous garer au parking du musée de la Manufacture de Sèvres. Il faudra ensuite marcher un quart d’heure à travers le parc pour vous rendre à l’événement.