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Tout connaître du miel et des abeilles avec l’apiculteur René Vicogne à Verrières-le-Buisson (91)

En 30 ans, l’Europe a perdu 80% de ses insectes polinisateurs. Les principaux coupables : les pesticides ou encore le frelon asiatique. Les abeilles ont un rôle capital dans la fécondation de nombreuses plantes : en venant récolter le nectar et le pollen, elles passent d’une fleur à l’autre, transportant involontairement du pollen sur leur corps. C’est ainsi que fleurs sont pollinisées et les fruits produits.

René Vicogne : apiculteur, une passion !

René Vicogne exerce son métier d’apiculteur depuis 1985 à Verrières-le-Buisson où il a ouvert son rucher pédagogique. Il y reçoit environ 25 000 personnes par an, des écoliers, des enfants ou des familles. Mis à part les ruches du bois de Verrières, il s’occupe aussi de celles d’Eurodisney ! Il transmet régulièrement son savoir à des étudiants parisiens et va même parfois jusqu’en Afrique ! Il a été récompensé à de multiples reprises pour son travail , notamment au salon de l’agriculture de Paris.

La visite :

A l’extérieur :

On commence par découvrir le monde des abeilles dans leur univers, la nature.

L’abeille a un emploi du temps chargé au fil des saisons :

  • Au printemps : la ruche développe sa population. Les abeilles butinent le pollen, l’eau et le nectar.
  • En été, tout le monde travaille. Les butineuses retournent à la ruche et déposent le fruit  de leur récolte dans les alvéoles. Avec leurs ailes, les ouvrières ventilent et ferment les alvéoles avec de la cire pour protéger leur récolte.
  • En automne, la population d’abeilles diminue. Les faux-bourdons sont expulsés.
  • En hiver : les abeilles réduisent leur activité. Elles forment une grappe autour de la reine pour se réchauffer en consommant leur réserve de miel laissée par l’apiculteur.

Le saviez-vous?

Une reine pond jusqu’à 2000 œufs par jour !

En mai/juin, la ruche abrite jusqu’à 80 000 abeilles (ouvrières) !

Une reine peut être achetée très cher (René Vicogne en a acheté une récemment 400 euros !).

Les abeilles ne vivent que 45 jours et meurent après avoir parcouru 70 km !

Elles vont à 3-5 km de la ruche mais savent toujours retrouver leur maison !

La reine se nourrit uniquement de gelée royale

Le faux-bourdon (le mâle) n’a pas de dard pour se défendre.

Une ruche produit en moyenne 50 kg de miel par an.

Connaissez-vous les prédateurs des abeilles?

  • L’ours
  • Un grand papillon appelé Sphinx à tête de mort qui pénètre la nuit dans les ruches
  • Les rongeurs
  • L’hirondelle
  • Le pivert
  • Les fourmis qui tentent de récupérer la cire ou le miel.
  • Le pire : le frelon asiatique ! On peut fabriquer soi-même des pièges en plaçant dans une bouteille un liquide composé d’1/3 de sirop de cassis, de vin blanc et de bière.

A l’intérieur :

Différentes sortes de ruches

L’espace est plutôt dédié au miel et à sa fabrication. On y découvre les différents types de ruches à travers l’histoire et les pays. Saviez-vous pourquoi en Afrique les ruches sont en pierre ? Pour résister aux feux de brousse.

Le matériel de l’apiculteur et l’extraction du miel

  • Le chapeau sur lequel se place un voile noir pour éviter d’être piqué au visage 
  • Certains apiculteurs portent des gants mais beaucoup travaillent mains nues, comme René Vicogne qui est piqué environ 1000 fois par an !
  • L’enfumoir : une sorte de soufflet avec un long bec. Il dégage une fumée blanche pour calmer les abeilles.
  • De retour à la miellerie, les cadres de la ruche sont désoperculés. Avec un couteau spécial l’apiculteur enlève la fin de pellicule de cire qui bouche les alvéoles. Puis, les cadres sont mis dans un extracteur. Les cadres tournent alors autour d’un axe pour extraire le miel des cellules où ils vont tourner rapidement.
  • Le miel coule alors sur la paroi puis est filtré.
  • Il est ensuite transvasé dans un maturateur pendant 2 à 3 jours pour permettre aux impuretés et à l’air de remonter à la surface pour être éliminés.
  • Enfin, l’apiculteur peut mettre son miel en pot !

Dans la boutique de René Vicogne, on retrouve plein de produits issus du miel ou des fleurs : du pollen, différentes sortes de miel, du nectar, des bougies en cire, de l’hydromel, des bonbons, du savon… Plein de bonnes idées de cadeaux et de raisons de se régaler !

L’avis des filles :

Chloé: « Cette visite nous a appris plein de choses sur les abeilles, sur leur façon de vivre, de se reproduire et de se nourrir. En plus, nous avons appris comment l’apiculteur récoltait le miel et le mettait en pot. Donc tout cela était très intéressant. Et son miel est très très très bon ! »

Margaux: « C’est vraiment intéressant que cela soit un apiculteur qui fasse la visite., cela permet de mieux comprendre ce métier rare.  J’ai appris plein de choses sur les ruches et les abeilles ».

Infos pratiques. Où rencontrer René Vicogne ?

  • Au Rucher, au 90 bis rue d’Estienne d’Orves 91370 Verrières-le-Buisson

Visite gratuite sur rendez-vous au 01-60-11-50-94 ou au 06-86-22-89-41. Durée de la visite : environ 1h30. A partir de mi-mars

  • Au marché de Verrières-le-Buisson (91370)
  • Au marché fermier, le dernier samedi du mois, rue de l’église, quartier saint Saturnin, 92160 Antony.

Que faire autour ?

Plaque fabriquée par le potier
  • Aller faire un tour chez le potier (dans la rue d’à côté). Il travaille dans un ancien lavoir. Rien que pour le cadre, ça mérite un détour ! Le Lavoir, Céramiques Bernard Leclerc.  7 rue de Migneaux, 91370, Verrières-le-Buisson.
  • Se promener dans le parc de la Maison Vaillant, dans la même rue que le Rucher, 66 rue d’Estienne d’Orves, 91370 Verrières-le-Buisson

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Se promener dans la plaine de Balizy

Elle constitue une zone naturelle intégrée entre deux rivières (l’Yvette et celle de la Morte-Eau), située entre le centre-ville et les hameaux de Balizy-Gravigny. Depuis les aménagements entrepris en 2003 (drainage des sous-sols, plantation d’arbres), le site est d’un grand intérêt environnemental.

On observe la nature :

La flore des prairies humides produit d’importantes quantités de graines. Elles se dispersent dans le milieu constituant alors la nourriture de base d’un cortège animal composé de petits mammifères et surtout de nombreux insectes. Ces derniers attirent une multitude d’oiseaux dans un prairie qui leur servira à la fois pour l’alimentation, la nidification et la reproduction.

Le saviez-vous ?

  • Combien de dents a le brochet ? C’est un carnassier qui compte dans sa mâchoire environ 700 dents pointues bien aiguisées ! Une fois adulte, c‘est le plus grand prédateur de la rivière. On le reconnait facilement avec son nez en forme de bec de canard. Il se nourrit principalement de poissons, de grenouilles et plus rarement de canetons. Le brochet peut atteindre une taille de plus d’1 mètre !

le jonc
  • Que peut-on fabriquer avec le jonc ? Il a des tiges en forme d’aiguilles d’une hauteur de 40 à 100 cm. Très résistant, il pousse dans les zones humides et sert de refuge aux petits animaux. Les oiseaux s’y cachent pour y faire leur nid et l’homme s’en sert pour fabriquer des paniers, des tapis.

La foulque
  • La foulque macroule peut-elle nager sous l’eau ? Oui ! On reconnait facilement cet oiseau grâce à son bec blanc surmonté d’une plaque osseuse blanche. Il est omnivore et mange donc à la fois des insectes et des végétaux aquatiques. Il peut plonger jusqu’à 2 m de profondeur voire jusqu’à 5 mètres !

L’avis des filles :

  • Chloé : « J’ai bien aimé cette promenade surtout car c’était au bord de l’eau. En plus, on pouvait facilement observer les oiseaux et il y avait plein d’arbres différents. C’est une très jolie promenade qui vous détendra forcément ! »

En complément :

Pour des jeux, des bricolages et des expériences pour les enfants, rendez-vous sur :  https://www.siahvy.org/page-espace-jeune

A proximité :

  • Se promener dans le Bois des Templiers (35 000 m2)

Promenade « Les Templiers » https://www.siahvy.org/vallee-de-yvette/infos-promenades   (circuit n°1 )

  • Arboretum : il compte près de 65 arbres différents regroupant quelque trente essences variées. Derrière le gymnase Courtand, chemin des Ajoncs.
Le long de la Rivière Morte eau

Infos pratiques :

  • Possibilité de pique-niquer (quelques tables prévues à cet effet sur le parcours)
  •  Faire du sport (équipements sportifs)
  • Accès : Plaine de Balizy, 91160 Longjumeau
  • Venir en train : RER C, station « Gravigny Balizy »
  • Venir en voiture : parking (gratuit) : face à Résidence L’Ermitage (maison de retraite), rue Daniel Mayer, 91160 Longjumeau

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Observer les hérons cendrés à la réserve naturelle du bassin de la Bièvre (91/92)

Il existe une très grande variété de réserves naturelles en France : des grottes, des zones de montagne, des zones humides… La plus grande est dans les TAAF (Terres Australes Antarctiques Françaises), la plus haute aux Contamines-Monjoie (3800m d’altitude). Elles ont néanmoins toutes un point commun : protéger la faune et la flore de notre pays.

Un peu d’histoire…

La vallée de la Bièvre est occupée par l’Homme dès la préhistoire. Dès l’époque romaine, les hommes y exploitent le calcaire. Au Moyen-âge, le cours d’eau est détourné, aménagé et utilisé. Des fontaines sont créées et à partir du XIe siècle, apparaissent des viviers et des moulins à eau. Des bancs de tourbe y étaient exploités.

Le fonctionnement hydraulique du bassin

Pour protéger les communes voisines des inondations, un bassin de rétention est creusé dans les années 1950. Depuis, il a connu une évolution spontanée qui en fait aujourd’hui un îlot de biodiversité.

Par temps sec, les eaux s’écoulent normalement et se partagent entre le bassin et la Bièvre canalisée. Lors des épisodes pluvieux, l’écoulement de la Bièvre est favorisé vers le bassin.  Sa capacité de stockage est d’environ 115 000 m3.

Une réserve naturelle

C’est la région qui a la compétence de créer des réserves naturelles. Mais le SIAAP est le service qui dépollue chaque jour les eaux usées de près de 9 millions de Franciliens ainsi que les eaux pluviales et industrielles pour rendre à la Seine et à la Marne une eau propice au développement du milieu naturel. Pour maitriser les risques d’inondation, le réseau du SIAAP est équipé d’ouvrages  de rétention d’eau.  Le bassin d’Antony fait partie de ce dispositif de stockage. Il est composé de 6 ha et contient 151 espèces d’oiseaux.

  • On peut écouter les oiseaux et mieux les observer sur des observatoires. Il faut pour cela contacter les animateurs de la LPO (La Ligue pour la Protection des Oiseaux).

Contacter aurélie Proust : aurelie.proust@lpo.fr

  • Visites guidées : avec le CORIF tel : 01-48-60-13-00  www.corif.net

N’oubliez pas vos jumelles !!

Pour défouler les enfants

  • On peut jouer au basket (terrain de basket en allant vers Antony)
  • Jeux pour enfants (à côté du terrain de basket)
  • Faire du skate, du roller ou de la trottinette sur les rampes du skate park (à l’autre bout du chemin, vers Verrières-le-Buisson).
skate-park

L’avis des filles

Chloé : « On peut y voir des oiseaux qu’on n’a pas l’habitude de voir, comme des échassiers et des oiseaux marins! Ils sont gros ! On a même eu la chance de voir des hérons cendrés ! En plus, ils sont en totale liberté, ce qui est étonnant en pleine ville. C’est une bonne idée d’indiquer sur des pancartes leur noms pour pouvoir se repérer. »

Margaux: « « J’ai trouvé que le paysage était très joli : un grand lac avec des arbres et des oiseaux. Les panneaux explicatifs qui accompagnaient la promenade étaient très intéressants et permettaient d’encore plus apprécier le lieu. »

Infos pratiques

  • 2 entrées possibles : par la rue Georges Suant (côté Antony, à côté du cirque) ou rue Marius Hue, à côté du skate park (côté Verrières -le-Buisson)
  • Possibilité de se garer facilement et gratuitement rue Marius Hue (au bord du stade Robert Desnos)
  • Compter 1h00 de promenade si l’on prend le temps de regarder attentivement la nature ou de jouer dans les jeux pour enfants

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Une plongée dans la préhistoire, à Samara (80, Somme)

Le Parc de Samara permet une plongée dans la préhistoire de la Vallée de la Somme. Grâce à une mise en scène ludique et pédagogique qui s’étend sur 100 hectares, l’archéologie devient vivante !

Que voir ?

  • La reconstitution d’habitats : Réalisées à partir de fouilles effectuées en Picardie, chaque reconstitution permet de découvrir une évolution de la vie de l’homme dans la région en passant de la tente du paléolithique supérieur à la maison du néolithique ancien, à la maison de l’âge de bronze et à la maison gauloise.

Atelier poterie
  • Des animations et des ateliers pour les enfants : Des passionnés d’histoire et d’archéologie partagent leurs connaissances, leurs savoir-faire auprès des petits et des grands. En fonction des jours et des horaires, il est possible de découvrir le tailleur de pierre, le potier, l’atelier du tissage, de la vannerie, de la taille du silex et du travail du bois. Durant les vacances d’automne, Margaux et Chloé ont pu tester l’atelier de poterie et repartir avec leur petite création en argile

  • Le pavillon des expositions : il présente 600 000 ans d’Histoire par la restitution des espaces paysagers et des scènes de vie quotidienne dans leur contexte archéologique. Vous pourrez y suivre des visites guidées, les mercredi, week-end et chaque jour des vacances scolaires. En complément, une boutique propose des ouvrages archéologiques sélectionnés pour tous les publics, des documentaires filmés ainsi que des objets fidèlement reconstitués
chaussures gauloises (brogues)
  • Les espaces verts : Samara, c’est aussi 30 hectares de faune et de flore préservées ! On parcourt : un arboretum de 60 espèces forestières, un labyrinthe végétal, le marais : 5,5 hectares de zones humides d’une grande richesse.
Le marais
  • Restaurant : Après tout ça, une halte gourmande s’impose.  « Au bistrot de César », situé à l’entrée du parc, on peut manger comme au temps des Romains. Le menu est inspiré des recettes d’Apicius, un gastronome qui a servi les empereurs Auguste et Tibère. Il est conseillé de réserver au : 03 22 71 97 72 

L’avis des filles:

  • Chloé: « J’ai bien aimé l’atelier de sculpture et la zone du village gaulois. C’était comme dans Astérix et Obélix! J’ai aussi trouvé que les explications des guides étaient intéressantes (c’est mieux que de lire sur de simples panneaux) ».
  • Margaux: « C’était une sortie originale. La visite nous a permis de découvrir l’évolution de l’habitat dans l’ordre chronologique. Les animations m’ont fait comprendre par exemple comment on utilisait un propulseur. »

Infos pratiques:

Horaires:

D’avril à juin et de septembre à novembre : Du lundi au vendredi : de 9h30 à 17h30. Le week-end, les jours fériés et pendant les vacances scolaires de la zone B : de 10h à18h. En juillet et en août : Tous les jours : de 10h à 18h30

  • Tarifs :

Haute saison (mai, juin, juillet, août) :
– Adulte : 12.50€
– Enfant de 4 à 12 ans : 10€
– Forfait famille (2 adultes + 2 enfants) : 35€

Basse saison (avril, septembre, octobre) :
– Adulte : 11€
– Enfant de 4 à 12 ans : 9.50€
– Forfait famille (2 adultes + 2 enfants) : 32€

  • Accès :

Samara, rue d’Amiens, 80310 La Chaussée-Tirancourt. Tel : 03-22-71-83-83

Que faire autour ?

Quartier Saint Leu, Amiens
Le domaine du Val
Maison de Jules Verne, Amiens

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Rencontrer les big five à Thoiry (78)

Pas possible de faire un tour en Afrique pour voir les big five ? Alors direction Thoiry, dans les Yvelines !

Le zoom historique :

Le Château de Thoiry date de la Renaissance. Il fut construit par l’architecte Philibert de L’Orme pour le trésorier du roi. Il ouvre au public en 1966 et le zoo en 1968. C’est à l’époque le premier qui accueille des animaux en semi-liberté et accueille 1 million de visiteurs dès la première année !

Le safari :

Le concept est pratique et convivial : il permet d’embarquer toute la famille (même Papy qui a du mal à marcher et Léo qui est encore en couches-culottes) car pendant une heure, on reste à bord de sa voiture. C’est en roulant au pas sur une portion de 8km que l’on va croiser toutes sortes d’animaux. Dans la réserve africaine :  de majestueuses girafes, l’éléphant qui sera un peu la star du safari (embouteillages garantis !). Vous risquez aussi de tomber sur ces coquines d’autruches, certainement les plus téméraires. Elles osent sortir des sentiers battus et toquer à votre vitre ou croquer votre rétroviseur dans l’espoir d’obtenir une petite gourmandise. Dans la réserve d’Amérique du Nord, vous apercevrez des ours, les imposants bisons d’Amérique et les loups arctiques.

Pour en savoir plus, il est possible de télécharger l’appli Thoiry « ZooSafari ». Elle vous permettra d’accéder à des fiches d’animaux, aux horaires des animations, à des infos pratiques etc.

Durée de l’aventure : environ 1h00.

Horaires :  safari ouvert généralement de de 14h à 17h (des changements d’horaires sont possibles. Vérifiez sur le site internet http://www.thoiry.net)

Le zoo:

Un tour du monde des animaux en quelques heures de promenade! De l’Australie avec ses kangourous à l’Afrique avec ses impressionnants gorilles et ses hyènes ou encore l’Amérique latine avec ses alpagas… il y a l’embarras du choix!

Pour se défouler, les kids pourront aussi courir dans les immenses filets suspendus du « Safari Air Park »! Beaucoup plus simple d’utilisation que l’accrobranche, cette aire de 1500 m2 ne nécessite pas de baudrier et on peut quand même rebondir jusqu’à 9 mètres de hauteur!

Durée de la visite du zoo: entre 2 heures et 3 heures.

Le festival Thoiry Lumières Sauvages (jusqu’au 5 mars 2023) 

Plus de 2 000 animaux, personnages et autres scènes illuminées prennent place dans les jardins du château pour un promenade féérique ! Des artistes chinois ont réalisé une partie des décors mais des lanternes de l’an dernier ont aussi été récupérées et restaurées.

Horaires : de 15h à 20h

La restauration : La ginguette des lumières vous propose différents produits chauds et froids pour vous régaler sur place. 

L’avis des filles :

L’avis de Chloé :

« C’était très joli et féérique, il y avait de nombreux thèmes, c’est pour ça que j’ai beaucoup aimé ! »

L’avis de Margaux :

« Dès le début, on est immergé dans un univers fantastique. J’ai préféré le monde des lutins pour son originalité. Le parcours se fait en musique et des lumières sont projetées sur la façade du château. On avait l’impression qu’un chef d’orchestre ordonnait tout cela au fur et à mesure. Le parcours est assez long donc cela donne l’occasion de bien en profiter ! ».

Infos pratiques:

Tarifs :

2 formules :

  • Zoo + Safari + Lumières sauvages. Adulte : 31 euros, enfants (3 à 11 ans) : 24 euros
  • Lumières sauvages uniquement: adultes : 19,90 euros, enfants: 17,90 euros

Accès :

ZooSafari de Thoiry, 78770 Thoiry. https://www.thoiry.net/ Tel : 01 34 87 40 67

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Se promener en compagnie de Diane, Héraclès, Aphrodite and co… dans les jardins de Versailles

Le zoom historique :

En 1661, Louis XIV chargea  André Le Nôtre de la création et de l’aménagement des jardins de Versailles. Il fut accompagné de Jean-Baptiste Colbert, surintendant des bâtiments du Roi, de 1664 à 1683 pour diriger le chantier  et de Charles Le Brun, qui fit les dessins d’un grand nombre de statues et fontaines. Un peu plus tard, l’architecte Jules Hardouin-Mansart, devenu Premier architecte du roi et surintendant des Bâtiments, édifia l’Orangerie. Les travaux furent titanesques : des milliers d’hommes, parfois des régiments entiers participèrent à sa création. Il a fallu araser des collines, assécher des marais. Des arbres déjà très grands furent acheminés dans le parc depuis l’autre bout de la France. 

A chaque siècle, il a fallu replanter le parc pour qu’il garde son visage d’origine. La tempête de 1999 fut très destructrice. C’est pour cela que les jardins ont actuellement des arbres encore relativement jeunes, et l’apparence du domaine tel que l’a connu Louis XIV.

La visite :

Nous avons profité de l’animation « Jardins musicaux », proposée les mardis et jeudis. Elle permet de découvrir le jardin au son des mélodies de Jean-Baptiste Lully ou encore de Georg Friedrich Haendel mais aussi les bosquets qui sont exceptionnellement ouverts au public.

Les bosquets :

Les bosquets de Versailles imaginés par André Le Nôtre, sont des petits salons de verdure dissimulés par des treillages et des palissades, décorés de statues et de vases. Louis XIV avait l’habitude de s’y rendre pour écouter de la musique ou danser.

Nos coups de cœur :

Le groupe L’enlèvement de Proserpine sculpté par Girardon

Le Bosquet de la colonnade : il se compose d’un péristyle circulaire de plus de quarante mètres de diamètre et de trente-deux colonnes ioniques. Si on lève la tête, le décor sculpté représente des Amours s’adonnant à la musique ou à des jeux champêtres. On peut essayer de faire deviner aux enfants les différents instruments de musique ! Au centre se trouve le groupe de  Girardon , L’Enlèvement de Proserpine par Pluton (ou de Perséphone par Hadès, chez les Grecs). Hadès est tombé amoureux de Perséphone et l’emmène dans son domaine, les enfers. Sa mère, Déméter, obtient un accord avec lui : Perséphone est autorisée à sortir des enfers au printemps et en été mais doit y retourner ensuite. Déméter est alors tellement triste que cela correspond à l’arrivée de l’automne et de l’hiver… Ce groupe est une prouesse technique, sculpté dans un bloc de marbre de 16 tonnes acheminé de la carrière de Carrare en Italie. En 1696,50 chevaux et 2 jours de transport furent nécessaires pour transporter l’œuvre terminée de l’atelier parisien de Girardon jusqu’à Versailles!

Le bosquet de l’Encelade

Le bosquet de l’Encelade : La fontaine de l’Encelade fut exécutée en plomb par Gaspard Marsy entre 1675 et 1677. Ce géant impressionnera sûrement les enfants et sera l’occasion de leur raconter ce passage de la mythologie: la gigantomachie. Encelade voulut atteindre l’Olympe en entassant des rocher du mont Etna mais Zeus le punit en l’ensevelissant. On imagine bien le géant en train de hurler de colère et de douleur, impression accentuée par le puissant jet qui sort de sa bouche. Pour les courtisans de l’époque de Louis XIV, c’était aussi un avertissement : en osant défier Louis XIV comme l’avait fait Fouquet avec la construction du château de Vaux-le-Vicomte, on risquait de passer la fin de ses jours en prison…

Les bains d’Apollon

Le bosquet des bains d’Apollon : c’est la seule zone de Versailles qui ne soit pas un jardin à la française mais à l’anglaise ! Plus de géométrie, de symétrie et place à une nature qui parait moins maîtrisée et à une grotte artificielle où l’on aperçoit Apollon servi par des nymphes. Au terme de sa course diurne, il se repose dans la grotte marine de la déesse Téthys. Epouse du dieu Océan, elle a plus de 3000 enfants qui sont tous les fleuves du monde !

Le bassin de Latone

Le bassin de Latone : C’est l’un des bassins les plus connus de Versailles ! Latone (Léto chez les Grecs) fut séduite par le dieu Jupiter (Zeus). Junon (Héra), furieuse, voulu se venger et obligea Latone à émigrer sans cesse. Elle accoucha à Délos des jumeaux Apollon et Diane (Artémis) puis dû reprendre sa route. Arrivée en Lycie, elle s’arrêta au bord d’un étang pour se désaltérer mais les paysans l’en empêchèrent. Ils piétinèrent même l’eau pour qu’elle soit toute boueuse. Latone se mit alors en colère et implora Jupiter. Aussitôt, les paysans se transformèrent en grenouilles et en crapauds. Observez bien les statues du bassin : les personnages sont comme figés : les paysans sont en cours de transformation (certains ont des membres mi main/ mi palmes). Leur bouche semble proférer des insultes à l’égard de Latone.

Le Dragon

Le Dragon. Ce bassin permet de poursuivre l’histoire de nos deux jumeaux, Apollon et Diane. Apollon voulut venger sa mère. Junon avait en effet envoyé le serpent Python à la poursuite de Latone. Il le trouva au pied du mont Parnasse, près de Delphes et le transperça de ses flèches. Juste derrière lui se trouve le bassin de Neptune (Poséidon), impressionnant avec ses 99 jets !

Le bassin du Miroir :  Il n’y a pas beaucoup de statues dans cette zone mais il faut y passer au moment où les jets d’eau se déclenchent. Le spectacle est superbe !

Quelques chiffres :

Dans les jardins de Versailles, on trouve : 600 jeux d’eau, une équipe de 13 fontainiers, 35 km de canalisations, 55 bassins et fontaines, 77 hectares de jardins à la française, 700 topiaires, 155 statues et 300 000 fleurs plantées chaque année !

L’avis de Margaux :

« J’ai bien aimé les jets d’eau qui étaient magnifiques, c’est un spectacle original. Quant aux jardins, ils constituent un vrai labyrinthe, une nouvelle statue se découvre à chaque allée. Cela permet de redécouvrir la mythologie ; il y a plein de dieux différents. L’or des bosquets illuminait les sculptures et la grotte d’Apollon était surnaturelle !»

Le coin lecture :

  • Le Kididoc Versailles aux éditions Nathan 
  • Emma au château de Versailles de Nadja et illustré par Julie Camel aux éditions Playbac
  • Percy Jackson et les secrets de l’Olympe de Rick Riordan aux éditions Albin Michel jeunesse
  • La mythologie grecque de Claude Pouzadoux, collection « Contes et légendes » aux éditions Nathan

Infos pratiques :

  • Dates des Jardins musicaux: Tous les mardis du 30 juin au 27 octobre 2020. Tous les vendredis du 12 juin au 30 octobre 2020.
  • Choisissez votre billet : le billet Passeport avec réservation horaire ou le billet Jardins Musicaux. Le billet « Passeport » avec réservation horaire : 27€. Il donne accès à l’ensemble du Domaine : Château, Jardins, Domaine de Trianon, Parc et Galerie des Carrosses. Le billet « Jardins Musicaux » :  8,50€ (tarif en prévente uniquement).
  • Horaires des Jardins Musicaux : De 9h à 19h : ouverture des bosquets. De 10 à 19h, les mardis et vendredis : mise en musique. Mise en eau des Jardins Musicaux : De 10h à 19h : mise en eau du Bassin du Miroir toutes les 10 minutes. De 10h à 19h : mise en eau du Bosquet du Théâtre d’Eau. De 10h à 18h45 : mise en eau du Bassin de Neptune toutes les 15 minutes.
  • Durée approximative du parcours : 2h
  • En dehors des événements spéciaux tels que les Jardins musicaux et les Grandes eaux, les jardins sont accessibles gratuitement.  Pour les moins de 18 ans, l’accès au château est gratuit aussi (mais peut nécessiter néanmoins de réserver en avance les billets). Attention, il faut des billets spéciaux et payants pour le Grand Trianon, le Petit Trianon et le hameau de la Reine !
  • Application gratuite « château de Versailles ».
  • Activités « famille » le mercredi, le week-end et pendant les vacances scolaires. Sur réservation : http://www.chateauversailles.fr/preparer-ma-visite/billets-tarifs?public=11&visite-tid=6
  • Accès : Place d’armes, 78000 Versailles. Jardins ouverts de 8h00 à 18h30 (fermés le lundi).
Bassin d’Apollon

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A la découverte d’arbres centenaires à l’arboretum municipal de Verrières-le-Buisson (91)

Un arboretum permet de préserver la biodiversité des arbres du monde et celle de la faune locale en lui offrant un habitat. Dans celui de Verrières-le Buisson poussent des arbres rares et parfois centenaires qui proviennent de tous les horizons : Europe, Amérique du Nord, Amérique du Sud, Asie de l’Est ou Afrique. C’est une extension municipale de l’arboretum Vilmorin qui appartient toujours à cette famille.

Le zoom historique :

L’histoire débute en 1770, lors de la rencontre entre Philippe-Victoire de Vilmorin (botaniste) et Pierre Andrieux (grainetier et botaniste de Louis XV). Ils fondent la société Vilmorin-Andrieux à Paris. A l’origine, c’est un magasin de graines.  En 1815, les collections doivent déménager faute de place. La société achète alors un parc de 4 hectares à Verrières-le-Buisson, où se trouvait un ancien relais de chasse de Louis XIV que celui-ci avait fait construire pour Madame de la Vallière. La zone est à la fois protégée par le bois de Verrières tout proche et offre une terre intéressante. En 1975, la ville acquiert la parcelle et un an plus tard, la MAO (Maison des Arbres et des Oiseaux), une association de jeunes bénévoles de 14 à 25 ans, est créée. C’est  En 2004, l’arboretum est classé Réserve naturelle régionale.

La visite :

Le site est organisé en plusieurs zones (notamment le verger, la prairie, la mare, la zone arborée…).  Pour aider à la visite, trois parcours sont proposés à l’entrée, disponibles notamment sur smartphone en scannant le QR code. Il y en a un destiné plus particulièrement aux familles (parcours bleu, « familial »).

Le poivrier

On dénombre dans l’arboretum plus de 300 espèces d’arbres dont certains ont presque 130 ans ! Des étiquettes au pied des arbres permettent d’en savoir plus : le nom latin, l’âge, la hauteur, la zone d’origine notamment. Nous avons par exemple découvert l’Oranger des Osages -du nom d’une tribu d’Indiens d’Amérique qui utilisaient le bois de cet arbre pour en faire des arcs et des flèches. Mais pourquoi le nom d’« oranger » ? Rien de cette couleur dans l’arbre mais par contre des fruits ronds et verts de la taille d’une orange, non comestibles mais que les Indiens utilisaient pour faire des peintures corporelles ! Plus loin, faites une pause à l’arbre à latex et coupez une feuille. Vous y verrez des fibres de latex !

Nichoirs

Au détour d’une allée, au sommet d’un arbre, on peut bien sûr apercevoir de nombreuses espèces animales. Plus de 60 espèces d’oiseaux y ont été recensées ! Donc, il y a de grandes chances d’y croiser des écureuils par exemple ! Si vous appréciez plutôt les petites bestioles, des arbres à insectes sont installés au fond de l’arboretum.

Arbre à insectes

C’est aussi une des plus grandes collections d’iris de France avec 940 variétés ! Certains ont plus de 100 ans !

Les événements exceptionnels :

  • Visite des deux arboreta. Deux fois par an (en avril et octobre): celui de la maison des arbres et des oiseaux et l’arboretum privé des Vilmorin. La visite est guidée (2h), gratuite et se réserve à l’adresse mail suivante : mao.vlb@gmail.com
  • La nuit du conte (en juin). Contes en plein air et promenade dans l’arboretum à la lueur des bougies.

L’avis des filles :

  • Chloé :  « C’était une visite intéressante car j’ai découvert des arbres dont j’ignorais l’existence. C’est un espace très naturel, différent d’un parc, car il n’y avait pas vraiment de chemin.»

Infos pratiques :

  • Arboretum Roger de Vilmorin esplanade Thomas Joly (en face de l’Espace Bernard Mantienne), 91370, Verrières-le-Buisson.  En transports en commun : RER B, arrêt Antony puis bus 196 (arrêt « les Antes »).
  • Mao.vlb@gmail.com   Tel : 01-69-30-73-48
  • Ouverture tous les samedis, de 14h00 à 18h00.
  • Groupes scolaires : en semaine sur rendez-vous, contacter animation@rnr-vilmorin.org
  • Entrée gratuite
  • Durée de la visite : 30-45 minutes environ (en visite libre)

Que faire autour ?

Se faire une toile ou aller voir un spectacle à l’espace Bernard Mantienne, juste en face !

Sur le même thème :

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Découvrir la culture du maïs dans le labyrinthe de la ferme de Romainville (78)

Une activité ludique et en plein air pour la plus grande joie des petits et des grands !

Le parcours :

A l’été 2020 est né un tout nouveau concept à la ferme de Romainville : un labyrinthe géant dans un champ de maïs de 2 hectares soit environ 4 terrains de foot ! Ce chalenge, c’est Jonas Delalande, fils d’agriculteur qui a repris la ferme en janvier 2019, qui en a eu la bonne idée.

Nous avons d’emblée été bien accueillis par les sympathiques hôtes de la ferme :les ânes Gaby et Miel (20 ans quand même !), les chèvres naines Vahine, Tane et Cookie et des moutons de race Solognot. Puis, c’était parti pour ¾ d’heure de tours, détours, retours-en-arrière au milieu des épis. Des panneaux explicatifs sur la culture du maïs jalonnent le parcours, de la plantation à la transformation. Saviez-vous par exemple que plus de 85 000 exploitations cultivent du maïs en France et que cela représente 14 millions de tonnes de grain chaque année ? Cet oléagineux originaire du Mexique se plante au printemps, aime la chaleur et a besoin de beaucoup d’eau. De nos jours, l’agriculture est moderne et tournée vers les nouvelles technologies : drones et cartographie GPS permettent aux cultivateurs d’être plus efficaces dans leur travail. La récolte se déroule en octobre (c’est pour cela que le labyrinthe n’est accessible qu’en été !). Le maïs sera ensuite transformé, par exemple en pop-corn ou parfois même en sac biodégradables,

Evénement :

Nocturne (sur réservation uniquement) le samedi 19 septembre de 21h 00 à 22h30. Prévoir des lampes torches ! Pour s’inscrire : nocturnelabyrinthe@gmail.com

L’avis des filles :

Margaux : « C’était original de se promener dans des champs de maïs ! Et aussi amusant ! En plus, il n’y avait pas beaucoup de monde. C’est une bonne idée d’avoir rajouté des panneaux explicatifs, comme ça, on joint l’utile à l’agréable ! »

Chloé : « C’était un VRAI labyrinthe car il était très grand et car parfois on se trompait, il y avait plein de culs-de-sac ! J’ai aimé caresser les ânes ».

Un magasin de produits fermiers  :

Le labyrinthe permet de faire connaitre le magasin qui ouvrira le 24 septembre 2020 dans la ferme. Ce « Garde-à-manger » (car tel est son nom) proposera des produits essentiellement issus du circuit court comme du pain, de l’huile, des lentilles. Nous n’avons pas encore testé la boutique qui était encore en travaux lors de notre venue mais nous avons quand même pu acheter de la farine de la ferme et du miel !

Infos pratiques :

  • Ouverture : en août ouverture du mardi au dimanche de 14h00 à 18h30. En septembre (jusqu’au 30) : le samedi et le dimanche de 14h00 à 18h30.
  • Durée du parcours : ¾ d’heure environ (sauf si vous vous perdez… mais cela ne s’est jamais produit !)
  • Tarifs : 5 euros par personne, gratuit pour les moins de 3 ans. Paiement en espèces et en chèque uniquement.
  • Accès : Ferme de Romainville, 1 rue Mathilde de Garlande (la fondatrice de l’abbaye de Port Royal au XIIIe siècle), 78114 Magny-les-Hameaux. Depuis le RER B Saint Rémy-lès-Chevreuse et RER C Saint-Quentin-en-Yvelines : ligne bus 464 arrêt Romainville. Parking gratuit sur place. Téléphone : 06-26-30-33-69

Que faire à proximité ?

  • Visiter l’abbaye de Port-Royal des Champs
  • Visiter le musée national de Port-Royal des Champs
  • Faire une balade à pied autour de l’étang de Saint-Quentin : situé sur les communes de Trappes-sur-Yvelines et de Montigny-le-Bretonneux. Voici une bonne occasion de découvrir cette réserve naturelle qui recense 230 espèces d’oiseaux ! Le site est aussi intégré à une grande base de loisirs avec notamment un centre de voile et un parcours dans les arbres.  

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Quand l’Histoire se joue dans un wagon caché au milieu de la forêt . Au musée mémorial de l’armistice de Compiègne (60)

L’histoire rocambolesque d’un wagon !

Un tournant de l’histoire de notre pays s’est joué dans un simple wagon-restaurant de la Compagnie des Wagons-lits, la voiture 2419D ! C’est en effet à l’intérieur que furent signés les armistices du 11 novembre 1918 et du 22 juin 1940. Un véritable lieu de mémoire à lui tout seul ! Aujourd’hui, on ne peut pas monter à bord mais on longe tout le wagon et l’intérieur est bien visible. Des étiquettes permettent de comprendre où étaient assis les plénipotentiaires en 1918.

Il a été ainsi réquisitionné pour pouvoir signer en toute discrétion l’armistice de la Première guerre mondiale, en pleine forêt de Compiègne, sous la houlette du maréchal Foch. Il est ensuite exposé dans la cour de l’école des Invalides de 1922 à 1927 puis revient dans la clairière de l’armistice. Pendant la deuxième guerre mondiale, la voiture est à nouveau sous les feux de la rampe :  le 22 juin 1940, Hitler décide d’humilier les Français et leur fait signer l’armistice dans la même clairière qu’en 1918 puis fait transporter le wagon en Allemagne. Il est d’abord exposé à Berlin puis déplacé dans un camp de prisonniers d’Ohrdruf. Il sera finalement détruit par un incendie accidentel en 1945 dans une gare à proximité du camp.  En 1950, le musée de l’armistice est reconstruit dans la forêt de Compiègne et un wagon de la même série, est installé et réaménagé avec les objets d’époque qui avaient été sauvegardés par le conservateur.

Le reste du musée :

Dans une pièce annexe, on peut découvrir à travers des jumelles des vues stéréoscopiques qui retracent en 3D les combats et les difficiles conditions de vie des soldats de la Première guerre mondiale.  800 images d’archives sont visibles par les visiteurs ! Des armes, des uniformes, de l’artisanat de tranchées (avec des bouts d’obus notamment) complètent l’ensemble. Enfin, la dernière partie du musée est consacrée à la marche vers la deuxième guerre mondiale et à l’armistice de 1940.

A l’extérieur : la clairière

Le char FT17 à l’entrée du musée.

Vous pouvez bénéficier d’une visite commentée sur votre smartphone en scannant le QR code présent au niveau du parking. Dans cet espace, des monuments ont été érigés en hommage aux victimes de la guerre notamment celui du maréchal Foch qui date de 1937. La Dalle sacrée, elle, fut inaugurée en 1922. Elle fut taillée dans le même granit que la tombe du soldat inconnu située sous l’Arc de Triomphe.

Infos pratiques :

  • Horaires : du 1er avril au 30 septembre : tous les jours de 10h00 à 18h00. Du 1er octobre au 31 mars : de 10h00 à 17h30. Fermé le mardi.
  • Tarifs : adultes : 7 euros, mineurs (de 7 à 18 ans) : 5 euros.
  • Accès : Route d’Aumont 60200 Compiègne. Tel : 03-44-85-14-18

Que faire à proximité ?

  • Visiter le palais de Compiègne et son parc (à 15 minutes de la clairière de l’armistice).
palais de Compiègne

  • Visiter le château de Pierrefonds, à 30 minutes de la clairière de Compiègne.
  • Faire une pause à « L’embarcadère de Pierrefonds ». On y va pour manger des plats de brasserie (comme des moules frites), ou goûter (des gaufres, des crêpes). La vue sur le lac et le château est magnifique. Nous étions situés dans une barque réaménagée en table « posée » sur l’eau, très agréable… On peut aussi louer au même endroit des pédalos. Tarifs pour 30 minutes : adultes : 4,80 euros, enfant (-12 ans) : 3,70 euros.  Etablissement saisonnier, ouvert tous les jours de mars à novembre (selon la météo). Pas de réservation. Location de pédalo www.lembarcadere-pierrefonds.fr Chaussée Deflubé. 60350 Pierrefonds. Tel : 09-52-80-12-26.
Vue sur le château de Pierrefonds depuis « L’embarcadère de Pierrefonds »

  • Se promener dans le village de charme de Saint-Jean-aux-Bois. C’est ici que Emile Carrara composa la mélodie de Mon amant de Saint-Jean chantée par Edith Piaf et plus récemment Patrick Bruel.

Que visiter sur le même thème ?

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Sur les pas du peintre Caillebotte à Yerres (91)

Qui était Gustave Caillebotte ?

Un homme aux multiples facettes. De nos jours, on connaît surtout son talent de peintre qui a su aborder des thématiques nouvelles pour l’époque, telles que la ville moderne et le travail des hommes, notamment dans ses œuvres Les raboteurs de parquet ou Le Pont de l’Europe. Mais c’était aussi un grand mécène, un philatéliste, un passionné de régate et d’horticulture. A la fin de sa vie, il fut même architecte naval et gagna souvent des courses de bateau. A sa mort et selon ses dernières volontés, toute son œuvre fut léguée à l’Etat. Elle est visible en grande partie au musée d’Orsay.

La maison de Caillebotte :

La maison que l’on visite aujourd’hui fut acquise par le père du peintre en 1860 pour en faire une résidence d’été non loin de Paris. Gustave a alors 12 ans. Son architecture d’inspiration italienne lui vaut le surnom de « casin» (du substantif « casino » « petite maison » en italien). Gustave y fit des peintures de 1874 à 1879 date à laquelle elle fut vendue. Il y reçut de nombreux amis artistes dont le peintre Monet.

La visite permet d’imaginer dans quel univers le peintre a vécu puisqu’elle a été réaménagée avec des meubles et une décoration d’époque.

le boudoir

Pour les kids : téléchargez la plaquette pour enfants qui présente la famille Caillebotte et la propriété. http://www.proprietecaillebotte.fr/infos-caillebotte/infos-pratiques-460.html

la chambre familiale de style Napoléon III

Il est possible aussi de louer une tablette numérique à l’entrée (billet d’entrée + 5 euros + carte d’identité). Elle permet d’entendre les commentaires. Sinon, sachez qu’il y a déjà pas mal de panneaux explicatifs à l’intérieur qui racontent globalement la même chose.

Le parc et ses fabriques :

le kiosque et la glaciaire

A l’origine, la propriété était immense : 11 hectares, comprenant des champs et des pâturages. Dans ce parc à l’anglaise, on découvre encore des « fabriques », des constructions pittoresques qui décorent le jardin, très à la mode au XIX e siècle et typiques du mouvement romantique! L’orangerie par exemple, qui servait à l’hivernage des orangers et qui accueille dorénavant des expositions.

Le potager :

Gustave Caillebotte peignait souvent dans son potager. La serre d’origine est toujours là !  Elle est maintenant gérée par une association qui l’ouvre de temps en temps au public :

Horaires d’été du potager : Samedi, ouverture à 15h et à 16h au départ de la Maison Caillebotte. Dimanche, ouverture en continu de 15h à 17h30.

Faire un tour en barque :

Le peintre Caillebotte adorait canoter sur l’Yerres. Pourquoi ne pas faire comme lui aux beaux jours ? Tarifs des locations : barque : 5 € la ½ heure ; 9€ l’heure. Canoë : 4 € la ½ heure ; 7 € l’heure. Septembre :week-end de 15h à 18h. Attention, pensez à votre carte d’identité ou à apporter un chèque de caution avant d’embarquer ! Pas de paiement en carte bleue !

Se restaurer à l’Orée du parc :

Le « chalet suisse » (qui est en fait l’ancienne laiterie), abrite aujourd’hui le salon de thé et restaurant du domaine. Téléphone : 01 69 45 47 78. Sympa pour une pause goûter !

Infos pratiques :

  • La Maison : Horaires d’avril à octobre : les après-midis de mardi à dimanche. Tarifs : 8 euros plein tarif, 5 euros tarif réduit (étudiant, pass education, demandeur d’emploi), 3 euros : tarif yerrois, gratuit pour les moins de 16 ans.
  • L’appli « Propriété Caillebotte » : elle est gratuite et donne des renseignements sur le peintre, la propriété, permet de comparer ses œuvres avec les paysages actuels…
  • Le parc : tous les jours (gratuit). Il y a aussi des jeux pour enfants comme tout parc qui se respecte!
  • Accès : 8 rue de Concy, 91330 Yerres, Tel : 01-80-37-20-61

Que visiter sur le même thème?

  • Le musée d’Orsay pour voir « en vrai » les œuvres de Caillebotte.
  • La propriété du peintre Claude Monet à Giverny qui, comme Gustave Caillebotte, était passionné d’horticulture. Découvrez notre article «Voir les nymphéa en vrai à Giverny» en cliquant sur ce lien: https://sortiespourenfantsiledefrance.fr/?s=giverny

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Caresser les animaux à la ferme de Gally (Saint-Cyr l’Ecole,78)

Petit historique des fermes de Gally :

Au début du Moyen-âge, le domaine était exploité par des moines puis a servi de lieu de stockage pour les animaux qui venaient de Normandie avant d’être vendus aux Halles de Paris.

En 1684, la ferme fut rachetée par Louis XIV qui dédia partiellement le lieu à la chasse.

A partir de Napoléon Ier, le site retrouva définitivement sa fonction d’origine, l’exploitation agricole.

En 1906, l’ensemble fut classé Monument historique (en tant que dépendance du Grand Trianon).

Depuis un siècle, la famille Laureau continue à transmettre son amour de la terre et de la nature.

La visite de la ferme : durée 1h/1h30

Après avoir croisé Andalouse, un gros cheval de traie (850 kg quand même!) , les deux poneys Vanille et Chocolat et des ânes, on arrive dans une petite forêt. Il y a ici un petit circuit qui permet de découvrir le monde des insectes et des arbres à l’aide de panneaux explicatifs et de petits jeux.

En sortant de cette zone, on passe devant les moutons. La tonte ayant lieu au printemps, Chloé était un peu déçue de ne pas avoir pu caresser leur laine si douce. Il faudra revenir en hiver ! Mais elle s’est bien rattrapée dans l’enclos suivant où l’on peut rentrer. C’est celui des chèvres naines alpines qui sont très câlines et qui se laissent facilement caresser par les enfants. Chloé en a bien profité !

Enfin, on termine la visite par l’univers de la basse-cour : poules, cochons, lapins, paon…sont au rendez-vous !

Tous les weekends vers 17h30, les enfants peuvent assister au nourrissage et aux soins prodigués aux animaux.

L’avis de Chloé :

« C’est une bonne idée qu’il y ait un enclos spécifique où l’on peut caresser les chèvres ».

Infos pratiques :

Ouverture tous les jours de 10h à 12h30 et de 14h à 18h (dernière entrée à 17h30)
et le week-end et les jours fériés de 10h à 18h30. Réservation recommandée !

Accès :  Les fermes de Gally, cemin de Bailly, 78210 Saint-Cyr-l’Ecole

A compléter sur place par :

  • Une dégustation de glace à la sortie (de 14h à 18h)
  • La visite des labyrinthes (l’été uniquement)
  • Une soirée champêtre dans les labyrinthes l’été

https://www.lesfermesdegally.com/evenements/soirees-champetres-au-labyrinthe

  • La cueillette dans les champs de la ferme
  • Un atelier de fabrication de pain
  • Un brunch, un déjeuner ou un goûter au Café de Gally (à l’intérieur de la boutique)

Le coin lecture :

A la sortie, se trouve une boutique qui vend des produits locaux ou des livres sur la nature. Cette année, la maîtresse de Chloé leur a beaucoup parlé des insectes alors j’en ai profité pour lui acheter ce petit livre. Parfait pour prospecter dans le jardin !

Carnets de nature, Petites bêtes des jardins aux éditions Milan

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Se prendre pour un géant à France miniature (78)

Le concept :

C’est le plus grand parc miniature d’Europe qui présente 117 monuments, 20 000 arbres nains, 15 trains miniatures (que les enfants adoreront voir rouler), 60 000 personnages. Un classique mais qui a su se réinventer pour s’adapter à l’ère du temps avec de nouvelles activités! Nous avions déjà visité le site quand Margaux était encore en poussette. En le revisitant récemment, je vous conseillerais d’y aller avec des enfants qui ont au moins 6 ans afin qu’ils aient quelques repères historiques et géographiques. Pour les plus jeunes, la sortie reste néanmoins très agréable et facilement praticable.

Le côté « monuments » :

Saint-Tropez

Nous voilà au cœur du concept :117 sites sont reproduits au 1/30e et mis en scène dans un parc paysager de 5 hectares. On voyage dans toute la France et à travers toutes les époques : on commence par se prendre pour Heidi dans les Alpes, on continue vers le sud-est de la France pour croiser le gendarme de Saint Tropez, on pourra faire une pause casse-croûte devant la Cité de Carcassonne et écouter plus loin le chant des pèlerins de Lourdes.

Expérience « Sur la route de la préhistoire »

Le circuit est jalonné par des « Expériences ». Margaux et Chloé ont beaucoup apprécié celle des grottes de Lascaux (« Sur la route de la préhistoire ») où l’on peut reproduire sur la paroi son propre dessin pariétal par voie numérique.

Dans la salle du conseil avec le Père Fouras

A mi-parcours, on passe par la Salle du Conseil. Les filles qui sont de grandes fans de Fort Boyard étaient ravies ! Elles ont pu notamment s’affronter dans l’épreuve des cotons-tiges !

A proximité se trouve aussi « Le cirque des zinzins », un espace couvert qui comprend un circuit automobile pour les plus jeunes (qui mesurent entre 1,10 et 1,40 m) et « Le filet des Zacrobates » (attention celui-ci est accessible uniquement avec des chaussures fermées et pour les enfants mesurant plus de 1,10 m), une sorte de parcours type accrobranche mais sans baudrier.

Le côté « attractions » :

Le toboggan de course

Situé au fond du site, il permet de faire une « pause » au milieu de tous ces monuments et de tester quelques sensations fortes !  Vous dégringolerez notamment d’un immense toboggan, vous « volerez » à bord d’un bateau etc…

L’avis des filles :

Margaux : « C’est vraiment très bien d’avoir en un seul lieu tous les grands sites de France. Même le parcours respecte la forme du pays si l’on regarde bien la carte. Moi qui adore Fort Boyard, j’étais ravie de trouver un espace qui reproduisait des épreuves de l’émission ! »

Chloé : « Le site permet de découvrir des monuments que l’on connait parfois mais sous un autre angle. Par exemple, je ne connaissais pas l’Orangerie du château des Versailles. J’ai beaucoup aimé « La Parade des autos » car ça n’allait pas trop vite et on devait respecter le code de la route avec les panneaux, les feux tricolores etc…».

La parade des zotos

En complément :

Pour en savoir plus sur tous les monuments croisés à France Miniature, il est possible d’acheter sur place : un livret-jeux (3 euros).

Pour certains monuments, vous trouverez des QR Codes. En les scannant avec votre smartphone, vous en apprendrez davantage sur certains lieux incontournables qui ont fait l’Histoire de France.

Tables de pique-nique, boutique, snack et restaurant sur place.

Infos pratiques :

Durée de la visite: il faut compter 3 à 4 heures si on veut tout faire (monuments et attractions)

Ouverture, horaires : http://www.franceminiature.fr

Tarifs : Adultes : 23 euros, enfants (4 à 11 ans) : 17 euros. Il est possible de bénéficier de réduction en achetant votre billet en avance sur internet (billets datés) ou en utilisant le Pass Malin Yvelines/Hauts-de-Seine. Si vous ne l’avez pas déjà, vous pouvez le télécharger gratuitement sur le site www.passmalin.fr   Il donne lieu à de nombreuses réductions dans les deux départements.Tarifs spéciaux famille nombreuse/ personne en situation de handicap : enfant :15 euros et adulte : 21 euros. Le plan du moment: une place enfant offerte pour 2 places adultes achetées avec la carte Ikea family (jusqu’au 1er novembre 2020).

Parking payant (4 euros).

Accès : France miniature, Boulevard André Malraux, 78990 Elancourt.  Tel: 01-30-16-16-30

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Aider Willy à retrouver l’épée du roi au château de Rocheux (41)

Le concept :

Voici un château que l’on visite en s’amusant ! Il s’agit d’un immense jeu de piste de 28 épreuves, énigmes ou défis qui allie adresse, logique et esprit d’équipe. Les enfants sont motivés par une histoire qui se découvre d’épreuve en épreuve. En suivant l’écuyer Willy et le chevalier Gauvin, elles permettent de parcourir l’immense espace extérieur (prés, espaces boisés, serre, etc…) mais aussi de pénétrer un peu dans le château.

Le circuit est très bien adapté aux familles, même pour les tous-petits (on peut y accéder en poussette). Les énigmes ou les épreuves ne sont pas trop compliquées ce qui permet aux enfants d’être les acteurs de cette sortie. Les plus jeunes seront heureux d’y croiser quelques animaux (poules, chèvres etc…) mais les plus grands devront se creuser les méninges pour les énigmes le plus difficiles !

Le parcours est assez long (2h30 à 3h) mais on ne voit pas le temps passer car on s’amuse et le site est très agréable.

Il est possible de pique-niquer sur place (des tables à l’ombre sont disséminées dans le parc) et d’acheter des sandwichs, boissons et des glaces à la boutique du château.

Conseil : prévoyez des chaussures fermées pour pouvoir profiter pleinement de toutes les activités (surtout les filets suspendus dans les arbres) et un parapluie ou un imperméable en cas de pluie car l’essentiel du parcours se fait en extérieur.

L’avis des filles :

Margaux : « C’est un peu comme une chasse aux trésors où l’on part à la recherche d’indices. J’ai bien aimé que cela raconte une histoire avec des effets sonores et que les épreuves soient très différentes les unes des autres (de la logique, des mini-jeux…). »

Chloé : « J’étais contente de retrouver les mêmes personnages qu’au château de Pons. Les épreuves sont variées : soulever des trappes, tirer sur des cordes, sentir les plantes du potager, avoir le sens de l’équilibre… A la fin, il vous faudra taper sur un écran tactile toutes vos réponses pour peut-être remporter votre diplôme ! ».

En complément (sur place) :

  • Escape game : il y a deux salles sur le thème de la sorcellerie. Voir site internet : escape-game-41.com
  • Hébergement : on peut dormir dans le château (5 chambres). Tel 02 54 23 29 74 Mail :  lechateauderocheux@orange.fr  
  • Audioguide gratuit via l’appli Izi travel pour en savoir plus sur l’histoire du château (à télécharger plutôt avant votre visite en cliquant sur « château de Rocheux » dans la liste).

Infos pratiques :

  • Ouverture d’avril au 1er novembre.
  • Tarifs : moins de 4 ans : gratuit, de 4 à 11 ans : 13 euros, à partir de 12 ans : 16 euros. Tarif spécial famille nombreuse.
  • Accès : Château de Rocheux à Fréteval (41160). Tel : 02-54-77-24- 84 https://www.chateau-enigmes.com/fr/

Bon plan : si vous réservez par internet, vous obtiendrez une réduction de 2 euros sur le tarif enfants (11 euros au lieu de 13). Attention, les billets internet ne peuvent être utilisés qu’au château du Val de Loire (il existe en effet d’autres Châteaux des énigmes ailleurs en France).

Que faire à proximité ?

  • Visiter le château de Blois (voir notre article «Fréquenter la cour festive de François Ier au château de Blois »)
  • Visiter la maison de la magie de Blois (voir notre article «Une visite abracadabrantesque à la Maison de la magie de Blois »).

Pour info : il existe d’autres châteaux des énigmes. Nous avons aussi testé celui de Pons en Charentes-Maritimes (17) avec le même concept, qui avait aussi enchanté les enfants ! Il y en a aussi un dans les Pyrénées-Atlantiques (64) à Laas.

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Se perdre dans les labyrinthes de Gally (Saint-Cyr l’Ecole,78)

Petit historique des fermes de Gally :

Au début du Moyen-âge, le domaine était exploité par des moines puis a servi de lieu de stockage pour les animaux qui venaient de Normandie avant d’être vendus aux Halles de Paris.

En 1684, la ferme fut rachetée par Louis XIV qui dédia partiellement le lieu à la chasse.

A partir de Napoléon Ier, le site retrouva définitivement sa fonction d’origine, l’exploitation agricole.

En 1906, l’ensemble fut classé Monument historique (en tant que dépendance du Grand Trianon).

Depuis un siècle, la famille Laureau continue à transmettre son amour de la terre et de la nature.

Le parcours :

Voici une bonne façon de découvrir la nature ! 8 étapes vous permettent d’en savoir plus sur la faune, la flore et les activités de la campagne de façon ludique! Un livret-jeu vous sera donné à l’entrée. Remplissez-le bien et vous aurez une surprise à la sortie !

Dans le labyrinthe des P’tites Poules, vous ferez la rencontre des facétieuses héroïnes des livres de Christian JOLIBOIS et Christian HEINRICH. On y découvre avec humour que la vie d’un poulailler n’est pas toujours un long fleuve tranquille !

Dans celui des Portes du parc de Versailles, on plonge dans l’univers de Louis XIV. En effet, en 1679, le roi décide d’acquérir un grand domaine autour de Versailles qui sera son grand parc de chasse. Des faisanderies y furent aménagées et des capitaineries luttaient contre le braconnage. Soyez vigilant, il vous faudra retrouver la devise de Louis XIV (en latin !).

Le labyrinthe des céréales porte bien son nom. Plongés au milieu des épis de blés et des coquelicots, vous partirez à la recherche des instruments agricoles.

On se dégourdit au parcours de Disc-golf : entre deux lancers de freesbees (prêtés à l’accueil), on fait connaissance avec de sympathiques bestioles… Soyez agiles !

Ce parcours donne sur la Porte de Maintenon, du nom de la dernière épouse de Louis XIV. Elle avait installé à proximité la Maison royale d’éducation de Saint-Louis qui accueille les jeunes filles pauvres de la noblesse de France. Après la mort du roi en 1715, elle se retire définitivement à Saint-Cyr où elle décèdera en 1719.

Puis rendez-vous à la Prairie des jeux anciens. Une zone où l’on peut faire une partie de quilles géantes, un « Puissance 4 » XXL ou découvrir d’autres jeux moins connus des plus jeunes. De nombreuses tables de pique-nique permettent de faire une halte pour le goûter.

Enfin, les parcours des abeilles, des petites bêtes et des vaches font découvrir tous ces animaux aux plus jeunes tout en s’amusant !

L’avis des filles :

« Nous avons trouvé cela original que le but de ces labyrinthes ne soit pas seulement de trouver la sortie mais aussi de résoudre des énigmes ! »

Infos pratiques :

  • Durée : nous avons mis environ 1h30 pour faire l’ensemble du parcours
  • Horaires : Du 13 juin au 31 août : Tous les jours de 10h à 18h30. Dernière entrée à 17h30
    Durée : 1h30
  • Tarifs : Enfants : 6€ (gratuit pour les -3 ans), adultes : 7€, forfait famille : 22€ (2 adultes et 2 enfants) + 5,5€/personne supplémentaire. Paiement sur place uniquement. Pas de réservation ni de vente en ligne.
  • Accès :  Les fermes de Gally CD7, chemin de Bailly, 78210 Saint-Cyr-L’Ecole

A compléter sur place par :

  • Une dégustation de glace à la sortie (de 14h à 18h)
  • Une soirée champêtre dans les labyrinthes  https://www.lesfermesdegally.com/evenements/soirees-champetres-au-labyrinthe
  • La visite de la ferme
    La cueillette dans les champs de la ferme
  • Un atelier de fabrication de pain, assister au nourrissage des animaux le week-end vers 17h30
  • Un brunch, un déjeuner ou un goûter au Café de Gally (à l’intérieur de la boutique)

Le coin lecture :

Les Colombes du roi Soleil : une série de romans historiques écrits par Anne-Marie Desplat-Duc édités chez Flammarion. Les héroïnes habitent la Maison royale de Saint-Louis à Saint-Cyr et doivent y suivre l’éducation stricte de madame de Maintenon.  Aujourd’hui, les bâtiments abritent le lycée militaire de Saint-Cyr.

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Avec les tailleurs de pierres à Guédelon (89)

Le concept :

Un projet unique en Europe, celui de passionnés qui se sont lancés en 1997 dans la construction ex-nihilo d’un château-fort, avec les mêmes techniques que celles du Moyen-âge ! Le chantier est censé commencer en 1228, sous le règne du jeune Louis IX (futur Saint Louis). Le commanditaire de Guédelon se nomme Guilbert, seigneur de Puisaye, qui envisage, au vu de ses faibles moyens, de faire construire un « petit » château.

En réalité, le château est une pure fiction née dans la tête du propriétaire du château de Saint Fargeau. Le site de la forêt de Guédelon semble idéal pour y exploiter les matières premières : le bois de chêne, une carrière de grès ferrugineux et des réserves d’argile et de glaise.

La « cage à écureuil » permettant de hisser les pierres de construction

Et le pari est en passe d’être remporté. Après 25 années (contre 5 à 10 années au moyen-âge !), le chantier devrait être bientôt terminé, avec un donjon culminant à 28 mètres. Alors, ne tardez pas à y aller car quand il sera terminé, vous ne verrez plus les « oeuvriers » travailler !

Hormis le fait que cela soit devenu un sujet d’étude pour des historiens et des architectes de toute l’Europe, la visite est aussi très instructive pour les particuliers, petits et grands.

Elle donne un bon aperçu de la vie d’un petit châtelain du Moyen-âge mais aussi des techniques de construction qui sont aussi employées par les bâtisseurs des cathédrales.

La Visite:

Le château et les métiers de la construction:

Les visiteurs qui ont déjà vu le lieu il y a quelques années pourront constater l’évolution. Si vous le découvrez prochainement, vous pourrez voir un bâtiment bien avancé et donc visiter aussi l’intérieur qui reprend les éléments essentiels d’un petit château fort :

La cuisine
  • La Tour maîtresse (le donjon où vivait le seigneur et ses gardes)
  • La Tour de la Chapelle comprenant une salle de tir, une chambre et la chapelle,
  • Le logis seigneurial avec la cuisine, le cellier la salle de réception.

Ne cherchez pas le pont-levis, celui-ci est destiné aux châteaux des rois et aux villes ! A la place, vous passerez par un pont « dormant » (donc fixe).

Le tailleur de pierres

L’originalité réside aussi dans le fait de voir en direct les professionnels travailler. Une quinzaine de métiers sont nécessaires pour bâtir le château : On y découvre notamment les carriers qui extraient les pierres (il faudra 60 000 tonnes pour construire le château !), les tailleurs de pierre qui exercent leur talent sur des grès ferrugineux ou sur de la pierre calcaire ou encore les charpentiers (qui travaillent le chêne pour les portes, les ponts, les échafaudages ou les engins de levage).

Le village :

Chez le potier

C’est l’endroit où vous croiserez le forgeron (indispensable sur le chantier car sans lui il n’y a pas d’outils !) ou encore le vannier et le cordier qui nous prouvent que les végétaux sont très utiles pour fabriquer des paniers et des cordes.

La forêt et son moulin :

En empruntant un chemin à travers la forêt pendant 500 m, on part à la rencontre du meunier qui nous raconte la construction et le fonctionnement de ce véritable moulin à eau.

Infos pratiques :

  • Tarifs : adultes : 15 euros (14 euros sur internet), enfants (5-17 ans) : 12 euros (11 euros sur internet), gratuit pour les moins de 5 ans.
  • Dates/horaires. voir le site internet : https://www.guedelon.fr/
  • Restauration sur place 
    •  Le Pain sur la planche » : plats chauds, grillades, tourtes etc…
    • « Mistembec » : restauration rapide (salades, soupes froides, sandwichs…).
  • Il faut compter 4 h de visite si on veut tout voir et rencontrer tous les corps de métier
  • Attention les ouvriers déjeunent entre 13h et 14h (le chantier reste ouvert néanmoins)
  • Chiens tenus en laisse admis
  • Borne pour voiture électrique sur le parking
  • Accès/coordonnées : A deux heures de route, au sud de Paris. Route départementale 955 89520 Treigny – FRANCE +33 3 86 45 66 66 guedelon@guedelon.fr    www.guedelon.fr

Que faire autour ?

  • Visiter le château de Saint-Fargeau (à 10 minutes du chantier) : sa ferme, son spectacle historique, la visite aux chandelles le soir…

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Sur les traces des peintres à Montmartre (75)

Notre parcours :

– Pique-nique en contrebas du Sacré-Cœur :

Le début de notre circuit démarre au square Louise-Michel, une halte parfaite pour pique-niquer avec une vue imprenable sur le Sacré-Cœur !

– La place du Tertre :

Du monde certes, mais un incontournable de Montmartre. Les artistes de toutes sortes se mêlent aux touristes au milieu de cette place mythique bordée de  restaurants. Il n’y a pas à dire, ici il y a de l’ambiance !

Nous n’avons pas pu résister au plaisir de voir Margaux et Chloé se faire croquer par cette sympathique peintre. Cela nous fait un bon souvenir de cette sortie!

– La maison de Dalida :

A quelques pas de l’agitée Place du Tertre, se situe une rue calme et sinueuse, la rue d’Orchampt. Un lieu émouvant quand on sait que ce fut la dernière demeure de Dalida de 1962 à 1987.

La maison de Dalida

Voici aussi une bonne occasion pour les plus jeunes de découvrir les grands tubes de la star. On a donc improvisé un petit blind test sur place. Darla dirladada , Paroles… Paroles… Salma Ya Salama, Laissez-moi danser…

11 bis rue d’Orchampt, Paris 75018.

– Les vignes et la Maison rose :

Face aux vignes de Montmartre, c’est certainement une des maisons les plus photographiées du quartier ! C’est ici que vécut le peintre Maurice Utrillo, fils de l’artiste Suzanne Valadon, une acrobate et modèle encouragée par Degas et Toulouse-Lautrec.

– Le Lapin agile :

Ce cabaret inauguré en 1880 et racheté en 1913 par Aristide Bruant a rassemblé pendant de longues années les artistes de la Butte Montmartre.

Juste en face la Maison Rose, au 22 rue des Saules,  métro Lamarck – Caulaincourt.

– La statue du Passe-muraille :

En descendant la rue Norvins, on est forcément intrigué par cet homme qui sort littéralement du mur ! Cette statue fut réalisée par Jean Marais en 1989, devant la maison de Marcel Aymé. Elle fait un clin d’œil au personnage de Dutilleul dans Le Passe-Muraille qui s’enrichit grâce au don de passer au travers des murs. Ceci donnera lieu à plusieurs péripéties rocambolesques dans le quartier de Montmartre !

– Le Moulin Blute-Fin:

Le moulin Blute-Fin

C’est le seul moulin à vent en état de marche de Montmartre. On aimait y déguster son petit pain de seigle avec un verre de muscat puis il devint le lieu d’un bal populaire où la polka puis le french-cancan furent des danses immortalisées par les peintres Renoir ou Toulouse-Lautrec. En contrebas du moulin, se situe le restaurant Le moulin de la Galette (83 rue Lepic) que la chanteuse Dalida appréciait beaucoup.

– Le shopping à Petit Pan :

Cette marque se résume essentiellement par ses couleurs vives et acidulées, ses imprimés à l’inspiration japonaise et la bonne humeur qu’ils véhiculent ! Qu’est-ce qu’on y trouve ? Du tissu au mètre, des coupons, de la mercerie mais aussi : de la déco (linge de maison, luminaires…), de la papeterie, des sacs, des cabas…Notre coup de cœur shopping dans le quartier !

10 bis Rue Yvonne Le Tac, 75018 Paris Tél : 01 42 23 63 78

-Le mur des Je t’aime :

Encore un petit lieu insolite ! En 1992, Frédéric Baron a décidé de collecter 311 façons de dire “je t’aime” dans près de 250 langues différentes. Aidé par la calligraphe Claire Kito, une surface de 40 m2 est recouverte avec 511 carreaux en lave émaillée.

 Accès : place des Abbesses, dans le square Jehan-Rictus (poète et ami de Paul Gauguin). Métro : Abbesses. Accès libre.         

L’avis des filles :

  • L’avis de Chloé : « j’ai trouvé que la sculpture du Passe-muraille était très originale, ce n’est pas le genre de chose qu’on voit souvent ! Et que les peintres de la place du Tertre peignaient chacun avec leur style mais aussi joliment les uns que les autres. »

  • L’avis de Margaux : « Montmartre donne l’impression d’être dans un village, très loin de Paris. La place du Tertre était très animée et typique ».

Que faire à proximité ?

Visiter le Musée de Montmartre:

Il retrace la vie artistique du quartier à la fin du XIXe siècle -début XXe siècle, ses cabarets, ses peintres… On y découvre notamment la reconstitution de l’atelier de Suzanne Valadon.

Ateliers pour les enfants le mercredi et le dimanche.

Ouvert tous les jours sauf le mardi. 12 rue Cortot, 75018 Paris. Tel 01 49 25 89 39

Reconstitution de l’atelier de Suzanne Valadon

– Visiter la basilique du Sacré Cœur

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Plongez dans le Moyen-âge et la peinture impressionniste le long du Loing (77)

– Bourron-Marlotte (classé « village de caractère », à 8 km de Fontainebleau) :

Comme Barbizon, le village  a séduit des centaines d’artistes. Quand Corot s’y installe vers 1830, de nombreux peintres installés à Barbizon lui rendent visite. Suivront Sézanne,  Pissarro, Sisley, Renoir… et plus tard des cinéastes comme Jean Renoir qui y vécut une vingtaine d’années.  Ils ont tous été séduits par la proximité de la forêt de Fontainebleau, sa lumière et son charme rustique. Emile Zola y écrivit L’Assommoir.

N’hésitez pas à rentrer dans la Mairie-musée qui contient des œuvres d’art témoignages de la richesse culturelle du village (plus de 400 œuvres aujourd’hui).

Il existe aussi un circuit « Sur les pas des artistes » pour découvrir leurs lieux de villégiature avec notamment des plaques explicatives sur les demeures les plus connues.

– Grez-sur-Loing (classé aussi « village de caractère », à 4 km de Bourron-Marlotte) :

On remarquera notamment :

  • Les ruines de la tour de Ganne. Elle fut construite en 1127 par Louis VI le Gros. D’illustres personnages passèrent par là comme Blanche de Castille, Philippe Le Bel, Jean Le Bon pendant la Guerre de Cent ans. D’autres par contre y moururent comme Louise de Savoie, la mère de François Ier, en 1531.
  • Son vieux pont de pierre, construit entre le XIIème et le XIVème siècle
  • Le spot : en contrebas du pont, il y a une belle étendue de pelouse parfaite pour pique-niquer à l’ombre et profiter du paysage apaisant de la rivière !

Moret-sur-Loing (à 13km de Grez-sur-Loing):

Cette ancienne place fortifiée du XIIe siècle fut construite pour défendre le domaine royal contre les Bourguignons. Sous le règne de Philippe-Auguste (1180-1215), on construit des fortifications. Elles comprenaient une enceinte ponctuée de 20 tours et un château.

La reine Blanche de Castille, son fils Saint-Louis, ou encore Napoléon Ier y séjournèrent. Henri IV (1589-1610) y vint à plusieurs reprises pour visiter sa maîtresse, Jacqueline de Bueil, qui résidait au donjon. Le surintendant des finances de Louis XIV Nicolas Fouquet y fut quant à lui, emprisonné !

Commentaires audio gratuits sur le site : https://www.msl-tourisme.fr/fr/decouvrir-moret-seine-loing/les-23-communes/moret-sur-loing.html

Porte de Samois

Que voir à Moret-sur-Loing ?

  • Les Portes de Samois et de Bourgogne : tour-porte du XIIe siècle de chaque côté de la rue Grande.
  • Le Musée du sucre d’orge : Ces confiseries étaient à l’origine, au XVIIe siècle, fabriquées par des religieuses et servaient de médicament pour soulager les maux de gorge (l’artiste Sarah Bernard reconnaissait prendre un berlingot avant d’entrer en scène pour s’éclaircir la voix). Elles cédèrent leur activité à la ville seulement en 1970. A l’intérieur du musée, un petit reportage vous retracera toute l’histoire de cette sucrerie. Quelques vitrines  le complètent avec différents objets emblématiques de la marque et de sa fabrication. La visite est à faire rien que pour le site qui surplombe la rivière qui est superbe !
  • Maison et tombe d’Alfred Sisley. Ce peintre anglais y passa toute la fin de sa vie. Il immortalisa la ville et sa région en 450 toiles. Quelle source d’inspiration !
  • Faire du canoë : Location «Apikopa» 06 21 09 37 50     Site web : www.apikopa.fr
  • Faire du vélo : Location de  vélos, VTT, vélos électriques, tandems : «Les Cyclos du Loing», 12, rue Eugène Moussoir, Tél. : 06 42 50 98 13 Site web : www.lescyclosduloing.fr
  • Faire un vol en montgolfière : «Seine & Loing Montgolfières» 47 avenue Jean Jaurès Tél : 01 60 70 80 85 / 06 74 75 31 06  Site web   www.montgolfieres-france.com ou: «France Montgolfières» Tél : 03 80 97 38 61 / Fax : 03 80 97 37 42 Site web   www.francemontgolfieres.com

L’avis de Chloé:

« J’ai trouvé que cette sortie nous changeait de notre environnement de la ville mais tout en étant assez proche de la maison. Les maisons en pierre et la rivière, c’est différent de chez nous ! Le musée du sucre d’orge était très « typique ». Allez-y, cela vous changera les idées ! »

Que faire à proximité?

le Tacot des lacs (au départ de Grez-sur-Loing) : Une balade en train de 40 minutes en pleine nature, au cœur de la forêt de Fontainebleau suivie d’une visite commentée du dépôt des locomotives de 40 minutes. Tarifs individuels    Moins de 3 ans:0€    De 3 à 11 ans:6,00€    Plus de 11 ans et adultes:8,50€ Important: Pas de carte bleue. 01 64 28 67 67.

Se promener dans la forêt de Fontainebleau

Visiter le château de Fontainebleau

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Déambuler dans la première roseraie du monde à L’Haÿ-les-Roses (94)

La roseraie :

Le site classé monument historique et « jardin remarquable » mérite ces récompenses avec ses 11 000 rosiers et ses 2900 espèces de roses dans un jardin à la française. Ce jardin, on le doit à Jules Gravereaux qui, aux côtés de Boucicaut, a travaillé à la création du magasin Le Bon Marché à Paris. Il commence sa collection dans sa propriété de L’Haÿ à la fin du XIXe siècle et créée ainsi la première roseraie du monde qui occupe aujourd’hui 1,5 hectare !

Au milieu de la roseraie se dresse le charmant Pavillon normand qui était le lieu de travail de Jules Gravereaux reconverti aujourd’hui en restaurant. Quel bonheur de siroter une bonne tasse de thé au milieu de toutes ces roses ! Il est possible d’y organiser des réunions de famille, des anniversaires, des baptêmes, des mariages… Contact et devis directement auprès du restaurant (Contact : 01.46.63.41.35).

Le parc :

Mais en fait, la roseraie fait partie d’un immense parc à l’anglaise de 14 hectares ce qui en fait un lieu idéal pour des moments en famille. Les enfants apprécieront tout particulièrement l’aire de jeux. Plusieurs tables de pique-nique sont mises à disposition. Manifestations, concerts sont souvent aussi régulièrement proposés. Depuis 1968, l’ensemble du domaine est administré par le département du Val de Marne.

L’avis de Margaux :

« La roseraie est très belle, on se croirait dans un labyrinthe poétique avec ses arches fleuries et ses jolies statues. Les jeux sont trop bien surtout les toboggans à bosses ! »

L’avis de Chloé:

« J’ai adoré parce que c’était joli, grand et pas ennuyeux. C’est parfait pour y aller au printemps car les rosiers sont tous en fleurs. ça ressemblait à un labyrinthe mais on ne pouvait pas s’y perdre. Cette saison est parfaite pour pique-niquer sur les immenses pelouses avec la vue sur les grands arbres. Les jeux sont très amusants mais un peu « tourbillonnants »! »

Infos pratiques :

Horaires : janvier, novembre, décembre : 8h-17h ; février : 8h-18h ; mars-octobre : 8h-19h ; mai, juin, juillet, aout : 8h-21h.

Accueil : 06-75-88-44-32

Adresse : Parc départemental de la Roseraie, rue Albert Watel, 94240 L’HAY-LES-ROSES

Accès :

RER B arrêt Bourg-la-Reine, puis bus 172 ou 192
Metro Porte d’Italie, puis bus 186 ou 184 (jour férié, bus 286)
Bus 172-192 arrêt Sous-préfecture / Eglise
Bus 184 arrêt Avenue du Général Leclerc
Bus 186 arrêt L’Haÿ-les-Roses / Thiras-Jouhaux

Accès par la route : RD7, RN20 ou A86 puis RD126

Trois parkings à proximité :

  • municipal rue Albert Watel
  • de la sous-préfecture
  • Dispan de Floran

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Une petite virée à Crécy-la-Chapelle (77)

Du calme, de la verdure et du charme… Voilà tout ce que l’on cherchait… et que nous avons trouvé à Crécy-la-Chapelle, en Seine-et-Marne.

Nous ne sommes évidemment pas les premiers à avoir découvert ce havre de paix, la vallée du Grand Morin. Dès le début du XVIIIe siècle les peintres commencent à affluer dans ce secteur. Mais tout s’accélère vers 1860, avec l’arrivée du chemin de fer et la création de la peinture en tube qui leur permit de peindre plus facilement en plein air. Et c’est parti pour le lancement de tout un mouvement artistique ! La commune fut notamment immortalisée par Camille Corot. Les jeux de lumières qui se reflètent dans l’eau, le mouvement des feuilles au gré du vent… C’est vrai que cela inspire… Et cela donne du coup, une bonne idée pour les kids : la prochaine fois, on embarque carnets de croquis et aquarelle.

Un des nombreux lavoirs le,long du Grand Morin

– Pour mieux profiter de la « Venise briarde », nous vous conseillons de vous garer au parking « Chapelle », proche du centre. Vous serez ainsi au pied du chemin du Pré Manche, derrière le collège Mon Plaisir qui longe la fameuse rivière du Grand Morin. On y voit notamment d’anciens lavoirs, témoins d’une époque révolue où les lavandières s’abimaient les mains dans les eaux froides de la rivière… et se racontaient tous les cancans du quartier ! Le secteur offre une halte parfaite pour le pique-nique.

Collégiale Notre-Dame de l’Assomption

– Puis, direction la Collégiale Notre-Dame de l’Assomption. Ce joyau gothique de la Brie a été construit au XIIIe siècle. La voûte du chœur a la particularité d’être soutenue par 12 ogives. Au vu de son grand âge, elle a bien sûr connu de nombreux événements tels que son incendie durant la guerre de Cent ans, la présence de Bossuet venu y prêcher en 1684. Le bâtiment est classé aux monuments historiques depuis 1846. Pour participer à une visite guidée, il faut se renseigner auprès de la Maison du Tourisme du Pays Créçois (1 place du Marché à Crécy-la-Chapelle. Tel : 01-64-63-70-19).

– Et pourquoi ne pas prendre le goûter à la Librairie Café, avec vue sur la rivière ? Nous avons été deux jours de suite dans cet adorable lieu, un vrai coup de cœur ! Dommage que nous habitions si loin mais nous nous sommes inscrites à leur newsletter qui donne plein d’idées de lectures !  Librairie Café  4 place du marché, 77580 Crécy-la-Chapelle. Tel : 01-60-04-15-74 https://www.lalibrairiecafe.com/

– Et enfin, pour finir en beauté, il est possible de passer la nuit au Domaine de Crécy. Au programme : siroter une boisson avec vue sur le golf (et pourquoi pas peut-être se laisser tenter par une petite partie sur le green ?), pause lecture sur les chaises longues, un coucou aux alpagas  voire un petit plongeon dans la piscine.

L’intérieur du Domaine de Crécy.

Domaine de Crécy , route de Guérard, 77580 Crécy-la-Chapelle. Tel réception de l’hôtel : 01-64-75-34-44

L’avis de Margaux :

« J’ai bien aimé ce village car il était situé en pleine nature. La librairie était très mignonne et l’espace d’herbe au pied de la Collégiale parfait pour pique-niquer et jouer à des jeux de plein air. J’ai adoré la déco de notre chambre d’hôtel ; on se croyait un peu à la maison ! »

Que faire un peu plus loin ?

– A 5 km de cet hôtel, on peut faire du canoë-kayak. Le parcours de « la Venise briarde » dure 1h30 et permet ainsi de bien parcourir le Grand-Morin. Loc’Adventure, tel : 06-82-39-72-14. Crécy-la-Chapelle. Gratuit pour les enfants de 5 à 9 ans qui accompagnent un adulte.

Le Grand Morin qui inspira beaucoup d’artistes peintres

– A partir de l’été 2020 : Parrot World, un tout nouveau parc animalier qui sera situé à seulement 200 m de l’hôtel. Il offrira une plongée dans la nature amazonienne avec des jaguars, des manchots, des loutres géantes et surtout des perroquets, les ambassadeurs du site.

– Acheter du fromage à la fromagerie Ganot 4 rue Cécile Dumez, 77640 à Jouarre.

– Visiter le musée de la Grande guerre à Meaux (voir article « Dans les tranchées avec les Poilus au musée de la Grande Guerre à Meaux »), à 20 minutes en voiture de Crécy-la-Chapelle.

– Faire un tour de bateau électrique à Meaux (voir article «Envie de prendre le large…à Meaux »).

– Visiter le musée du brie de Meaux. Cité épiscopale de Meaux. 5 place Charles-de-Gaulle 77100 Meaux. Tel : 01-64-33-02-26.

Disneyland Paris à Marne-la-Vallée (à 20 minutes en voiture de Crécy-la-Chapelle).

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Promenade bucolique à Chevreuse (78)

Le parcours :

Promenade des Petits ponts :

Au bord de l’Yvette…

On peut démarrer la ballade en partant du parking  de l’hôtel de ville ou par la ruelle des Mandars. A partir de là, 22 petits ponts s’enchaînent le long du canal de l’Yvette, témoins de l’ancienne activité de tannerie de peaux de chèvres de la ville. On passe devant le Séchoir à peaux, datant du XVIIe siècle et en activité jusqu’en 1962. Il est aujourd’hui reconverti en lieu d’exposition et de concerts.

Rendez-vous ensuite chez l’Alchimiste pour le goûter, au 9 rue Lalande, une charmante rue piétonne de Chevreuse :

C’est un lieu atypique puisque vous êtes chez l’unique siropier du secteur c’est-à-dire fabriquant de sirop artisanal. Et des sirops, il y en a pour tous les goûts, déclinés en 5 catégories: les Aromatiques, les Fruitées, les Florales, les Epicées, les Torréfiées. Des produits sans  colorant, sans arôme artificiel ni conservateur. Dans une ambiance cosy à l’intérieur ou sur la terrasse ensoleillée aux beaux jours, on peut ainsi déguster toutes ces saveurs subtiles. Des concerts, des dégustations et des conférences sont aussi proposés.

Je vous souffle une idée originale : pourquoi ne pas organiser ici l’anniversaire de votre enfant avec ses copains ?

Pas d’idée pour le cadeau de Mamie Lucie ? Il y a beaucoup de choix dans la boutique. Du sirop bien sûr mais aussi du miel, des gâteaux… C’est parfait pour les gourmands !

  • Visite gourmande d’une heure : découverte du métier + dégustation = 8 euros par personne
  • Atelier gourmand : découverte et fabrication de son propre sirop, 2 heures,  28 euros /adulte et 15 euros par enfants de moins de 12 ans.

Ensuite, promenade digestive ! Direction le château de la Madeleine en passant par un petit sentier ( le chemin du Larris ») :

La château de la Madeleine:

Il fut construit entre le XIe et le XIVe siècle et abrite aujourd’hui la Maison du Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse. Jean Racine y séjourna quelques semaines en 1661. On peut visiter la cour intérieure, les remparts, la tour des gardes et les caves qui renferment une exposition sur l’histoire du château.

Un livret-jeu est disponible pour les enfants (demandez-le à l’accueil !).

Horaires d’ouverture :De novembre à février: du mardi au dimanche : 14h – 17h30, mercredi : 10h – 12h30, De mars à octobre : du mardi au samedi : 14h – 17h30, mercredi : 10h – 12h30 / 14h – 17h30.  Dimanche : 10h à 18h

Accès : Chemin Jean Racine, 78460 Chevreuse, Tél. : 01 30 52 09 09. Le site est accessible avec la navette Baladobus depuis la gare de Saint-Rémy-les-Chevreuse.

Que faire à proximité ?

Visiter le Château de Breteuil (lire l’article « Réveiller la Belle au bois dormant au château de Breteuil » dans la catégorie «Châteaux, musées, monuments») à Choisel.